sexta-feira, agosto 16, 2013

O Irmão Roger, da Comunidade de Taizé, morreu há 8 anos...

Frère Roger, de son nom d'état civil Roger Schutz, né le 12 mai 1915 à Provence (Vaud, Suisse) et mort le 16 août 2005 à Taizé (Saône-et-Loire, France) est le fondateur de la communauté de Taizé.

Roger Schutz est le dernier des neuf enfants du pasteur protestant originaire de Bachs (Suisse), Karl Ulrich Schütz, et Amélie Henriette Schütz-Marsauche, une protestante française originaire de Bourgogne.
Il naît et passe son enfance et sa jeunesse à Provence où son père est pasteur de la paroisse. De 1937 à 1940, Roger étudie la théologie réformée à Strasbourg et à Lausanne.
En 1940, à vingt-cinq ans, il décide d'aller partager en France le sort de ce pays occupé. «De Genève, je suis parti à bicyclette pour la France, cherchant une maison où prier, où accueillir et où il y aurait un jour cette vie de communauté.»
C'est à Taizé, un petit village de Bourgogne où les habitants l'accueillent chaleureusement, qu'il choisit de vivre. Au début de la guerre il accueille des dizaines de réfugiés juifs avec sa sœur Geneviève. En 1942 il rentre en Suisse et apprend qu'il ne peut retourner à Taizé car il a été dénoncé. En 1944 il retourne à Taizé et vient en aide aux prisonniers de guerre allemands.
«Dans ma jeunesse, j'étais étonné de voir des chrétiens qui, tout en se référant à un Dieu d'amour, perdaient tant d'énergie à justifier des oppositions. Et je me disais: pour communiquer le Christ, y a-t-il réalité plus transparente qu'une vie donnée, où jour après jour la réconciliation s'accomplit dans le concret ? Alors j'ai pensé qu'il était essentiel de créer une communauté avec des hommes décidés à donner toute leur vie et qui cherchent à se réconcilier toujours.»
Au fil des ans se développe la communauté de Taizé. En 1949, ils sont sept hommes à s'engager pour la vie dans la chasteté. Peu à peu d'autres compagnons se joignent à frère Roger: la communauté se compose à l'heure actuelle d'une centaine de frères venant d'une trentaine de nations et qui sont catholiques et de diverses origines évangéliques. À partir des années 1950, certains frères allèrent vivre en des lieux défavorisés pour se tenir aux côtés de ceux qui souffrent. Ils sont aujourd'hui au Brésil, au Sénégal, au Bangladesh, en Corée du Sud. La communauté n'accepte pour elle-même aucun don et cadeau. Les frères gagnent leur vie par leur travail. Leurs héritages personnels, ils les donnent aux plus démunis.
La confiance que témoigne au fondateur de Taizé le pape Jean XXIII joue un rôle important dans l'histoire de frère Roger. «Ah! Taizé, ce petit printemps!» dira un jour Jean XXIII en accueillant frère Roger. Des mots que Jean-Paul II reprendra lors de sa visite à Taizé le 5 octobre 1986, ajoutant: «On passe à Taizé comme on passe près d'une source » Invité par Jean XXIII, frère Roger vivra à Rome avec quelques frères de sa communauté tout le concile Vatican II.

Au milieu des années 1960, frère Roger, conscient des mutations profondes qui travaillent la société, demande aux frères de la communauté de se préparer à comprendre les jeunes, de les écouter. Frère François de Taizé écrivait, dans La Croix du 2 septembre 2005: «Déjà avant l’éclatement de 1968, il a senti venir cette rupture: dès 1966 il nous demandait de nous préparer à accueillir particulièrement des jeunes et d’imaginer quelle adaptation réclamerait cet accueil.» Frère Roger lui-même pratiquera cette écoute chaque soir dans l'église de la réconciliation. Les jeunes ont commencé à se rendre à Taizé dès la fin des années cinquante et n'ont cessé d'augmenter en nombre. Ils participent à des rencontres qui vont d'un dimanche à l'autre. Environ cent mille jeunes séjournent à Taizé chaque année.
À partir de 1962, des frères et des jeunes, envoyés par Taizé, n'ont cessé de se rendre dans les pays d'Europe de l'Est, dans la plus grande discrétion pour ne pas compromettre ceux qu'ils soutenaient.
De 1962 à 1989, frère Roger lui-même a visité la plupart des pays d’Europe de l’Est, parfois pour des rencontres de jeunes, autorisées mais très surveillées, parfois pour de simples visites, sans possibilité de parler en public («Je me tairai avec vous», disait-il aux chrétiens de ces pays).
Frère Roger voyagera aussi à travers le monde, parfois pour vivre simplement parmi les pauvres (Calcutta, mer de Chine, un bidonville de Nairobi, le Sahel, d'où il écrira à chaque séjour une lettre adressée aux jeunes, parfois pour animer des rencontres qui font partie d'un « pèlerinage de confiance à travers la terre » : Madras (Inde), Manille (Philippines), Johannesbourg (Afrique du Sud), U.S.A., Canada, Chili. Son objectif: encourager les jeunes à être porteurs de confiance et de réconciliation là où ils vivent, unissant dans leur existence vie intérieure et solidarité humaine.
Au lendemain de sa mort, Bruno Frappat écrivait dans La Croix (27-28 août 2005) : «Frère Roger, sans doute, aura été l’un des plus immenses de nos contemporains. (...) Pas un fondateur d’empire. Pas un potentat de l’industrie ou du commerce. Pas un vaniteux de la notoriété médiatique. Pas un opulent du patrimoine et des biens fugitifs. Il n’a rien laissé de concret, de matériel, de palpable, de négociable. Il a fondé une parcelle d’humanité. Comme réinventé une manière d’être humain. Avec les mots de tous.»

D'origine protestante, frère Roger Schutz s'est, au cours des années, rapproché de Rome et de la foi catholique, prenant ses distances avec la Fédération protestante de France et plus encore avec l’ecclésiologie protestante, se prononçant notamment en faveur du célibat des prêtres et d’un ministère universel du pape. En 1980, lors d’une rencontre européenne de jeunes à Rome, en présence du pape Jean-Paul II, il affirma publiquement en ces termes, dans la basilique Saint-Pierre : «J’ai trouvé ma propre identité de chrétien en réconciliant en moi-même la foi de mes origines avec le mystère de la foi catholique, sans rupture de communion avec quiconque
Cette évolution et, plus encore, la révélation de l’ordination comme prêtre catholique du frère Max Thurian en 1987, restée cachée pendant un an, ont semé le doute et provoqué de fortes tensions avec le protestantisme français. L'affaire Max Thurian « demeure une blessure, voire un traumatisme indépassable » pour certains protestants français qui «considèrent que Taizé s’est définitivement catholicisé» et ne peut plus être un «moteur de l’œcuménisme».
Jean-Claude Escaffit et Moïz Rasiwala rapportent, par ailleurs, le «trouble profond» ressenti par le fondateur de Taizé en apprenant l'ordination au sacerdoce catholique de Max Thurian, qui lui aurait été annoncée par lettre une semaine après, dans la perspective des conséquences désastreuses que cela pouvait avoir sur les relations œcuméniques. Par ailleurs, les auteurs affirment que Frère Roger, «à l'instar de tous les frères de Taizé», quelle que soit leur confession, communiait ouvertement et officiellement à l'eucharistie catholique, depuis 1972, date de l'engagement du premier frère catholique dans la communauté.
En 2006, l'historien Yves Chiron, proche des catholiques traditionalistes, a affirmé qu'il se serait converti au catholicisme en 1972 en compagnie de son bras droit, Max Thurian, et la profession de foi catholique aurait été reçue alors par l'évêque d'Autun, MgrArmand Le Bourgeois, sans que cela soit annoncé publiquement. Ceci a été démenti par frère Alois, successeur de frère Roger. Celui-ci explique qu'il n'y a pas de conversion à proprement parler ni de rupture avec ses origines mais une volonté de rapprochement tandis que le pasteur Gill Daudé, responsable du service des relations œcuméniques de la Fédération protestante de France parle lui de démarche de dépassement des clivages confessionnels. MgrGérard Daucourt, membre du Conseil pontifical pour l'unité des chrétiens, indique pour sa part que frère Roger n'a pas triché «en cachant une conversion au catholicisme au sens où on l’entend habituellement». Il «partageait la foi catholique dans le ministère et dans l’Eucharistie», «il vénérait la Vierge Marie» et espérait «une proche restauration de l’unité visible entre tous les chrétiens», mais en voulant «vivre cela sans rupture avec quiconque».

Le 16 août 2005, alors qu'il participait comme tous les soirs de l'année à la prière commune avec plusieurs milliers de jeunes pèlerins présents à Taizé durant les Journées mondiales de la jeunesse 2005 qui se déroulaient à Cologne, le frère Roger, qui a alors quatre-vingt-dix ans, est poignardé mortellement par Luminita Solcan, une déséquilibrée âgée de trente-six ans qui avait réussi à s'introduire au milieu du chœur des Frères.
Ses funérailles se déroulent le 23 août 2005 en l'église de la Réconciliation de Taizé en compagnie des membres de la communauté de Taizé et de personnalités politiques et religieuses parmi lesquelles Horst Köhler, président de l'Allemagne, Nicolas Sarkozy, ministre français de l'Intérieur et ministre chargé des cultes, le pasteur Jean-Arnold de Clermont, président du Conseil de la Fédération protestante de France, l'évêque luthérien Wolfgang Huber, président de l'Église évangélique en Allemagne, l'archiprêtre Mikhail Gundyaev, représentant du Patriarcat orthodoxe de Moscou, en présence de plus de douze mille personnes.
Au cours de la messe concélébrée par le cardinal Walter Kasper, président du Conseil pontifical pour l'unité des chrétiens, et quatre prêtres de Taizé, celui-ci a lu un message du pape Benoît XVI accordant sa bénédiction apostolique.
Le frère Roger est inhumé dans le cimetière du village. Sa succession à la tête de la communauté est assurée par frère Aloïs, catholique d'origine allemande, désigné par frère Roger en personne quelques années auparavant.


Lawrence da Arábia nasceu há 125 anos!

Lawrence na Arábia Saudita, em 1917

Thomas Edward Lawrence (Tremadog, 16 de agosto de 1888 - Dorset, 19 de maio de 1935), também conhecido como Lawrence da Arábia, e (aparentemente entre os seus aliados árabes) Aurens ou El Aurens, foi um arqueólogo, militar, agente secreto, diplomata e escritor britânico.
Tornou-se famoso pelo seu papel como oficial britânico de ligação durante a Revolta Árabe de 1916-1918. A sua fama como herói militar foi largamente promovida pela reportagem da revolta feita pelo viajante e jornalista norte-americano Lowell Thomas, e ainda devido ao livro autobiográfico de Lawrence, Os Sete Pilares da Sabedoria.

James J.T. Taylor - 60 anos!

James "J.T." Taylor (born August 16, 1953, Laurens, South Carolina) is an American singer and actor best known as the former lead singer of the R&B/funk band, Kool & The Gang. Before his rise to fame, Taylor was a schoolteacher and amateur night club singer having first joined a band at the age of 13. He joined Kool & The Gang in 1978 and became the band's lead singer in 1979.

In 1979, Kool & The Gang released the platinum-selling album, Ladies' Night, which garnered the hit singles, "Too Hot" and "Ladies' Night", solidifying Taylor's status as the group's front-man for years to come. Taylor and Kool & The Gang's next three albums were also successful including 1980's album, Celebrate! which produced perhaps the group's most recognizable hit to date, "Celebration".

In 1988, Taylor amicably left Kool & The Gang to pursue a solo career and has released four solo albums to date. In 1989, he released his first solo album entitled Master Of The Game (MCA Records) which produced several hits including the album's first single, "All I Want Is Forever", a duet with Regina Belle.
In 1991, Taylor released his second solo album, Feel The Need (MCA Records), which garnered the hits, "Long Hot Summer Night" and "Heart To Heart", a duet with Stephanie Mills.
1993 saw the release of the singer's third solo album, Baby I'm Back (MCA Records), followed by his fourth solo album in 2000 entitled A Brand New Me (Interscope Records).

During Taylor's solo career, he briefly reunited with Kool & The Gang, releasing the 1996 album, State Of Affairs (Curb Records). Although the album was well-received by critics, it was not commercially successful in comparison to Kool & The Gang's releases from the late 1970s and early 1980s.


Madonna - 55 anos!

Madonna Louise Ciccone (Bay City, 16 de agosto de 1958), mais conhecida como Madonna, é uma cantora, compositora, atriz, dançarina, empresária e produtora musical e cinematográfica norte-americana. Ela foi para Nova Iorque em 1977 para seguir uma carreira na dança moderna. Após se apresentar nos grupos musicais Breakfast Club e Emmy, ela lançou seu álbum de estreia em 1983. Em seguida, uma série de álbuns bem sucedidos trouxeram-lhe popularidade, quebrando as barreiras do conteúdo lírico da música popular tradicional e da imagem em seus videoclipes, que se tornaram constantemente exibidos na MTV. Ao longo de sua carreira, várias de suas canções se tornaram bastante lembradas e executadas, entre elas "Like a Virgin", "Papa Don't Preach", "Like a Prayer", "Vogue", "Take a Bow", "Frozen", "Music", "Hung Up", "4 Minutes"e "Celebration". Madonna tem sido elogiada pela crítica por suas produções musicais diversificadas que servem ao mesmo tempo como meio de chamar atenção para controvérsias religiosas e sexuais.
A sua carreira foi reforçada por participações em filmes que começaram em 1979, apesar dos comentários mistos. Ela ganhou aclamação da crítica e um Globo de Ouro de Melhor Atriz em Comédia ou Musical por seu papel em Evita, mas tem recebido duras críticas por outros papéis no cinema. Outras ocupações de Madonna incluem ser escritora de livros infantis, diretora de cinema, produtor,desenhista de moda e empresária, sendo nesta última, tendo destaque com a fundação da Maverick Records em 1992. Em 2007, ela assinou um contrato de 120 milhões de dólares com a Live Nation.
Madonna já vendeu mais de 300 milhões de discos no mundo inteiro e é reconhecida como a Artista musical feminina mais bem sucedida de todos os tempos pelo Guinness World Records. De acordo com a Recording Industry Association of America (RIAA), ela é a segunda mais vendida nos Estados Unidos, atrás de Barbra Streisand, com 64,5 milhões de discos certificados. Em 2008, a revista Billboard numerou Madonna na segunda posição, atrás apenas dos Beatles, na lista de maiores artistas de todos os tempos do Hot 100, fazendo dela a artista solo mais bem sucedida na história das paradas da Billboard. Ela também foi introduzida no Rock and Roll Hall of Fame no mesmo ano. Considerada uma das "25 mais poderosas mulheres do século passado" pela Time por ser uma figura influente na música contemporânea, Madonna é constantemente chamada de "Rainha do Pop" e é conhecida por estar constantemente reinventando sua música e imagem, e por manter um nível de autonomia dentro da indústria fonográfica. É a primeira artista pop feminina milionária, com uma fortuna estimada em mil quinhentos milhões de dólares.

in Wikipédia


Madonna - La Isla Bonita

Como puede ser verdad
Last night I dreamt of San Pedro
Just like I'd never gone, I knew the song
A young girl with eyes like the desert
It all seems like yesterday, not far away

Tropical the island breeze
All of nature wild and free
This is where I long to be
La isla bonita
And when the samba played
The sun would set so high
Ring through my ears and sting my eyes
Your Spanish lullaby

I fell in love with San Pedro
Warm wind carried on the sea, he called to me
Te dijo te amo
I prayed that the days would last
They went so fast

Tropical the island breeze
All of nature wild and free
This is where I long to be
La isla bonita
And when the samba played
The sun would set so high
Ring through my ears and sting my eyes
Your Spanish lullaby

I want to be where the sun warms the sky
When it's time for siesta you can watch them go by
Beautiful faces, no cares in this world
Where a girl loves a boy, and a boy loves a girl

Last night I dreamt of San Pedro
It all seems like yesterday, not far away

Tropical the island breeze
All of nature wild and free
This is where I long to be
La isla bonita
And when the samba played
The sun would set so high
Ring through my ears and sting my eyes
Your Spanish lullaby
Your Spanish lullaby

La la la la la la la
Te dijo te amo
La la la la la la la
El dijo que te ama

António Nobre nasceu há 146 anos


António Pereira Nobre (Porto, 16 de agosto de 1867 - Foz do Douro, 18 de março de 1900), mais conhecido como António Nobre, foi um poeta português cuja obra se insere nas correntes ultra-romântica, simbolista, decadentista e saudosista (interessada na ressurgência dos valores pátrios) da geração finissecular do século XIX português. A sua principal obra, (Paris, 1892), é marcada pela lamentação e nostalgia, imbuída de subjectivismo, mas simultaneamente suavizada pela presença de um fio de auto-ironia e com a rotura com a estrutura formal do género poético em que se insere, traduzida na utilização do discurso coloquial e na diversificação estrófica e rítmica dos poemas. Apesar da sua produção poética mostrar uma clara influência de Almeida Garrett e de Júlio Dinis, ela insere-se decididamente nos cânones do simbolismo francês. A sua principal contribuição para o simbolismo lusófono foi a introdução da alternância entre o vocabulário refinado dos simbolistas e um outro mais coloquial, reflexo da sua infância junto do povo nortenho. Faleceu com apenas 32 anos de idade, após uma prolongada luta contra a tuberculose pulmonar.


O Meu Cachimbo

Ó meu cachimbo! Amo-te imenso!
Tu, meu turíbudo sagrado!
Com que, bom Abade, incenso
A Abadia do meu passado.

Fumo? E ocorre-me à lembrança
Todo esse tempo que lá vai,
Quando fumava, ainda criança,
Ás escondidas do meu Pai.

Vejo passar a minha vida,
Como n'um grande cosmorama:
Homem feito, pallida Ermida,
Infante, pela mão da ama...

Por alta noite, ás horas mortas,
Quando não se ouve pio, ou voz,
Fecho os meus livros, fecho as portas
Para falar contigo a sós.

E a noite perde-se em cavaco,
Na Torre d'Anto, aonde eu moro!
Ali, metido no buraco,
Fumo e, a fumar, ás vezes... choro.

Chorando (penso e não o digo)
Os olhos fitos neste chão,
Que tu és leal, és meu amigo...
Os meus amigos onde estão?

Não sei. Trá-los-á o «nevoeiro»...
Os três, os íntimos, Aqueles,
Estão na Morte, no estrangeiro...
Dos mais não sei, perdi-me d'eles.

Morreram-me uns. Por eles peço
A Deus, quando está de maré:
E, ás noites, quando eu adormeço,
Fantasmas, vêm, pé ante pé...

Tristes, nostálgicos da cova,
Entram. Sorrio-lhes e falo...
Deixam-se estar na minha alcova,
Até se ouvir cantar o galo...

Outros, por esses cinco oceanos,
Por esse mundo erram, talvez...
Não me escreveis, há tantos anos!
Que será feito de vocês?

Hoje, delicias do abandono!
Vivo na paz, vivo no limbo:
Os meus amigos são o Outono,
O Mar e tu, ó meu Cachimbo!

Ah! quando for do meu enterro,
Quando eu partir gelado, enfim,
No meu caixão de mogno e ferro,
Quero que vás ao pé de mim.

Santa mulher que me tratares,
Quando em teus braços desfaleça,
Caso meus olhos não cerrares,
Embora! Que isto não te esqueça:

Coloca, sob a travesseira,
O meu cachimbo singular
E enche-o, solícita enfermeira,
Com Gold-Fly, para eu fumar...

Como passar a noite, amigo!
No Hotel da Cova sem conforto?
Assim, levando-te comigo,
Esquecer-me-ei de que estou morto...


in Só (1892) - António Nobre

Dorival Caymmi morreu há 5 anos

Dorival Caymmi (Salvador, 30 de abril de 1914 - Rio de Janeiro, 16 de agosto de 2008) foi um cantor, compositor, violonista, pintor e ator brasileiro.
Compôs inspirado pelos hábitos, costumes e as tradições do povo baiano. Tendo como forte influência a música negra, desenvolveu um estilo pessoal de compor e cantar, demonstrando espontaneidade nos versos, sensualidade e riqueza melódica. Morreu em 16 de agosto de 2008, aos 94 anos, em casa, às seis horas da manhã, por conta de insuficiência renal e falência múltipla dos órgãos, em consequência de um cancro renal  que possuía há 9 anos e o mantinha doente em casa desde dezembro de 2007. Poeta popular, compôs obras como Saudade de Bahia, Samba da minha Terra, Doralice, Marina, Modinha para Gabriela, Maracangalha, Saudade de Itapuã, O Dengo que a Nega Tem, Rosa Morena.
Filho de Durval Henrique Caymmi e Aurelina Soares Caymmi, era casado com Adelaide Tostes, a cantora Stella Maris. Todos os seus três filhos são também cantores: Dori Caymmi, Danilo Caymmi e Nana Caymmi.
   
Dorival Caymmi em 1938
   
Vida
Caymmi era descendente de italianos pelo lado paterno, as gerações da Bahia começaram com o seu bisavô, que chegou ao Brasil para trabalhar no reparo do Elevador Lacerda e cujo nome era grafado Caimmi. Ainda criança, iniciou sua atividade como músico, ouvindo parentes ao piano. Seu pai era funcionário público e músico amador, tocava, além de piano, violão e bandolim. A mãe, dona de casa, mestiça de portugueses e africanos, cantava apenas no lar. Ouvindo o fonógrafo e depois a vitrola, cresceu sua vontade de compor. Cantava, ainda menino, em um coro de igreja, como baixo-cantante. Com treze anos, interrompe os estudos e começa a trabalhar em uma redação de jornal O Imparcial, como auxiliar. Com o fechamento do jornal, em 1929, torna-se vendedor de bebidas. Em 1930 escreveu sua primeira música: 'No Sertão", e aos vinte anos estreou como cantor e violonista em programas da Rádio Clube da Bahia. Já em 1935, passou a apresentar o musical Caymmi e Suas Canções Praieiras. Com 22 anos, venceu, como compositor, o concurso de músicas de carnaval com o samba A Bahia também dá. Gilberto Martins, um diretor da Rádio Clube da Bahia, o incentiva a seguir uma carreira no sul do país. Em abril de 1938, aos 23 anos, Dorival, viaja de Ita (navio que cruza o Brasil do norte até o sul) para cidade do Rio de Janeiro, para conseguir um emprego como jornalista e realizar o curso preparatório de Direito. Com a ajuda de parentes e amigos, fez alguns pequenos trabalhos na imprensa, exercendo a profissão em O Jornal, do grupo Diários Associados, ainda assim, continuava a compor e a cantar. Conheceu, nessa época, Carlos Lacerda e Samuel Wainer.
Foi apresentado ao diretor da Rádio Tupi, e, em 24 de junho de 1938, estreou na rádio cantando duas composições, embora ainda sem contrato. Saiu-se bem como caloiro e iniciou a cantar dois dias por semana, além de participar do programa Dragão da Rua Larga. Neste programa, interpretou O Que é Que a Baiana Tem, composta em 1938. Com a canção, fez com que Carmen Miranda tivesse uma carreira no exterior, a partir do filme Banana da Terra, de 1938. Sua obra invoca principalmente a tragédia de negros e pescadores da Bahia: O Mar, História de Pescadores, É Doce Morrer no Mar, A Jangada Voltou Só, Canoeiro, Pescaria, entre outras. Filho de santo de Mãe Menininha do Gantois, para quem escreveu em 1972 a canção em sua homenagem: "Oração de Mãe Menininha", gravado por grandes nomes como Gal Costa e Maria Bethânia.
   
Obra
O Dorival é um génio. Se eu pensar em música brasileira, eu vou sempre pensar em Dorival Caymmi. Ele é uma pessoa incrivelmente sensível, uma criação incrível. Isso sem falar no pintor, porque o Dorival também é um grande pintor. Cquote2.svg
Nas composições de Caymmi (Maracangalha - 1956; Saudade de Bahia - 1957), a Bahia surge como um local exótico com um discurso típico que estabelecera-se nas primeiras décadas do século XX. Referências à cultura africana, à comida, às danças, à roupa, e, principalmente à religião. Com a Primeira Guerra Mundial, um lundu de autoria anónima, com o nome de "A Farofa", trata não tão somente do conflito como também de dendê e vatapá, na canção "O Vatapá". O compositor José Luís de Moraes, chamado Caninha, utilizou, ainda em 1921, o vocábulo balangandã, no samba "Quem vem atrás fecha a porta". A culinária baiana foi consagrada no maxixe "Cristo nasceu na Bahia", lançado em 1926. No final da década de 1920, é associado à Bahia a mulher que ginga, rebola, requebra, remexe e mexe as cadeiras quando está sambando, o que surpreende na linguística, tendo em vista que o autor não era nativo do Brasil. O primeiro grande sucesso O que é que a baiana tem? cantada por Carmen Miranda em 1939 não só marca o começo da carreira internacional da Pequena Notável vestida de baiana, mas influenciou também a música popular dentro do Brasil, tornou-se conhecida a ponto de ser imitada e parodiada, como no choro "O que é que tem a baiana" de Pedro Caetano e Joel de Almeida ou na canção "A baiana diz que tem" de Raul Torres. Apesar das produções anteriores, as composições de Caymmi são as mais lembradas sobre a cultura baiana.
Cquote1.svg Eu escrevi 400 canções e Dorival Caymmi 70. Mas ele tem 70 canções perfeitas e eu não. Cquote2.svg


quinta-feira, agosto 15, 2013

Napoleão Bonaparte nasceu há 244 anos

O primeiro-cônsul Napoleão cruzando os Alpes na passagem de Grande São Bernardo, por Jacques-Louis David, 1800, no Kunsthistorisches Museum

Napoleão Bonaparte (em francês: Napoléon Bonaparte, nascido Napoleone di Buonaparte; Ajaccio, 15 de agosto de 1769 - Santa Helena, 5 de maio de 1821) foi um líder político e militar durante os últimos estágios da Revolução Francesa. Adotando o nome de Napoleão I, foi imperador da França de 18 de maio de 1804 a 6 de abril de 1814, posição que voltou a ocupar, por poucos meses, em 1815 (20 de março a 22 de junho). A sua reforma legal, o Código Napoleónico, teve uma grande influência na legislação de vários países. Através das guerras napoleónicas, ele foi responsável por estabelecer a hegemonia francesa na maior parte da Europa.
Napoleão nasceu em Córsega, filho de pais com ascendência da nobreza italiana e foi preparado para oficial de artilharia, na França continental. Em 2011, um exame de DNA de costeletas de Napoleão que eram guardadas em relicário confirmou a origem caucasiana de Napoleão desmentindo uma possível ascendência árabe do imperador.
Bonaparte ganhou destaque no âmbito da Primeira República Francesa e liderou com sucesso campanhas contra a Primeira Coligação e a Segunda Coligação. Em 1799, liderou um golpe de Estado e instalou-se como primeiro cônsul. Cinco anos depois, o senado francês proclamou-o Imperador. Na primeira década do século XIX, o império francês, sob comando de Napoleão envolveu-se numa série de conflitos com todas as grandes potências europeias, as Guerras Napoleónicas. Após uma sequência de vitórias, a França garantiu uma posição dominante na Europa continental e Napoleão manteve a esfera de influência da França, através da formação de amplas alianças e a nomeação de amigos e familiares para governar os outros países europeus como dependentes da França. As campanhas de Napoleão são até hoje estudadas nas academias militares de quase todo o mundo.

Hoje é o dia da Dormição de Maria, a Mãe de Jesus...

A morte da Virgem - Caravaggio (1606) - Museu do Louvre

A Assunção da Virgem Maria , informalmente conhecido apenas por A Assunção, de acordo com as crenças da Igreja Católica Romana, da Igreja Ortodoxa, das Igrejas Ortodoxas Orientais e partes do Anglicanismo, foi a assunção do corpo da Virgem Maria no Céu ao final de sua vida terrestre.
O catolicismo romano ensina como um dogma que a Virgem Maria "tendo completado o curso de sua vida terrestre, foi assumida, de corpo e alma, na glória celeste". Esta doutrina foi definida dogmaticamente pelo papa Pio XII em 1 de novembro de 1950 na constituição apostólica Munificentissimus Deus dentro do exercício da infalibilidade papal. Ainda que as Igrejas Católica e Ortodoxa acreditem na Dormição de Maria, que é o mesmo que a Assunção, a morte de Maria não foi definida dogmaticamente.
Em Munificentissimus Deus (item 39), Pio XII aponta para o Génesis (Génesis 3:15) como o apoio nas escrituras para o dogma, destacando a vitória de Maria sobre o pecado e sobre a morte, como também aparece em I Coríntios 15:54 :: "então se cumprirá a palavra que está escrita: Tragada foi a morte na vitória".
Nas igrejas fieis, a Assunção é uma festa maior, geralmente celebrada em 15 de agosto.

Ícone da Dormição de Maria

A festa católica romana da Assunção é celebrada em 15 de agosto enquanto que os ortodoxos e católicos orientais celebram a Dormição de Maria (a Mãe de Deus "indo dormir") na mesma data, mas precedido de um período de 14 dias de jejum. Os ortodoxos acreditam que Maria teria tido uma morte natural, que sua alma foi recebida por Cristo após a morte, que seu corpo foi ressuscitado no terceiro dia após a morte (depois do túmulo ter sido encontrado vazio) e que ela foi corporalmente elevada aos céus numa antecipação da ressurreição dos mortos geral. "...a tradição ortodoxa é clara e firme sobre o ponto central [da Dormição]: a Santa Virgem passou, como seu Filho, pela morte física, mas seu corpo - como o d'Ele - foi posteriormente ressuscitado dos mortos e ela foi elevada ao céu, de corpo e, também, alma. Ela passou para além da morte e o julgamento, e vive plenamente na era que está por vir. A ressurreição do corpo... foi, no caso dela, antecipada e já é um fato consumado. Isto não significa, porém, que ela teria se desassociado do resto da humanidade e se colocado numa categoria diferente: pois todos nós esperamos compartilhar um dia desta mesma glória da ressurreição dos corpos que ela já usufrui".
Muitos católicos também acreditam que Maria primeiro morreu antes de ser assumida, mas eles acrescentam que ela foi milagrosamente ressuscitada antes do evento, enquanto que outros acreditam que ela foi assumida com seu corpo ao céu antes de morrer. Como já foi explicado, ambas as crenças são aceitáveis do ponto de vista da doutrina católica. Os católicos orientais, por exemplo, celebram a festa como "Dormição". Muitos teólogos notam como forma de comparação que, para a Igreja Católica, a Assunção foi dogmaticamente definida, enquanto que para os ortodoxos, a Dormição é menos dogmática e mais litúrgica e misticamente definida. Esta diferença é resultado de um padrão maior em ambas as tradições, pelo qual as doutrinas católicas geralmente são dogmaticamente definidas - em parte pela estrutura centralizada da Igreja Católica - enquanto que na Ortodoxia, muitas doutrinas tem uma carga menos "autoritativa".

Hoje é o aniversário do Santo da Igreja Católica que mais rapidamente foi canonizado

Santo António de Lisboa, também conhecido como Santo António de Pádua, (Lisboa, 15 de agosto de 1191-1195 ? - Pádua, 13 de junho de 1231), de sobrenome incerto mas batizado como Fernando, foi um Doutor da Igreja que viveu na viragem dos séculos XII e XIII.
Primeiramente foi frade agostiniano, no Convento de São Vicente de Fora, em Lisboa, indo posteriormente para o Convento de Santa Cruz, em Coimbra, onde aprofundou os seus estudos religiosos através da leitura da Bíblia e da literatura patrística, científica e clássica. Tornou-se franciscano em 1220 e viajou muito, vivendo inicialmente em Portugal, depois na Itália e na França. No ano de 1221 fez parte do Capítulo Geral da Ordem de Assis, a convite do próprio Francisco, o fundador, que o convidou também a pregar contra os albigenses em França. Foi transferido depois para Bolonha e de seguida para Pádua, onde morreu aos 36 (ou 40) anos.
A sua fama de santidade levou-o a ser canonizado pela Igreja Católica pouco depois de falecer, distinguindo-se como teólogo, místico, asceta e sobretudo como notável orador e grande taumaturgo. Santo António de Lisboa é também tido como um dos intelectuais mais notáveis de Portugal do período pré-universitário. Tinha grande cultura, documentada pela coletânea de sermões escritos que deixou, onde fica evidente que estava familiarizado tanto com a literatura religiosa como com diversos aspetos das ciências profanas, referenciando-se em autoridades clássicas como Plínio, o Velho, Cícero, Séneca, Boécio, Galeno e Aristóteles, entre muitas outras. O seu grande saber tornou-o uma das mais respeitadas figuras da Igreja Católica do seu tempo. Lecionou em universidades italianas e francesas e foi o primeiro Doutor da Igreja franciscano. São Boaventura disse que ele possuía a ciência dos anjos. Hoje é visto como um dos grandes santos do Catolicismo, recebendo larga veneração e sendo o centro de rico folclore.

Boas notícias para a Universidade de Coimbra...!

Coimbra entra no ranking mundial das 500 melhores universidades
Andreia Sanches - 15.08.2013

Lisboa melhora classificação. Portugal passa a ter quatro universidades no Ranking de Xangai, “o mais influente e badalado” do mundo

A Universidade de Coimbra aparece pela primeira vez no ranking nesta edição de 2013

A Universidade de Coimbra entra pela primeira vez num dos mais conhecidos rankings de universidades do mundo. A Universidade de Lisboa (antiga “Clássica” que, entretanto se fundiu com a Técnica) sobe na classificação. A Universidade do Porto e a Técnica de Lisboa mantêm as suas posições, com a do Porto à frente. O Ranking de Xangai 2013 acaba de ser divulgado.
Como lhe chama António Nóvoa, o ex-reitor da Universidade de Lisboa, este “é de longe o mais influente e badalado” ranking de universidades, apesar de todas a críticas que lhes são feitas.
A edição de 2013 pode ser consultada no site http://www.shanghairanking.com/. O topo é, como sempre, dominado pelas universidades norte-americanas, com as universidades de Harvard, Stanford e da Califórnia nos três primeiros lugares. O Massachusetts Institute of Technology (MIT) desceu uma posição em relação a 2012 e é agora quarto. A Universidade de Cambridge é a primeira europeia a aparecer - em 5.º lugar.
Até à edição de 2011, havia no ranking das 500 melhores do mundo apenas duas universidades portuguesas: Porto e Lisboa. Em 2012, entrou também a Técnica de Lisboa. Para este ano, António Nóvoa resume assim os dados mais significativos para Portugal: “A entrada, pela primeira vez, de Coimbra, e a subida, muito significativa, de Lisboa.”
A tabela publicada só discrimina as posições das instituições até ao lugar 100. A partir daí coloca-as em grandes intervalos. A Universidade do Porto e a Universidade de Lisboa aparecem ambas nas posições 301-400 (no ano passado o Porto já ocupava essa posição mas Lisboa estava no patamar abaixo, no 401-500).

A Universidade de Coimbra e Universidade Técnica de Lisboa estão ambas nos lugares que compreendem o intervalo 401-500. Dentro de cada intervalo as universidades de um mesmo país aparecem por ordem alfabética, explica Nóvoa.

O recém eleito reitor da Universidade de Lisboa, que agora integra a Técnica, congratula-se com a melhoria do desempenho da universidade lisboeta e espera que "o orçamento de Estado acompanhe esta melhoria".

António Cruz Serra diz também que acredita que a universidade que resulta da fusão da "Clássica" e da Técnica vai subir, na próxima edição, mais de cem lugares na tabela e que "deverá ficar acima da melhor universidade espanhola". Isto porque "o ranking contabiliza o conjunto dos investigadores" das duas instituições. "São boas notícias para o país."

O reitor da Universidade de Coimbra, João Gabriel Silva, afirma, por seu lado, que a entrada no ranking era esperada, mais dia, menos dia, e que esta é uma óptima notícia para a instituição. “Era o único grande ranking internacional em que não estávamos presentes.”
Aproveita também para dar os parabéns à  “Clássica” de Lisboa, pela melhoria do desempenho. E diz que estes dois factos - a entrada de Coimbra na lista e a melhoria de Lisboa - são ainda mais significativos quando o país atravessa “tantas dificuldades”.
Deixa, contudo, um alerta: estes rankings resultam do trabalho feito pelas instituições há alguns anos. “Os efeitos dos cortes orçamentais impostos às universidades ainda não se reflectem aqui.” Dá um exemplo: um dos indicadores do Ranking de Xangai é o número de citações de artigos científicos de investigadores das universidades. O que significa que os artigos são publicados e só ao fim de alguns anos reúnem um número significativo de citações. Quanto mais artigos publicados, maior a probabilidade de haver um número relevante de citações. Ora com a redução de financiamento que se tem imposto ao ensino superior, há o sério risco de se fazer menos investigação e publicar-se menos.
Em Coimbra, nos últimos três anos, o corte no financiamento público foi de cerca de 30%, diz o reitor. “E todas as instituições são tratadas por igual, independentemente dos resultados que têm. Se toda a administração pública tivesse sofrido cortes desta ordem já estávamos a pagar a dívida pública e não a aumentá-la”, afirma, lembrando que, na verdade, os cortes começaram ainda em 2005, só que não só não eram tão “violentos”, como nessa altura ainda era possível encontrar fontes de receita nos contratos com empresas. Hoje, muitas empresas estão mais preocupadas em sobreviver, nota Gabriel Silva, do que em financiar projectos.

Como funciona o ranking
O Ranking de Xangai começou a ser publicado em 2003 pela Universidade Jiao Tong de Xanhai, China (no intervalo 151-200), e é actualizado anualmente. Tem tal influência internacional que muitas universidades se preocupam em adoptar estratégias pensadas neste ranking e no que ele avalia.
Os avaliadores baseiam-se na análise de seis indicadores: número de alunos e professores que receberam o Prémio Nobel ou Fields Medals; número de pesquisadores citados em 21 áreas de investigação das Ciências da Vida, da medicina, física, engenharia e ciências sociais; artigos publicados na Nature e na Science; artigos internacionalmente referenciados; desempenho académico per capita.
Muitos têm questionado, contudo, a forma como os dados são recolhidos e convertidos em pontuação. Certo é que todos os anos mais de mil universidades são analisadas. E no ranking só entram as 500 que melhor se saem.

in Público - ler notíca

NOTA: finalmente alguma justiça e a Universidade de Coimbra entra no único ranking que lhe faltava...!



(imagem daqui)

A Batalha de Roncesvales, que deu origem à Canção de Rolando, foi há 1235 anos...

Batalha de Roncesvales: Carlos Magno junto ao corpo de Rolando (iluminura de Jean Fouquet, "Grandes Chroniques de France", 1455-1460)

A Batalha de Roncesvales foi uma batalha, travada em 15 de agosto de 778, na qual a retaguarda do exército do rei franco (e Imperador) Carlos Magno foi dizimada por um ataque de guerreiros vascões. O confronto ocorreu próximo da localidade de Roncesvales (Roncesvalles em castelhano, Roncevaux em francês, Orreaga em basco), localizada em Navarra, próximo da atual fronteira entre Espanha e França.
Entre os francos mortos na batalha figurava Rolando, prefeito da marca da Bretanha e comandante da retaguarda de Carlos Magno. Esse facto é conhecido através da Vita Caroli Magni, a biografia de Carlos Magno, escrita por Eginhardo por volta de 830. Essa biografia e os Anais Reais carolíngios são as únicas fontes documentais contemporâneas da batalha.
Ao longo da Idade Média, a batalha de Roncesvales foi objeto de recriações literárias por parte de jograis e poetas. Nessas obras o exército que ataca os guerreiros francos já não é composto por vascões, mas sim por mouros muçulmanos, o que se explica pelo contexto em que foram escritas, em plena época da Reconquista e das Cruzadas. A mais antiga das obras a referir-se à batalha é A Canção de Rolando, uma canção de gesta escrita em francês antigo, por volta de 1100.


I

Carles li reis, nostre emper[er]e magnes
Set anz tuz pleins ad estet en Espaigne:
Tresqu’en la mer cunquist la tere altaigne.
N’i ad castel ki devant lui remaigne;
Mur ne citet n’i est remes a fraindre,
Fors Sarraguce, ki est en une muntaigne.
Li reis Marsilie la tient, ki Deu nen aimet;
Mahumet sert e Apollin recleimet:
Nes poet guarder que mals ne l’i ateignet.


II

Li reis Marsilie esteit en Sarraguce.
Alez en est en un verger suz l’umbre;
Sur un perrun de marbre bloi se culchet,
Envirun lui plus de vint milie humes.
Il en apelet e ses dux e ses cuntes:
« Oëz, seignurs, quel pecchet nus encumbret:
Li emper[er]es Carles de France dulce
En cest païs nos est venuz cunfundre.
Jo nen ai ost qui bataille li dunne,
Ne n’ai tel gent ki la sue derumpet.
Cunseilez mei cume mi savie hume,
Si m(e) guarisez e de mort et de hunte. »
N’i ad paien ki un sul mot respundet,
Fors Blancandrins de Castel de Valfunde.


NOTA: tradução, para o atual francês:

I
Le roi Charles, notre empereur, le Grand, sept ans tout pleins est resté dans l’Espagne: jusqu’à la mer il a conquis la terre hautaine. Plus un château qui devant lui résiste, plus une muraille à forcer, plus une cité, hormis Saragosse, qui est dans une montagne. Le roi Marsile la tient, qui n’aime pas Dieu. C’est Mahomet qu’il sert, Apollin qu’il prie. Il ne peut pas s’en garder: le malheur l’atteindra.

II
Le roi Marsile est à Saragosse. Il s’en est allé dans un verger, sous l’ombre. Sur un perron de marbre bleu il se couche; autour de lui, ils sont plus de vingt mille. Il appelle et ses ducs et ses comtes: « Entendez, seigneurs, quel fléau nous frappe. L’empereur Charles de douce France est venu dans ce pays pour nous confondre. Je n’ai point d’armée qui lui donne la bataille; ma gent n’est pas de force à rompre la sienne. Conseillez-moi, vous, mes hommes sages, et gardez-moi et de mort et de honte!» Il n’est païen qui réponde un seul mot, sinon Blancandrin, du château de Val-Fonde.

Música para celebrar o verão...


quarta-feira, agosto 14, 2013

Enzo Ferrari morreu há 25 anos

Enzo Anselmo Ferrari (Módena, Itália, 18 de fevereiro de 1898 - Maranello, 14 de agosto de 1988) foi o fundador da Scuderia Ferrari e da fábrica de automóveis Ferrari.
Apaixonou-se pelo desporto automóvel com apenas dez anos, quando visitou o autódromo de Bolonha. Enzo Ferrari trabalhou como mecânico até ao início da I Guerra Mundial, altura em que entrou na Contruzioni Mecaniche National, como piloto de testes. Aos 21 anos tentou trabalhar na Fiat, mas foi recusado. Pouco depois ingressou na Alfa Romeo, mas desta vez como piloto. Criou a Scuderia Ferrari no ano de 1925, em Módena, mas durante a II Guerra Mundial viu-se obrigado a transferir a fábrica de automóveis para Maranello, a dezoito quilómetros de Módena. Depois da II Guerra Mundial, a Ferrari ganhou dois títulos mundiais em 1952 e 1953.
Alfredino Ferrari, filho de Enzo, morreu em 1956, aos 26 anos, sofrendo de distrofia muscular progressiva, o que fez com que se tornasse uma pessoa triste e amarga. Desde então Enzo nunca mais pisou uma pista de corrida e passou a usar os inseparáveis óculos escuros. Autodidata em mecânica, recebeu em 1960, da Universidade de Bolonha, o título de Doutor "honoris causa" em engenharia, e mais tarde, em física. O governo italiano deu-lhe o título de Comendador. Enzo Ferrari morreu em Maranello com 90 anos, tendo, durante o período em que viveu, a sua equipa obtido 19 vitórias nas 24 Horas de Le Mans e nove títulos na Fórmula 1.

Notícia sobre mais um velho democrata de longa data...

"Enforquem-se", aconselha Mugabe aos que não aceitam a sua vitória


Presidente do Zimbabwe lança violento ataque à oposição que tenta anular nos tribunais as presidenciais de 31 de julho

Mugabe sobre a oposição: "Mesmo que morram, nem os cães irão comer a sua carne”


Ao seu melhor e mais clássico estilo agressivo, o Presidente do Zimbabwe Robert Mugabe aproveitou o discurso do dia dos Heróis, esta segunda-feira para atacar a oposição que contesta a legalidade da sua folgada vitória nas presidenciais de 31 de julho “Aqueles que perderam as eleições podem-se suicidar se quiserem. Mesmo que morram, nem os cães irão comer a sua carne”.
“Nunca iremos abdicar da nossa vitória”, continuou Mugabe, “os que não tiverem estômago para aceitar isto, que se vão enforcar”. Mugabe soma 89 anos de vida, 33 de poder e prepara-se para assumir mais um mandato de cinco anos, depois de um escrutínio que a oposição considerou fraudulento.
O seu adversário, o primeiro-ministro Morgan Tsvangirai, apresentou na passada sexta-feira um recurso nos tribunais para tentar invalidar a eleição presidencial, argumentando que as listas eleitorais tinham sido manipuladas para favorecer a vitória de Mugabe. Este foi eleito à primeira volta com 61% dos votos contra os 34% de Tsvangirai.
“Tudo aquilo que eu vejo”, disse Tsvangirai num comunicado, “é uma nação de luto por causa da audácia de tão poucos que conseguira roubar a tantos”.
“Os ladrões deixaram um grande número de provas nos locais do crime”, continuou o líder do Movimento para a Mudança. Provas essas que agora apresentou à justiça para tentar anular a eleição.
“Iremos servir-lhe a democracia num prato”, respondeu Mugabe. “É pegar ou largar”.



NOTA: este senhor, que destruiu a economia local, a moeda do país, as infraestruturas produtivas, os seus adversários, vem agora preparar-se para mais cinco anos de puro terror para o seu país. Para quem o não conhece, aqui ficam, como exemplo significativo do que é capaz, cópias de alguns exemplares de notas do Dólar do Zimbabwe, hoje curiosamente inexistente: