quarta-feira, maio 12, 2021

O Irmão Roger, fundador da Comunidade de Taizé, nasceu há 106 anos...

    
Frère Roger, de son nom d'état civil Roger Schutz, né le 12 mai 1915 à Provence (Vaud, Suisse) et mort le 16 août 2005 à Taizé (Saône-et-Loire, France) est le fondateur de la communauté de Taizé.
   
Roger Schutz est le dernier des neuf enfants du pasteur protestant originaire de Bachs (Suisse), Karl Ulrich Schütz, et Amélie Henriette Schütz-Marsauche, une protestante française originaire de Bourgogne.
Il naît et passe son enfance et sa jeunesse à Provence où son père est pasteur de la paroisse. De 1937 à 1940, Roger étudie la théologie réformée à Strasbourg et à Lausanne.
En 1940, à vingt-cinq ans, il décide d'aller partager en France le sort de ce pays occupé. «De Genève, je suis parti à bicyclette pour la France, cherchant une maison où prier, où accueillir et où il y aurait un jour cette vie de communauté.»
C'est à Taizé, un petit village de Bourgogne où les habitants l'accueillent chaleureusement, qu'il choisit de vivre. Au début de la guerre il accueille des dizaines de réfugiés juifs avec sa sœur Geneviève. En 1942 il rentre en Suisse et apprend qu'il ne peut retourner à Taizé car il a été dénoncé. En 1944 il retourne à Taizé et vient en aide aux prisonniers de guerre allemands.
«Dans ma jeunesse, j'étais étonné de voir des chrétiens qui, tout en se référant à un Dieu d'amour, perdaient tant d'énergie à justifier des oppositions. Et je me disais: pour communiquer le Christ, y a-t-il réalité plus transparente qu'une vie donnée, où jour après jour la réconciliation s'accomplit dans le concret ? Alors j'ai pensé qu'il était essentiel de créer une communauté avec des hommes décidés à donner toute leur vie et qui cherchent à se réconcilier toujours.»
Au fil des ans se développe la communauté de Taizé. En 1949, ils sont sept hommes à s'engager pour la vie dans la chasteté. Peu à peu d'autres compagnons se joignent à frère Roger: la communauté se compose à l'heure actuelle d'une centaine de frères venant d'une trentaine de nations et qui sont catholiques et de diverses origines évangéliques. À partir des années 1950, certains frères allèrent vivre en des lieux défavorisés pour se tenir aux côtés de ceux qui souffrent. Ils sont aujourd'hui au Brésil, au Sénégal, au Bangladesh, en Corée du Sud. La communauté n'accepte pour elle-même aucun don et cadeau. Les frères gagnent leur vie par leur travail. Leurs héritages personnels, ils les donnent aux plus démunis.
La confiance que témoigne au fondateur de Taizé le pape Jean XXIII joue un rôle important dans l'histoire de frère Roger. «Ah! Taizé, ce petit printemps!» dira un jour Jean XXIII en accueillant frère Roger. Des mots que Jean-Paul II reprendra lors de sa visite à Taizé le 5 octobre 1986, ajoutant: «On passe à Taizé comme on passe près d'une source » Invité par Jean XXIII, frère Roger vivra à Rome avec quelques frères de sa communauté tout le concile Vatican II.
   
Au milieu des années 1960, frère Roger, conscient des mutations profondes qui travaillent la société, demande aux frères de la communauté de se préparer à comprendre les jeunes, de les écouter. Frère François de Taizé écrivait, dans La Croix du 2 septembre 2005: «Déjà avant l’éclatement de 1968, il a senti venir cette rupture: dès 1966 il nous demandait de nous préparer à accueillir particulièrement des jeunes et d’imaginer quelle adaptation réclamerait cet accueil.» Frère Roger lui-même pratiquera cette écoute chaque soir dans l'église de la réconciliation. Les jeunes ont commencé à se rendre à Taizé dès la fin des années cinquante et n'ont cessé d'augmenter en nombre. Ils participent à des rencontres qui vont d'un dimanche à l'autre. Environ cent mille jeunes séjournent à Taizé chaque année.
À partir de 1962, des frères et des jeunes, envoyés par Taizé, n'ont cessé de se rendre dans les pays d'Europe de l'Est, dans la plus grande discrétion pour ne pas compromettre ceux qu'ils soutenaient.
De 1962 à 1989, frère Roger lui-même a visité la plupart des pays d’Europe de l’Est, parfois pour des rencontres de jeunes, autorisées mais très surveillées, parfois pour de simples visites, sans possibilité de parler en public («Je me tairai avec vous», disait-il aux chrétiens de ces pays).
Frère Roger voyagera aussi à travers le monde, parfois pour vivre simplement parmi les pauvres (Calcutta, mer de Chine, un bidonville de Nairobi, le Sahel, d'où il écrira à chaque séjour une lettre adressée aux jeunes, parfois pour animer des rencontres qui font partie d'un « pèlerinage de confiance à travers la terre » : Madras (Inde), Manille (Philippines), Johannesbourg (Afrique du Sud), U.S.A., Canada, Chili. Son objectif: encourager les jeunes à être porteurs de confiance et de réconciliation là où ils vivent, unissant dans leur existence vie intérieure et solidarité humaine.
Au lendemain de sa mort, Bruno Frappat écrivait dans La Croix (27-28 août 2005) : «Frère Roger, sans doute, aura été l’un des plus immenses de nos contemporains. (...) Pas un fondateur d’empire. Pas un potentat de l’industrie ou du commerce. Pas un vaniteux de la notoriété médiatique. Pas un opulent du patrimoine et des biens fugitifs. Il n’a rien laissé de concret, de matériel, de palpable, de négociable. Il a fondé une parcelle d’humanité. Comme réinventé une manière d’être humain. Avec les mots de tous.»
  
D'origine protestante, frère Roger Schutz s'est, au cours des années, rapproché de Rome et de la foi catholique, prenant ses distances avec la Fédération protestante de France et plus encore avec l’ecclésiologie protestante, se prononçant notamment en faveur du célibat des prêtres et d’un ministère universel du pape. En 1980, lors d’une rencontre européenne de jeunes à Rome, en présence du pape Jean-Paul II, il affirma publiquement en ces termes, dans la basilique Saint-Pierre : «J’ai trouvé ma propre identité de chrétien en réconciliant en moi-même la foi de mes origines avec le mystère de la foi catholique, sans rupture de communion avec quiconque
Cette évolution et, plus encore, la révélation de l’ordination comme prêtre catholique du frère Max Thurian en 1987, restée cachée pendant un an, ont semé le doute et provoqué de fortes tensions avec le protestantisme français. L'affaire Max Thurian « demeure une blessure, voire un traumatisme indépassable » pour certains protestants français qui «considèrent que Taizé s’est définitivement catholicisé» et ne peut plus être un «moteur de l’œcuménisme».
Jean-Claude Escaffit et Moïz Rasiwala rapportent, par ailleurs, le «trouble profond» ressenti par le fondateur de Taizé en apprenant l'ordination au sacerdoce catholique de Max Thurian, qui lui aurait été annoncée par lettre une semaine après, dans la perspective des conséquences désastreuses que cela pouvait avoir sur les relations œcuméniques. Par ailleurs, les auteurs affirment que Frère Roger, «à l'instar de tous les frères de Taizé», quelle que soit leur confession, communiait ouvertement et officiellement à l'eucharistie catholique, depuis 1972, date de l'engagement du premier frère catholique dans la communauté.
En 2006, l'historien Yves Chiron, proche des catholiques traditionalistes, a affirmé qu'il se serait converti au catholicisme en 1972 en compagnie de son bras droit, Max Thurian, et la profession de foi catholique aurait été reçue alors par l'évêque d'Autun, MgrArmand Le Bourgeois, sans que cela soit annoncé publiquement. Ceci a été démenti par frère Alois, successeur de frère Roger. Celui-ci explique qu'il n'y a pas de conversion à proprement parler ni de rupture avec ses origines mais une volonté de rapprochement tandis que le pasteur Gill Daudé, responsable du service des relations œcuméniques de la Fédération protestante de France parle lui de démarche de dépassement des clivages confessionnels. MgrGérard Daucourt, membre du Conseil pontifical pour l'unité des chrétiens, indique pour sa part que frère Roger n'a pas triché «en cachant une conversion au catholicisme au sens où on l’entend habituellement». Il «partageait la foi catholique dans le ministère et dans l’Eucharistie», «il vénérait la Vierge Marie» et espérait «une proche restauration de l’unité visible entre tous les chrétiens», mais en voulant «vivre cela sans rupture avec quiconque».
    
       
Le 16 août 2005, alors qu'il participait comme tous les soirs de l'année à la prière commune avec plusieurs milliers de jeunes pèlerins présents à Taizé durant les Journées mondiales de la jeunesse 2005 qui se déroulaient à Cologne, le frère Roger, qui a alors quatre-vingt-dix ans, est poignardé mortellement par Luminita Solcan, une déséquilibrée âgée de trente-six ans qui avait réussi à s'introduire au milieu du chœur des Frères.
Ses funérailles se déroulent le 23 août 2005 en l'église de la Réconciliation de Taizé en compagnie des membres de la communauté de Taizé et de personnalités politiques et religieuses parmi lesquelles Horst Köhler, président de l'Allemagne, Nicolas Sarkozy, ministre français de l'Intérieur et ministre chargé des cultes, le pasteur Jean-Arnold de Clermont, président du Conseil de la Fédération protestante de France, l'évêque luthérien Wolfgang Huber, président de l'Église évangélique en Allemagne, l'archiprêtre Mikhail Gundyaev, représentant du Patriarcat orthodoxe de Moscou, en présence de plus de douze mille personnes.
Au cours de la messe concélébrée par le cardinal Walter Kasper, président du Conseil pontifical pour l'unité des chrétiens, et quatre prêtres de Taizé, celui-ci a lu un message du pape Benoît XVI accordant sa bénédiction apostolique.
Le frère Roger est inhumé dans le cimetière du village. Sa succession à la tête de la communauté est assurée par frère Aloïs, catholique d'origine allemande, désigné par frère Roger en personne quelques années auparavant.
      
   

Jason Biggs fez hoje 43 anos

  
Jason Matthew Biggs (Pompton Plains, 12 de maio de 1978) é um ator americano que obteve fama em 1999 quando interpretou Jim Levenstein no filme American Pie.
   
Carreira
Biggs começou a atuar com cinco anos. Em 1991, estreou na televisão com uma passagem curta pelo série Drexell's Class da Fox Network. Ele também fez um especial da HBO, The Fotis Sevastakis Story, entretanto devido a diversos fatores, nunca chegou ir para o ar. No mesmo ano, Biggs estreou na Broadway com Conversations with My Father, o que o ajudou lhe abrir o caminho para que  participasse na telenovela diurna, As the World Turns. Foi nomeado para o Emmy de "melhor ator jovem" pelo seu papel na novela.
Biggs estudou na New York University briefly entre 1996–1997, mas logo voltou a atuar e logo  reapareceria em outra série de televisão, em 1997 Camp Stories. Ele passou a fazer American Pie, que se tornou um fenómeno internacional. Depois disso, Biggs estrelou em filmes como Loser em 2000. Entre 2004 e 2005, atuou como um judeu ortodoxo numa comédia de Daniel Glodfarb, Modern Orthodox. Em, 2006, Biggs apareceu no reality show da MTV denominado Blowin' Up com Jamie Kennedy e Stu Stone, sendo encarado como o antagonista pelo público do programa, criando uma certa rivalidade com Kennedy e Stone.
Em 2013, Biggs estava no elenco principal da série de comédia Orange Is the New Black, interpretando Larry Bloom.

Vida pessoal
Biggs tem brincado em entrevistas sobre o facto de que ele frequentemente interpretar, de forma explícita ou implícita, personagens judeus, como em American Pie, e ainda disse que é casado, Darren Silverman (de Saving Silverman); contudo, ele é católico.
  

Manuel Alegre faz hoje 85 anos!

 (imagem daqui)
   
Manuel Alegre de Melo Duarte (Águeda, 12 de maio de 1936) é um escritor e político português.

Filho de Francisco José de Faria e Melo Ferreira Duarte, que jogou na Académica e foi campeão de atletismo, e da sua mulher, Maria Manuela Alegre de Melo Duarte, a sua família tem referências na política - um dos seus ascendentes esteve nas revoltas contra D. Miguel I, tendo sido decapitado na Praça Nova do Porto - e no desporto - o próprio Manuel Alegre sagrou-se campeão nacional de natação e foi atleta internacional da Associação Académica de Coimbra nessa modalidade. A sua infância e juventude encontram-se retratadas no romance Alma (1995).
À excepção dos primeiros estudos, feitos em Águeda, frequentou diversos estabelecimentos de ensino: fez o primeiro ano do liceu no Passos Manuel, em Lisboa, no segundo esteve três meses como aluno interno no Colégio Almeida Garrett, no Cartaxo, seis meses no Colégio Castilho, em São João da Madeira, e depois foi para o Porto, concluindo os estudos secundários no Liceu Central Alexandre Herculano. Aí fundou, com José Augusto Seabra, o jornal Prelúdio.
Em 1956 entra na Faculdade de Direito da Universidade de Coimbra. Pouco depois entra nos grupos de oposição de estudantes ao Salazarismo por via de uma amiga sua. Torna-se militante do Partido Comunista Português em 1957, que viria a abandonar em 1968. É membro da Comissão da Academia quando esta apoia a candidatura de Humberto Delgado à Presidência da República, em 1958. Participou ainda na fundação do Círculo de Iniciação Teatral da Academia de Coimbra e foi actor do Teatro de Estudantes da Universidade de Coimbra, deslocando-se para actuar em Bruxelas (1958), Cabo Verde (1959) e Bristol (1960).
Em 1960 publica poemas nas revistas Briosa (que dirigiu), Vértice e Via Latina, participando ainda na colectânea A Poesia Útil e Poemas Livres, juntamente com Rui Namorado, Fernando Assis Pacheco e José Carlos Vasconcelos.
Em 1961 é chamado a cumprir serviço militar e assenta praça na Escola Prática de Infantaria, em Mafra, de onde sai, pouco depois, para a Ilha de São Miguel. Em 1962 é mobilizado para Angola, onde é preso pela PIDE, em 1963. Regressado a Portugal, é-lhe fixada residência em Coimbra. Em 1964 exila-se em Paris.
Chegado a Paris em julho de 1964, participa na Terceira Conferência e é eleito para um cargo na Direcção da Frente Patriótica de Libertação Nacional, presidida por Humberto Delgado. Isto dar-lhe-á a possibilidade de depor perante as Nações Unidas, como representante dessa organização, sobre a sua experiência em Angola, e contactar com os líderes dos movimentos africanos de libertação, como Agostinho Neto, Eduardo Mondlane, Samora Machel, Amílcar Cabral, Mário Pinto de Andrade e Aquino de Bragança. Em 1964 parte para o exílio, em Argel, onde é locutor da emissora de rádio A Voz da Liberdade.
Nessa emissora difunde conteúdos contra o regime anti-democrático português. Entretanto os seus dois primeiros livros, Praça da Canção (1965) e O Canto e as Armas (1967), são apreendidos pela censura, mas cópias manuscritas ou dactilografadas circulam de mão em mão, clandestinamente. Poemas seus, cantados, entre outros, por Zeca Afonso e Adriano Correia de Oliveira, Manuel Freire e Luis Cília tornam-se emblemas da luta clandestina.
Em 1968, afasta-se do Partido Comunista Português para aderir à Acção Socialista Portuguesa.
Uma década depois de ter partido para Argel regressa a Portugal, onde chega a 2 de maio de 1974. Entra nos quadros da Radiodifusão Portuguesa, como director dos Serviços Recreativos e Culturais, e é um dos fundadores (com Piteira Santos, Nuno Bragança e outros) dos Centros Populares 25 de Abril, uma organização que pretendia um papel cívico, complementar ao dos partidos.
Ainda em 1974 adere ao Partido Socialista, de que foi dirigente nacional. Estreia-se como deputado na Assembleia Constituinte, em 1975. É deputado à Assembleia da República a partir de 1976, integrando também o I Governo Constitucional (de Mário Soares), primeiro como Secretário de Estado da Comunicação Social, depois como Secretário de Estado Adjunto do Primeiro-Ministro para os Assuntos Políticos. Também no Parlamento foi presidente da Comissão Parlamentar de Negócios Estrangeiros, vice-presidente da Delegação Parlamentar Portuguesa ao Conselho da Europa, vice-presidente do Grupo Parlamentar do PS e vice-presidente da Assembleia da República. Em 2004 foi candidato a secretário-geral do PS, perdendo para José Sócrates. Em 2006 foi candidato independente às eleições presidenciais, tendo obtido mais votos que Mário Soares, então candidato oficial do PS. Após essas eleições funda o Movimento de Intervenção e Cidadania. Em 2009 cessa o seu último mandato como deputado à Assembleia da República, após trinta e quatro anos no Parlamento. Mantém-se como membro do Conselho de Estado e das Ordens Honoríficas de Portugal. Em 2010 anuncia a sua candidatura às es eleições presidenciais de 2011, conseguindo o apoio do PS, do BE, bem como dos dirigentes do MIC.
No total foi deputado 34 anos. Reforma-se após deixar o parlamento. Aufere uma reforma de 3219,95€ (para a qual contaram os descontos efectuados como deputado), uma subvenção vitalícia superior a dois mil euros mensais. A sua reforma foi motivo de diversos boatos nos meios de comunicação social, que foram levados a Tribunal, culminando no pagamento a Manuel Alegre de uma indemnização no valor de quarenta mil euros, como compensação por danos morais em virtude de notícia, publicada em junho de 2006, no jornal diário Correio da Manhã, e que lhe imputava o recebimento de uma reforma superior a três mil euros por escassos meses de trabalho na RDP, esquecendo os mais de 30 anos em que Manuel Alegre descontou para a Caixa Geral de Aposentações enquanto deputado na Assembleia da República. Manuel Alegre ganhou os recursos em sede de tribunal de primeira instância, de novo na relação de Lisboa, e de novo em sede de Supremo Tribunal de Justiça. Acumula ainda uma subvenção vitalícia superior a dois mil euros mensais, aplicada a todos os titulares de cargos públicos com desempenhos superiores a 12 anos.
Casou duas vezes, primeiro com Isabel de Sousa Pires, de quem não teve filhos, e depois com Mafalda Maria de Campos Durão Ferreira (Lisboa, 13 de dezembro de 1947), de quem tem dois filhos e uma filha.
Além da actividade política, saliente-se o seu proeminente labor literário, quer como poeta, quer como ficcionista. Entre os seus inúmeros poemas musicados contam-se a Trova do vento que passa, cantada por Adriano Correia de Oliveira, Amália Rodrigues, entre muitos outros. Reconhecido além fronteiras, é o único autor português incluído na antologia Cent poemes sur l'exil, editada pela Liga dos Direitos do Homem, em França (1993). Em abril de 2010, a Universidade de Pádua, em Itália, inaugurou a Cátedra Manuel Alegre, destinada ao estudo da Língua, Literatura e Cultura Portuguesas. Pelo conjunto da sua obra recebeu, entre outros, o Prémio Pessoa (1999) e o Grande Prémio de Poesia da Associação Portuguesa de Escritores (1998). É sócio-correspondente da Classe de Letras da Academia das Ciências de Lisboa, eleito em 2005.
   
 
  
LIBERDADE

Sobre esta página escrevo
teu nome que no peito trago escrito
laranja verde limão
amargo e doce o teu nome.

Sobre esta página escrevo
o teu nome de muitos nomes feito água e fogo lenha vento
primavera pátria exílio.

Teu nome onde exilado habito e canto mais do que nome: navio
onde já fui marinheiro
naufragado no teu nome.

Sobre esta página escrevo o teu nome: tempestade.
E mais do que nome: sangue. Amor e morte. Navio.

Esta chama ateada no meu peito
por quem morro por quem vivo este nome rosa e cardo
por quem livre sou cativo.

Sobre esta página escrevo o
teu nome: liberdade.
   
  

in A Praça da Canção - Manuel Alegre (3ª Edição -1974)

 

Billy Duffy, guitarrista dos The Cult, faz hoje sessenta anos!

      
Billy Duffy (nascido William Henry Duffy, a 12 de maio de 1961, em Hulme, Manchester) é um guitarrista e compositor inglês, mais conhecido por ser membro integrante da banda britânica The Cult.
  
 

terça-feira, maio 11, 2021

O pintor Jean-Baptiste Carpeaux nasceu há 194 anos

Jean-Baptiste Carpeaux, Autoportrait, dit aussi Dernier autoportrait (1874), huile sur toile - Paris, Musée d'Orsay

Jean-Baptiste Carpeaux, né le , à Valenciennes et mort le , à Courbevoie, est un sculpteur, peintre et dessinateur français


La Jeune Fille à la coquille, à Valenciennes 

O baterista John Rutsey morreu há treze anos

   
John Howard Rutsey (Ontario, July 23, 1952 – Toronto, May 11, 2008) was a Canadian drummer, best known as a co-founding member of Rush, and performing on the band's debut album. John Rutsey left the band in 1974, due to musical differences and health problems with type 1 diabetes, and was replaced by Neil Peart. Rutsey's type 1 diabetes was believed to be a complicating factor in his death from a heart attack in 2008. Tape-recorded comments from Rutsey are heard in the 2010 documentary Rush: Beyond the Lighted Stage, and the DVD release includes two performances with him on drums.
  
 (...)
  
On May 11, 2008, Rutsey died in his sleep of an apparent heart attack, related to complications from diabetes. Rutsey's family wished to keep the funeral a private affair, although donations would be sent to the Juvenile Diabetes Research Foundation in Markham, Ontario.
 

 


O astrónomo Karl Schwarzschild morreu há 105 anos

  
Karl Schwarzschild (Frankfurt am Main, 9 de outubro de 1873 - Potsdam, 11 de maio de 1916) foi um astrónomo e físico alemão, um dos fundadores da moderna astrofísica.

Família
Karl era o mais velho de 6 irmãos; Alfred Schwarzschild, um artista, Hermann Schwarzschild, agricultor, Otto Schwarzschild, consultor financeiro, Robert Schwarzschild, um industrial e Klara Schwarzschild, que casou com o astrofísico e meteorologista suíço Robert Emden. O seu pai, Moisés Martin Schwarzschild, de quem teria herdado a capacidade de trabalhar duramente, foi ativo na comunidade de negócios da sua cidade, e a sua mãe, Henrietta Francisca Sabel, uma pessoa viva e calorosa de quem teria herdado os traços que formariam a sua personalidade. A sua grande família era conhecida por cultivar profundo interesse na arte e cultura. No entanto, Karl tornou-se o primeiro da família a seguir uma carreira na ciência.

Começo
Karl, que frequentou uma escola judaica até aos 11 anos de idade, era uma espécie de criança prodígio, pois o seu talento manifestou-se muito cedo, ao interessar-se por astronomia enquanto ainda estudava no Ginásio de Frankfurt. Nessa época economizou todo o dinheiro que podia para comprar os materiais necessários para construir o seu próprio telescópio para estudar o céu. O pai de Karl conheceu, através do seu interesse na música, o professor J. Epstein, que lecionava na Philanthropin Academy e tinha um observatório privado. A partir desta proximidade Karl fez amizade com o seu filho Paul Epstein que era 2 anos mais velho que ele e partilhava dos mesmos interesses astronómicos e aprendeu com ele a usar um telescópio, bem como princípios de matemática avançada.
Aos 16 anos Karl escreveu 2 artigos sobre a sua compreensão e domínio da mecânica celeste com foco nas órbitas de estrelas binárias e teve os seus trabalhos publicados na Sociedade Astronómica em 1890. De 1891 a 1893 Karl estudou na Universidade de Estrasburgo onde se concentrou em astronomia prática e recebeu um doutoramento na Universidade de Munique em 1896, com uma dissertação sobre a aplicação da teoria de Jules Henri Poincaré da rotação de corpos estelares (estabilidade do sistema solar). O seu orientador foi Hugo Von Seeliger, a quem mencionou diversas vezes ao longo de sua vida.

Início de carreira
Entre 1897 e 1899, Karl foi assistente no Observatório Von Kuffner, no distrito de Ottakring, em Viena, na Áustria. Foi contratado para a investigação e medição da magnitude aparente (brilho observado) de estrelas, usando placas fotográficas, realizando um trabalho de investigação em desvios geométricos do sistema óptico a partir do qual produziu uma fórmula para calcular a densidade óptica do material fotográfico. Esta fórmula foi especialmente importante para trabalhar com as medições fotográficas de intensidades fracas distantes (objetos astronómicos). O expoente desta fórmula é conhecido hoje como o Expoente de Schwarzschild.
No verão de 1899, tornou-se professor na Munich University depois de apresentar a sua tese intitulada “Contribuições para o tratado da fotometria de estrelas”, que construiu a partir do trabalho astronómico realizado no Observatório Von Kuffner. Escolhendo 367 estrelas para fazer suas medições, incluindo duas estrelas variáveis, verificou que a gama de variação das magnitudes medidas pelos seus métodos fotográficos foi muito maior do que o intervalo de variação de magnitude visual. Percebendo assim, corretamente, que isso se devia às mudanças na temperatura da superfície da estrela variável no meio de seu ciclo.
É interessante notar que em 1900, Karl já havia ponderado sobre a estrutura não-euclideana da geometria espacial e as suas ideias foram expostas na reunião da Germany Astronomy Society em Heidelberg. Neste mesmo ano, publicou um artigo em que deu um limite inferior para o raio (mensurável) da curvatura do espaço como 64 anos-luz (supondo um espaço hiperbólico) ou 1600 anos-luz (um espaço elíptico). Ao lidar com a pressão da radiação solar, assumiu que as caudas de cometas consistiam de partículas esféricas que atuam como refletores de luz. Assim, foi capaz de calcular o tamanho destas partículas. Ele soube instintivamente que a pressão da radiação solar tendia de alguma forma a superar a gravidade o que fazia as partículas não dispersarem a luz. Desta forma  deduziu que os diâmetros exatos das partículas variavam entre 0,07 e 1,5 mícrons.
Em 1902, foi nomeado professor na Göttinghen University e também diretor do seu Observatório. Em Göttinghen teve a oportunidade de trabalhar com algumas figuras significativas que estavam na Universidade, como os matemáticos David Hilbert, Felix Klein e Hermann Minkowski.
Karl estudou os fenómenos astrofísicos associados ao mecanismo de transporte de energias numa estrela por meio de radiação e produziu um importante papel no equilíbrio radioativo dentro da atmosfera do sol. Inventou um interferómetro com múltiplas fendas e usou-o para medir a separação de sistemas duplos próximos. Durante um eclipse total do sol, em 1905, obteve espectrogramas que lhe forneceram informações sobre a composição química de várias regiões a diferentes altitudes na atmosfera solar. Mais tarde desenhou um espectrógrafo com o objetivo de determinar de uma forma mais rápida e confiável a velocidade radial das estrelas, bem como o seu tipo espectral, temperatura e cor.
Karl introduziu o conceito de equilíbrio radioativo em astrofísica e foi provavelmente o primeiro a compreender como tal processo era importante na transferência de energia em atmosferas estelares. Em 1906, Karl publicou um artigo que mostrava que estrelas já não podiam ser consideradas como um gás mantido pela sua própria gravidade, mas que as questões da termodinâmica sobre a transferência de calor devido à radiação e convecção precisava ser tratada com todo o empreendimento matemático. No mesmo ano, publicou o seu trabalho sobre transferência de energia na superfície do sol.

Família
Em 22 de outubro de 1909 casou com Else Posenbach, filha de um professor de cirurgia na Göttinghen University. Juntos, tiveram 3 filhos: Agathe Schwarzschild, que se tornaria professora de Literatura, Martin Schwarzschild que seguiria os seus passos, tornando-se professor de Astrofísica em Princeton e Alfred Schwarzschild.

Trabalho no Observatório de Potsdam
Logo após o seu casamento, no final de 1909, Karl deixou Göttinghen para assumir o cargo de diretor do Observatório de Astrofísica de Potsdam. Este foi o posto mais prestigioso disponível para um astrónomo na Alemanha e ocupou a posição com grande sucesso sendo mencionado por Arthur Eddington: “...Para um homem de seus amplos interesses em todos os ramos da matemática e da física estar nestas imediações deve ter sido muito agradável...”.
Em 1910 teve a oportunidade de estudar fotografias do regresso do cometa Halley, levado por uma expedição de Potsdam para Tenerife.
Em 1913, Karl foi eleito membro da Prussian Academy of Science de Berlim. Durante a sua eleição, ele produziu um memorável discurso que delineou a essência de sua atitude em relação à ciência.
"Matemática, física, química, astronomia, uma marcha em frente. Qualquer que seja a que fique atrás é desenhada depois. Qualquer que seja a que se apressa em frente ajuda as outras. O mais próximo de solidariedade entre astronomia e todo o círculo da ciência exata... a partir deste aspecto que pode contar bem que o meu interesse nunca foi limitado às coisas que estão além da Lua, mas seguiu os tópicos que giram de lá para o nosso conhecimento sublunar; muitas vezes tenho sido infiel para com os céus. Isso é um impulso para o universal, que foi fortalecido involuntariamente pelo meu professor Seeliger, e depois foi ainda mais alimentado por Felix Klein e todo o círculo científico em Göttingen. Lá o lema é que a matemática, a física e a astronomia constituem um conhecimento, que, como a cultura grega, só é compreendida como um todo perfeito".

I Guerra Mundial
Logo, em 1914, a Europa foi assolada com a eclosão da I Guerra Mundial. Karl ingressou no exército alemão como voluntário, apesar de estar acima dos 40 anos de idade. Atuou em ambas as frentes, oriental e ocidental, chegando à patente de tenente da divisão de artilharia. Serviu na Bélgica notavelmente, onde foi encarregado de uma estação meteorológica local, e na França, onde produziu cálculos da trajetória de mísseis.
Enquanto servia na Rússia, apesar de sofrer de uma doença de pele rara e dolorosa chamado pênfigo, ele conseguiu escrever três trabalhos fundamentais: dois contendo as soluções exatas para as equações de campo de Einstein da Teoria Geral da Relatividade, a nova teoria do espaço-tempo e gravitação, e um sobre a teoria quântica de Planck. Como são bem conhecidos, os seus trabalhos sobre a Teoria Geral da Relatividade deram a primeira solução exata para as equações de campo de gravitação no espaço vazio em torno de massas esféricas de Einstein, solução que leva o seu nome, a Métrica de Schwarzschild, que na verdade, envolve uma ligeira modificação da solução original de Einstein. Além disso, Karl foi o primeiro cientista a introduzir o formalismo lagrangiano (Joseph Louis Lagrange, matemático italo-francês) correto do campo eletromagnético. Foi pioneiro no desenvolvimento da teoria de espectros atómicos proposto por Niels-Bohr. Independente de Arnold Sommerfeld (físico alemão que introduziu a constante da estrutura fina), Karl desenvolveu as regras gerais de quantização, definiu a teoria completa do efeito Stark (efeito de um campo elétrico da luz) e iniciou a teoria quântica de espectros moleculares.

Einstein vs. Schwarzschild
Ao receber manuscritos de Karl de 22 de dezembro de 1915, Einstein ficou agradavelmente surpreso ao saber que suas equações de campo de gravitação chegaram a admitir soluções exatas, que apesar de sua complexidade, segundo ele, foram elegantemente demonstradas por Karl em ...”uma forma tão simples...”. Antes disso, o próprio Einstein era capaz apenas de produzir uma solução aproximada, dado o seu famoso trabalho em 1915 sobre o avanço do periélio do Mercúrio. Nesse artigo, Einstein utilizando um sistema de coordenadas retilíneas, afim de aproximar o campo gravitacional em torno de uma massa esfericamente simétrica, estática, não-rotativa e não-carregada (a solução para um objeto de simetria esférica rotativa foi encontrado em 1963 por Roy Patrick Kerr, matemático neozelandês). Karl, em contraste com a abordagem inicial de Einstein, escolheu uma generalização do sistema de coordenadas polares (hoje conhecida como coordenadas de Schwarzschild) e foi assim, capaz de produzir uma solução exata de uma forma mais elegante, de maneira um pouco mais condizente com o esplendor e a subtileza da total natureza não-euclideana da Teoria Geométrica de Einstein. Karl finalizou a carta dizendo "...como você vê, a guerra tratou-me gentilmente o suficiente, apesar da artilharia pesada, para permitir-me ficar longe de tudo e aproveitar esta caminhada na terra de suas ideias...".
Em 1916, Einstein escreveu a famosa e exultante carta a Karl a respeito de seu resultado obtido recentemente:
“Li a sua carta com o máximo interesse. Não esperava que podia-se formular a solução exata do problema de maneira tão simples. Gostei muito do seu tratamento matemático sobre o assunto. Na próxima quinta-feira apresentarei o trabalho à Academia com algumas palavras de explicação”.

Outras descobertas
Talvez ainda mais conhecido do que o seu trabalho com as soluções para a Teoria Geral da Relatividade, sejam suas contribuições para o aprofundamento da compreensão sobre o fenómeno dos buracos negros. O que agora é referido como o raio de Schwarzschild descreve quando uma estrela entra em colapso gravitacional diminuindo a um determinado tamanho e o seu potencial de atração gravitacional se torna infinito, em que nem mesmo um objeto que viajasse à velocidade da luz conseguiria escapar da área denominada horizonte do eventos (raio de ação do buraco negro/raio de Schwarzschild). Outra teoria que tem o seu nome é a dos buracos de verme de Schwarzschild que, hipoteticamente, é um “atalho” no espaço-tempo onde existem duas buracos ligados por um tubo que, se transponível, poderia levar a matéria a outro lugar do espaço, viajando mais rápido que a velocidade da luz, fazendo uma viagem no tempo.

Uma grande perda para a Ciência
Pouco depois, Karl mandou os seus dois últimos trabalhos sobre a Teoria Geral da Relatividade de Einstein e veio a sucumbir à doença de pele contraída anteriormente. A doença, pênfigo, é um tipo raro de erupção cutânea. Ocorrem erros no sistema imunológico que identificam as células da pele como organismos estranhos e os ataca, causando bolhas dolorosas. Na época de Karl, não havia tratamento médico conhecido ou cura para a doença. Foi libertado do seu dever militar e internado em casa, em março de 1916, morrendo dois meses depois, a 11 de maio de 1916, com a idade de 42 anos, sendo sepultado no Stadtfriedhof de Göttingen.
Karl, morrendo no auge de suas conquistas, certamente foi um homem de grandes interesses científicos. Depois da sua morte prematura, o seu colega cientista Arthur Stanley Eddington observou, “...a ampla gama de suas contribuições para o conhecimento sugere uma comparação com Poincaré, mas Karl Schwartzschild era duplamente mais prático, ele encantou tanto pela concepção de métodos instrumentais como nos triunfos da análise... a sua alegria era variar sem restrições sobre os postos do conhecimento, e como um líder da guerrilha, os seus ataques caíram onde menos se espera...”. Além do seu trabalho em astronomia, que incluiu a mecânica celeste, a fotometria estelar observacional, sistemas ópticos, a astronomia observacional e instrumental, estrutura estelar e estatística, cometas e espectroscopia e a sua excelente contribuição na área da Teoria Geral da Relatividade, também trabalhou em eletrodinâmica e óptica geométrica (enquanto trabalhava na Göttinghen University) e manteve profundo interesse na teoria quântica.

Curiosidades
As características de Karl não eram aquelas que são normalmente associadas aos cientistas de sua nacionalidade. Ele era um alpinista entusiasmado e tinha realizado algumas das subidas mais complicadas dos Alpes. Ele tinha um espírito de aventura e praticava desportos de inverno na Suíça. Um voo de Zeppelin foi a sua última grande aventura.
Como a sua morte muito prematura, as honrarias recebidas foram relativamente poucas durante a sua vida. Recebeu honras póstumas de um observatório, fundado em 1960, em Tautenburg como Instituto afiliado da Academia Alemã de Ciências. A dedicação descreveu-o como: “...o maior astrónomo alemão dos últimos 100 anos...”. Após a reunificação da Alemanha o Instituto foi refundado em 1992 e renomeado "Observatório Karl Schwarzschild" do estado de Turíngia de Tautenburg, que possui o maior telescópio da Alemanha. A Sociedade Astronómica Alemã estabeleceu um eleitorado especial em sua homenagem, em 1959 e uma medalha Karl Schwarzschild de Astronomia. O primeiro destinatário foi seu filho Martin Schwarzschild. O asteroide 837 Schwarzschild, descoberto em 23 de setembro de 1916 pelo astrónomo alemão Max Wolf, foi nomeado em sua homenagem, bem como a cratera de Schwarzschild na Lua.

Um reles canalha chamado Afonso Costa morreu há 84 anos


Afonso Augusto da Costa (Seia, 6 de março de 1871 - Paris, 11 de maio de 1937) foi um advogado, professor universitário, político republicano e estadista português.
Foi um dos principais obreiros da implantação da República em Portugal e uma das figuras dominantes da Primeira República.
 
  
NOTA: republicamos novamente um excelente texto, para quem quiser conhecer melhor este senhor:


Qual é coisa, qual é ela, que entra pela porta e sai pela janela?
Afonso Costa não é, como escreveu A. H. de Oliveira Marques, o mais querido e o mais odiado dos Portugueses. É, com certeza, uma das figuras mais ridículas e abjectas da História de Portugal, epítome do que constituiu a I República, ou seja, um regime de vale-tudo, de ameaças, de extorsões, de perseguições e ódios. Afonso Costa jamais foi querido. Foi sempre temido, odiado, repudiado e no fim respeitado, pois ser amado significava perder a força necessária à consolidação da sua obra. A República Portuguesa, sobretudo nos seus defeitos (sim, porque não podemos esconder-lhe algumas virtudes) foi da sua lavra. Desde a tentativa de erradicação da Igreja Católica, às sovas que deu ou mandou dar aos seus opositores, passando pelos pequenos furtos ou os grandes roubos em que esteve envolvido, sem qualquer pejo, embaraço ou vergonha. Como escreveu Fernando Pessoa: «Não podendo Afonso Costa fazer mais nada, é homem para mandar assassinar. Tudo depende do seu grau de indignação.». Ora, a indignação de Afonso Costa teve vários graus, tantos ou mais do que aqueles que subiu na hierarquia da Maçonaria que o acolhia com fraternidade. Aliás, a raiva deste paladino da República nunca foi elitista, faça-se-lhe justiça: tanto se dirigia a monárquicos como a republicanos, dependendo de quem se atrevia a fazer-lhe frente.
Político experimentado dos últimos anos do rotativismo e da experiência do franquismo, Afonso Costa sabia uma coisa: para governar um país como Portugal, a Democracia só podia vir depois. Mais, o primeiro passo para mandar nos portugueses, não é suspender o Parlamento, ou calar a Imprensa, é alimentar o mais possível o caciquismo e os clientelismos. Por isso, com uma mestria nem sequer igualada pelo seu sucessor das Finanças a partir de 1926, rodeou-se da família, criando uma Dinastia de Costas (a expressão aparece na sua correspondência), leal, forte, incorruptível (na qual a sua mulher teve um papel fundamental, mesmo apesar de às mulheres a República ter negado o direito ao voto), distribuiu benesses aos mais próximos, amigos ou inimigos, mantendo-os no bolso como qualquer bom gangster o faria.
Contudo, Costa tinha um lado medroso que faz dele esse político tão extraordinário e vivo da nossa História. Rodeava-se da púrria (adolescentes vadios e marginais a quem oferecia bombas e armas para assustar a população) e ele próprio manejava a pólvora como ninguém; por outro lado era incapaz de enfrentar um opositor num frente a frente. E tinha medo, muito medo, do próprio terror que lançara. Quando, em 1917, Sidónio o mandou ir prender ao Porto, andou escondido em guarda-fatos e dali saiu apupado por uma fila de mulheres. Passou vexames inacreditáveis: viu a sua casa ser esbulhada de alguns dos objectos que ele tinha furtado nos Palácios Reais e um dia de julho de 1915, seguindo num eléctrico atirou-se pela janela fora ao som e à vista de um clarão que pensava vir de uma bomba. Não fora um atentado, apenas um curto-circuito…estatelou-se no chão de onde foi levantado pelos transeuntes em estado grave e, durante meses e anos a fio, Lisboa transformou esta cena patética numa adivinha popular: Qual é coisa, qual é ela, que entra pela porta e sai pela janela?
Afonso Costa participou em negociatas e estranhos casos de favorecimento. Desapareceram processos durante o seu ministério na Justiça e não poucas vezes viu o Parlamento envolvê-lo na “roubalheira” de que fala Raul Brandão e na qual políticos e militares participavam. Em França um banqueiro virou-se para António Cabral, ex-ministro da Monarquia perguntando-lhe: - “Conhece um tal de Afonso Costa, em Portugal”. António Cabral disse que sim, que o conhecia bem… ao que o capitalista respondeu – “Pois deve ser um dos homens mais ricos do seu país, dada a quantia que possui na conta que por cá abriu…”
Nada o detia. Para além de manipular a legislação a seu favor (algo que facilmente podia fazer, dado que controlava, a partir da proeminência do seu Partido Democrático, veja-se o Caso das Binubas, de que hoje ninguém fala…) executava malabarismos financeiros, como o que envolveu a sua mulher, para quem fez desviar, sob a desculpa da caridade, meio milhão de francos, destinados à Comissão de Hospitalização da Cruzada das Mulheres Portuguesas, de que a D. Alzira Costa era presidente.
Claro está que no meio de governos maioritários, ditatoriais e não fiscalizados, no meio do clima de terror que Afonso Costa ajudara a criar e mantinha para sua segurança e a da própria República, os roubos não só eram frequentes, como absolutamente seguros (prova-o a “habilidade” de Alves dos Reis, em 1925). Nenhuma investigação, sendo efectivamente aberta, levaria a alguma condenação. Não deixa de ser curioso que às despesas e aos roubos que os republicanos faziam questão de apontar antes de 1910 tornaram-se frequentíssimos durante os loucos anos da I República: armamento, fardas militares, promiscuidades várias com empresas estrangeiras, etc, etc.
Através da figura de Afonso Costa é fácil entender as actuais comemorações do Centenário e como, a meio deste ano de 2010, os seus mandatários resolveram assumir a celebração dos primeiros anos da República, evitando assim o Estado Novo e, na 3.ª República, fugir à inevitável glorificação de uma certa “oposição” não socialista. É que a Primeira República, intolerante e exclusiva como hoje alguns dos seus admiradores é a melhor e talvez a única maneira de regressar às raízes e à autenticidade da República Portuguesa tal qual ela foi gizada.
Nuno Resende - daqui

Carlos Lyra nasceu há 88 anos

    
Carlos Eduardo Lyra Barbosa (Rio de Janeiro, 11 de maio de 1933) é um cantor, compositor e violonista brasileiro. Junto com Roberto Menescal, era uma das figuras jovens da bossa nova. Fez parte de uma bossa nova mais ativista, propondo o retorno do ritmo às suas raízes no samba.
De entre as suas canções mais famosas podem citar-se "Maria Ninguém", "Minha Namorada", "Ciúme", "Lobo bobo", "Menina", "Maria Moita" e "Se é tarde me perdoa".
 
  

Renaud - 69 anos

   
Renaud Séchan (Paris, 11 de maio de 1952) é um cantautor e ator francês.
Com 26 álbuns e cerca de 20 milhões de cópias vendidas, Renaud é um dos cantores francófonos mais populares e que usa a música para criticar a sociedade.
  

 


Música adequada à data...!

   

 Das Modell - Rammstein

 

"Mesdames et messieurs, nous avons l'honneur ce soir de vous présenter la nouvelle collection de Rammstein!"


Sie ist ein Modell und sie sieht gut aus,
Ich nehm sie heut' gerne mit zu mir nach Haus!
Sie wirkt so kühl, an sie kommt niemand 'ran,
Doch vor der Kamera da zeigt sie was sie kann!

Sie trinkt in Nachtclubs immer Sekt — korrekt!
Und hat hier schon alle Männer abgecheckt!
Im Scheinwerferlicht ihr junges Lächeln strahlt,
Sie sieht gut aus und Schonheit wird bezahlt — ja!

Sie stellt sich zur Schau für das Konsumprodukt,
Und wird von Millionen Augen angeguckt.
Ihr neues Titelbild ist einfach fabelhaft,
Ich muss sie wiedersehen, ich glaub' sie hat's geschafft!

Apache Indian - 54 anos

  
Apache Indian é o nome artístico de Steven Kapur (Handsworth, Birmingham, 11 de maio de 1967).

 


Música para alegrar um dia triste...

Richard Wagner nasceu há 208 anos

   
Wilhelm Richard Wagner (Leipzig, 22 de maio de 1813 - Veneza, 13 de fevereiro de 1883) foi um maestro, compositor, diretor de teatro e ensaísta alemão, primeiramente conhecido por suas óperas (ou "dramas musicais", como ele posteriormente lhes chamou). As composições de Wagner, particularmente essas do fim do período, são notáveis por suas texturas complexas, harmonias ricas e orquestração, e o elaborado uso de Leitmotiv: temas musicais associados com caráter individual, lugares, ideias ou outros elementos. Por não gostar da maioria das outras óperas de compositores, Wagner escreveu simultaneamente a música e libreto, para todos os seus trabalhos.
Inicialmente estabeleu sua reputação como um compositor de trabalhos como Der fliegende Holländer e Tannhäuser, transformando assim as tradições românticas de Carl Maria von Weber e Giacomo Meyerbeer em um pensamento operístico de seu conceito de Gesamtkunstwerk. Isso permitiu atingir a síntese de todas as artes poéticas, visuais, musicais e dramáticas e foi anunciada uma série de ensaios entre 1849 e 1852. Wagner percebeu esse conceito mais plenamente na primeira parte do monumental ciclo de quarto partes da ópera Der Ring des Nibelungen. Entretanto, seus pensamento sobre a importância da música e drama mudaram novamente e ele reintroduziu algumas formas tradicionais da ópera em seu último estágio de trabalhos, incluindo Die Meistersinger von Nürnberg.
Wagner foi o pioneiro em avanços da linguagem musical, tais como o cromatismo extremo e a rápida mudança dos centros tonais, que muito influenciou no desenvolvimento da música erudita europeia. A sua ópera Tristan und Isolde é algumas vezes descrita como um marco do início da música moderna. A influência de Wagner vai além da música, é também sentida na filosofia, literatura, artes visuais e teatro. Ele teve sua própria casa de ópera, o Bayreuth Festspielhaus. Foi nessa casa que Ring e Parsifal tiveram suas premières mundiais e onde suas obras mais importantes continuam a ser produzidas até hoje, em um festival anual dirigido por seus descendentes. A sua extensa obra sobre música, drama e política tem atraído extensos comentários, em recentes décadas, especialmente onde existe o conteúdo anti-semita.
Wagner conquistou tudo isso, apesar de viver até suas últimas décadas em exílio político, amores turbulentos, pobreza e fuga de seus credores. O impacto de suas ideias pode ser sentido em muitas artes do longo de todo o século XX.
   

 


A soprano lírica Bidu Sayão nasceu há 119 anos

   
Balduína de Oliveira Sayão, mais conhecida como Bidu Sayão, (Itaguaí, 11 de maio de 1902 - Rockport, Maine, 13 de março de 1999) foi uma célebre intérprete lírica brasileira, considerada uma das maiores estrelas da ópera de todos os tempos, foi uma das maiores intérpretes do Brasil.