quinta-feira, agosto 16, 2012

O Irmão Roger, da Comunidade de Taizé, morreu há 7 anos

Frère Roger, de son nom d'état civil Roger Schutz, né le 12 mai 1915 à Provence (Vaud, Suisse) et mort le 16 août 2005 à Taizé (Saône-et-Loire, France) est le fondateur de la communauté de Taizé.

Fondation de la communauté de Taizé
Roger Schutz est le dernier des neuf enfants du pasteur protestant originaire de Bachs (Suisse), Karl Ulrich Schütz, et Amélie Henriette Schütz-Marsauche, une protestante française originaire de Bourgogne.
Il naît et passe son enfance et sa jeunesse à Provence où son père est pasteur de la paroisse. De 1937 à 1940, Roger étudie la théologie réformée à Strasbourg et à Lausanne.
En 1940, à vingt-cinq ans, il décide d'aller partager en France le sort de ce pays occupé. «De Genève, je suis parti à bicyclette pour la France, cherchant une maison où prier, où accueillir et où il y aurait un jour cette vie de communauté.»
C'est à Taizé, un petit village de Bourgogne où les habitants l'accueillent chaleureusement, qu'il choisit de vivre. Au début de la guerre il accueille des dizaines de réfugiés juifs avec sa sœur Geneviève. En 1942 il rentre en Suisse et apprend qu'il ne peut retourner à Taizé car il a été dénoncé. En 1944 il retourne à Taizé et vient en aide aux prisonniers de guerre allemands.
«Dans ma jeunesse, j'étais étonné de voir des chrétiens qui, tout en se référant à un Dieu d'amour, perdaient tant d'énergie à justifier des oppositions. Et je me disais: pour communiquer le Christ, y a-t-il réalité plus transparente qu'une vie donnée, où jour après jour la réconciliation s'accomplit dans le concret ? Alors j'ai pensé qu'il était essentiel de créer une communauté avec des hommes décidés à donner toute leur vie et qui cherchent à se réconcilier toujours.»
Au fil des ans se développe la communauté de Taizé. En 1949, ils sont sept hommes à s'engager pour la vie dans la chasteté. Peu à peu d'autres compagnons se joignent à frère Roger: la communauté se compose à l'heure actuelle d'une centaine de frères venant d'une trentaine de nations et qui sont catholiques et de diverses origines évangéliques. À partir des années 1950, certains frères allèrent vivre en des lieux défavorisés pour se tenir aux côtés de ceux qui souffrent. Ils sont aujourd'hui au Brésil, au Sénégal, au Bangladesh, en Corée du Sud. La communauté n'accepte pour elle-même aucun don et cadeau. Les frères gagnent leur vie par leur travail. Leurs héritages personnels, ils les donnent aux plus démunis.
La confiance que témoigne au fondateur de Taizé le pape Jean XXIII joue un rôle important dans l'histoire de frère Roger. «Ah! Taizé, ce petit printemps!» dira un jour Jean XXIII en accueillant frère Roger. Des mots que Jean-Paul II reprendra lors de sa visite à Taizé le 5 octobre 1986, ajoutant : «On passe à Taizé comme on passe près d'une source.» Invité par Jean XXIII, frère Roger vivra à Rome avec quelques frères de sa communauté tout le concile Vatican II.
Rapprochement avec Rome
D'origine protestante, frère Roger Schutz s'est, au cours des années, rapproché de Rome et de la foi catholique, prenant ses distances avec la Fédération protestante de France et plus encore avec l’ecclésiologie protestante, se prononçant notamment en faveur du célibat des prêtres et d’un ministère universel du pape. En 1980, lors d’une rencontre européenne de jeunes à Rome, en présence du pape Jean-Paul II, il affirma publiquement en ces termes, dans la basilique Saint-Pierre : «J’ai trouvé ma propre identité de chrétien en réconciliant en moi-même la foi de mes origines avec le mystère de la foi catholique, sans rupture de communion avec quiconque.»
Cette évolution et, plus encore, la révélation de l’ordination comme prêtre catholique du frère Max Thurian en 1987, restée cachée pendant un an, ont semé le doute et provoqué de fortes tensions avec le protestantisme français. L'affaire Max Thurian «demeure une blessure, voire un traumatisme indépassable» pour certains protestants français qui «considèrent que Taizé s’est définitivement catholicisé» et ne peut plus être un «moteur de l’œcuménisme».
Jean-Claude Escaffit et Moïz Rasiwala rapportent, par ailleurs, le «trouble profond» ressenti par le fondateur de Taizé en apprenant l'ordination au sacerdoce catholique de Max Thurian, qui lui aurait été annoncée par lettre une semaine après, dans la perspective des conséquences désastreuses que cela pouvait avoir sur les relations œcuméniques. Par ailleurs, les auteurs affirment que Frère Roger, «à l'instar de tous les frères de Taizé», quelle que soit leur confession, communiait ouvertement et officiellement à l'eucharistie catholique, depuis 1972, date de l'engagement du premier frère catholique dans la communauté.
En 2006, l'historien Yves Chiron, proche des catholiques traditionalistes, a affirmé qu'il se serait converti au catholicisme en 1972 en compagnie de son bras droit, Max Thurian, et la profession de foi catholique aurait été reçue alors par l'évêque d'Autun, Mgr Armand Le Bourgeois, sans que cela soit annoncé publiquement. Ceci a été démenti par frère Alois, successeur de frère Roger. Celui-ci explique qu'il n'y a pas de conversion à proprement parler ni de rupture avec ses origines mais un une volonté de rapprochement tandis que le pasteur Gill Daudé, responsable du service des relations œcuméniques de la Fédération protestante de France parle lui de démarche de dépassement des clivages confessionnels. Mgr Gérard Daucourt, membre du Conseil pontifical pour l'unité des chrétiens, indique pour sa part que frère Roger n'a pas triché «en cachant une conversion au catholicisme au sens où on l’entend habituellement». Il «partageait la foi catholique dans le ministère et dans l’Eucharistie», «il vénérait la Vierge Marie» et espérait «une proche restauration de l’unité visible entre tous les chrétiens», mais en voulant «vivre cela sans rupture avec quiconque».

Assassinat
Le 16 août 2005, alors qu'il participait comme tous les soirs de l'année à la prière commune avec plusieurs milliers de jeunes pèlerins présents à Taizé durant les Journées mondiales de la jeunesse 2005 qui se déroulaient à Cologne, le frère Roger, qui a alors quatre-vingt-dix ans, est poignardé mortellement par Luminita Solcan, une déséquilibrée âgée de trente-six ans qui avait réussi à s'introduire au milieu du chœur des Frères.
Ses funérailles se déroulent le 23 août 2005 en l'église de la Réconciliation de Taizé en compagnie des membres de la communauté de Taizé et de personnalités politiques et religieuses parmi lesquelles Horst Köhler, président de l'Allemagne, Nicolas Sarkozy, ministre français de l'Intérieur et ministre chargé des cultes, le pasteur Jean-Arnold de Clermont, président du Conseil de la Fédération protestante de France, l'évêque luthérien Wolfgang Huber, président de l'Église évangélique en Allemagne, l'archiprêtre Mikhail Gundyaev, représentant du Patriarcat orthodoxe de Moscou, en présence de plus de douze mille personnes.
Au cours de la messe concélébrée par le cardinal Walter Kasper, président du Conseil pontifical pour l'unité des chrétiens, et quatre prêtres de Taizé, celui-ci a lu un message du pape Benoît XVI accordant sa bénédiction apostolique.
Le frère Roger est inhumé dans le cimetière du village. Sa succession à la tête de la communauté est assurée par frère Aloïs, catholique d'origine allemande, désigné par frère Roger en personne quelques années auparavant.


ADENDA: participei, como mais um jovem interessado em ecumenismo, em duas peregrinações de confiança sobre a terra, como lhes chamava o Irmão Roger e a Comunidade de Taizé, a de 1983, em Paris, e a de 1985, em Barcelona. São momentos muito especiais que guardo no meu coração - os cânticos de Taizé (com milhares de pessoas a cantar, a vozes, simples cantos gregorianos), a partilha entre irmãos cristãos de diversas igrejas e países, as viagens, os amigos que fiz e que tornam este Senhor alguém muito especial no meu coração...

Eça de Queirós morreu há 112 anos

José Maria de Eça de Queirós (Póvoa de Varzim, 25 de novembro de 1845 - Paris, 16 de agosto de 1900) é um dos mais importantes escritores lusos. Foi autor, entre outros romances de reconhecida importância, de Os Maias e O crime do Padre Amaro; este último é considerado por muitos o melhor romance realista português do século XIX.

Francisco José nasceu há 88 anos


(imagem daqui)

Francisco José Galopim de Carvalho (Évora, 16 de agosto de 1924 - Lisboa, 31 de julho de 1988), mais conhecido como Francisco José, foi um cantor português.

Iniciou a sua carreira no liceu no qual estudava quando se apresentou no Teatro Garcia de Resende e se profissionalizou aos 24 anos de idade, sendo obrigado a interromper o curso de engenharia quando estava no terceiro ano.
Teve seus maiores sucessos na balada romântica Olhos Castanhos, lançada em 1951, e Guitarra Toca Baixinho, em 1973.
Quando começou a cantar, já finalista do curso, foi inscrito num programa da rádio que existia na altura, de Igrejas Caeiro, por colegas de curso.
Foi professor Universitário, cargo que tinha na altura da sua morte. Era irmão do geólogo Professor Doutor Galopim de Carvalho.

Hoje é dia de ouvir Fado de Coimbra e recordar a Torre de Anto

A Torre de Anto, primitivamente denominada como Torre do Prior do Ameal, e atualmente como Casa do Artesanato ou Núcleo Museológico da Memória da Escrita, localiza-se na freguesia de Almedina, Concelho de Coimbra, Distrito de Coimbra, em Portugal. Encontra-se classificada como Monumento Nacional pelo IPPAR desde 1935.

Trata-se de uma antiga torre, integrante da cerca medieval da cidade, aproximadamente a meio da maior de suas encostas, sobranceira ao rio Mondego. Como outras torres daquela cerca, perdida a sua função defensiva, foi transformada em unidade habitacional na primeira metade do século XVI. Data deste período a a sua designação como Torre do Prior do Ameal, assim como a sua atual aparência, com alterações menores posteriores.
Esta torre celebrizou-se por ter sido a residência do poeta António Pereira Nobre (1867-1900), quando estudante, no final do século XIX. Daí deriva o nome pelo qual é melhor conhecida hoje, conforme o verso, em uma placa epigráfica, na sua fachada:
"O poeta aqui viveu no oiro do seu Sonho
Por isso a Torre esguia o nome veio d'Anto
Legenda d'Alma Só e coração tristonho
Que poetas ungiu na graça do seu pranto"
Uma segunda placa epigráfica na mesma fachada esclarece ainda:
"Esta Torre de Anto foi assim chamada por António Nobre, o grande poeta do Só, que nela morou e a cantou nos seus versos. E habitou-a mais tarde Alberto d'Oliveira, ilustre escritor e diplomata, o grande amigo de António Nobre e e da Coimbra amada."
O Paço de Sobre-Ribas, vizinho à Torre de Anto, também incorpora parte da antiga cerca da cidade. De pequenas dimensões, apresenta planta quadrangular, com quatro pavimentos interligados entre si por uma escada em caracol. A sua cobertura é em telhado de quatro águas.




Luiz Goes - Balada da Torre D'Anto
(do LP "Coimbra de Ontem e de Hoje" - 1967)

Letra de Leonel Neves e música de João Bagão
João Bagão e Aires Máximo de Aguilar (guitarra) e António Toscano e Fernando Neto Mateus da Silva (viola)
O seu primeiro álbum em nome próprio.
Luiz Goes lembra: 
...O álbum de 1967 é um disco de maturidade, de alguém que tem outra experiência de vida. Um disco de um tipo magoado por dentro e por fora. Para mais com a percepção que muita coisa tinha de mudar em Portugal e com a necessidade de o transmitir. É também um disco onde metade dos temas se chamam baladas, uma designação que emprego quando tenho a certeza de que não estou a cantar fado. São temas que correspondem a uma maior liberdade de expressão, porque o fado é muito limitativo...

Se a noite cobre os caminhos,
A Torre d’Anto descobre
Que estrelas são buraquinhos
Da capa de António Nobre!

Ai Torre d’Anto
Que ao Poeta ouviste
Versos tristes, velha torre.
No mundo há pranto,
A vida é triste,
Anto dorme, não te morre.

Se alguém tossiu ou chorou,
Se há um lamento ou um dobre,
A Torre d’Anto escutou
Poemas de António Nobre.

António Nobre nasceu há 145 anos

António Pereira Nobre (Porto, 16 de agosto de 1867 - Foz do Douro, 18 de março de 1900), mais conhecido como António Nobre, foi um poeta português cuja obra se insere nas correntes ultra-romântica, simbolista, decadentista e saudosista (interessada na ressurgência dos valores pátrios) da geração finissecular do século XIX português. A sua principal obra, (Paris, 1892), é marcada pela lamentação e nostalgia, imbuída de subjectivismo, mas simultaneamente suavizada pela presença de um fio de auto-ironia e com a rotura com a estrutura formal do género poético em que se insere, traduzida na utilização do discurso coloquial e na diversificação estrófica e rítmica dos poemas. Apesar da sua produção poética mostrar uma clara influência de Almeida Garrett e de Júlio Dinis, ela insere-se decididamente nos cânones do simbolismo francês. A sua principal contribuição para o simbolismo lusófono foi a introdução da alternância entre o vocabulário refinado dos simbolistas e um outro mais coloquial, reflexo da sua infância junto do povo nortenho. Faleceu com apenas 32 anos de idade, após uma prolongada luta contra a tuberculose pulmonar.

Vida
António Nobre nasceu na cidade do Porto a 16 de agosto de 1867, numa família abastada. Passou a sua infância em Trás-os-Montes e na Póvoa de Varzim. Em 1888 matriculou-se no curso de Direito da Universidade de Coimbra, mas não se inseriu na vida estudantil coimbrã, reprovando por duas vezes. Optou então por partir, em 1890, para Paris onde frequentou a Escola Livre de Ciências Políticas (École Libre des Sciences Politiques, de Émile Boutmy), licenciando-se em Ciências Políticas no ano de 1895. Durante a sua permanência em França familiarizou-se com as novas tendências da poesia do seu tempo, aderindo ao simbolismo. Foi também em Paris que contactou com Eça de Queirós, na altura cônsul de Portugal naquela cidade, e escreveu a maior parte dos poemas que viriam a constituir a colectânea , que publicaria naquela cidade, em 1892.
O livro de poesia , que seria a sua única obra publicada em vida, constitui um dos marcos da poesia portuguesa do século XIX. Esta obra seria, ainda em sua vida, reeditada em Lisboa, com variantes, lançando definitivamente o poeta no meio cultural português. Aparecida num período em que o simbolismo era a corrente dominante na poesia portuguesa coeva, diferencia-se dos cânones dominantes desta corrente, o que poderá explicar as críticas pouco lisonjeiras com que a obra foi inicialmente recebida em Portugal. Apesar desse acolhimento, a obra de António Nobre teve como mérito, juntamente com Cesário Verde, Guerra Junqueiro, Antero de Quental, entre outros, de influenciar decisivamente o modernismo português e tornar a escrita simbolista mais coloquial e leve.
No seu regresso a Portugal decidiu enveredar pela carreira diplomática, tendo participado, sem sucesso, num concurso para cônsul. Entretanto adoece com tuberculose pulmonar, doença que o obriga a ocupar o resto dos seus dias em viagens entre sanatórios na Suíça, na Madeira, passando por New York, pelos arredores de Lisboa e pela casa da família no Seixo, procurando em vão na mudança de clima o remédio para o seu mal.
Vítima da tuberculose pulmonar, faleceu na Foz do Douro, a 18 de Março de 1900, com apenas 32 anos de idade, em casa de seu irmão Augusto Nobre, reputado biólogo e professor da Universidade do Porto. Deixou inédita a maioria da sua obra poética. Apesar da morte prematura, e de só ter publicado em vida uma obra, a colectânea , António Nobre influenciou os grandes nomes do modernismo português, como Fernando Pessoa e Mário de Sá-Carneiro, deixando uma marca indelével na literatura lusófona.

Obra
António Nobre referindo-se ao seu único livro publicado em vida, (1892), declara que é o livro mais triste que há em Portugal. Apesar disso, e de ser real o sentimento de tristeza e de exílio que perpassa em toda a sua obra, ela aparece marcada pela memória de uma infância feliz no norte de Portugal e pelo relembrar das paisagens e das gentes que conheceu no Douro interior e no litoral português a norte do Porto, onde passou na infância e juventude, e em Coimbra, onde começou estudos de Direito.
Na sua poesia concede grande atenção ao real, descrito com minúcia e afecto, mesmo se à distância da memória e do sentimento de exílio que entretanto o invadira. Este sentimento, só aparentemente resultado da sua ida para Paris, estará presente em toda a sua obra, mesmo naquela que foi escrita após o seu regresso a Portugal.
Embora a tuberculose pulmonar apenas se tenha manifestado depois de publicada a primeira edição do livro, pelo que são erróneas as leituras que pretendem ver os poemas de à luz daquela doença, em toda a obra de António Nobre está presente a procura de um regresso a um passado feliz, que transfigura a realidade, poetizando-a e aproximando-a da intimidade do poeta. Estas características da sua obra, que reflectem as influências simbolistas e decadentistas que recebeu em Coimbra e Paris, são acompanhadas de alguma ironia amarga perante o que achava ser a agonia de Portugal e a sua própria, particularmente na fase final da sua vida na qual as circunstâncias críticas do seu estado de saúde contribuíram em muito para as características da sua obra.
Em todos os seus livros ( e os póstumos Primeiros versos e Despedidas), bem como no seu abundante epistolário, está presente um sentimentalismo aparentemente simples, reflectido nos temas recorrentes da sua obra: a saudade, o exílio, a pátria e a poesia. Este sentimentalismo ganha uma dimensão mítica, por vezes um certo visionarismo, na procura de um passado pessoal entretanto perdido pelo desenraizamento da sua pátria ou pelo sentimento de amargura a sua estagnação lhe causa, como se percebe no seu poema Carta a Manuel.
Na sua obra poética, António Nobre procurou recuperar um pitoresco português ligado à vida dos simples, ao seu vigor e à sua tragédia, pelos quais sentia uma ternura ingénua e pueril. Nessa tentativa assume uma atitude romântica e saudosista que marcaria profundamente a literatura portuguesa posterior, aproximando-o de figuras literárias como Guerra Junqueiro e Almeida Garrett.
Esta proximidade e admiração a Almeida Garrett são confessadas pelo próprio autor no poema intitulado significativamente Viagens na minha terra:
«Ora, às ocultas, eu trazia No seio, um livro e lia, lia Garrett da minha paixão»
Estilisticamente, António Nobre, recusou a elaboração convencional, a oratória e a linguagem elevada do simbolismo do seu tempo, procurando dar à sua poesia um tom de coloquialidade, cheio de ritmos livres e musicais, acompanhado de uma imagística rica e original. Nesta ruptura com o simbolismo foi precursor da modernidade. Marcantes, ainda, na sua obra são o seu pessimismo e a obsessão da morte (como em Balada do Caixão, Ca(ro) Da(ta) Ver(mibus), Males de Anto ou Meses depois, num cemitério), o fatalismo com a sua predestinação para a infelicidade (como em Memória, Lusitânia No Bairro Latino ou D. Enguiço) e o apreço pela paisagem e pelos tipos pitorescos portugueses (como na segunda e terceira partes de António, Viagens na Minha Terra ou no soneto Poveirinhos! Meus velhos pescadores).
Considerada ousada para a época, a obra de António Nobre foi lida por alguns como nacionalista e tradicionalista. Essa leitura foi abandonada pela crítica mais recente que reconhece não se tratar de uma obra solipsista e ensimesmada, antes vê nela a representação de um universo interior e de um Portugal que epitomizam o sujeito finissecular e que expressam uma crise de valores que em breve, historicamente, traria mudanças de vulto.
Na sua obra póstuma, constam Despedidas 1895-1899 (1902), que inclui um fragmento de um poema sebastianista de intenção épica, O Desejado, e Primeiros Versos 1882-1889 (1921). A sua vasta correspondência foi entretanto editada, acompanhada de diversos estudos sobre a sua vida e obra. António Nobre colaborou ainda em revistas como A Mocidade de Hoje (1883) e Boémia Nova (1889).
Apesar do escasso número de volumes da obra de António Nobre, ela constitui um dos grandes marcos da poesia do século XIX e uma referência obrigatória da Literatura Portuguesa. Aquele autor é assim, à semelhança de outros autores de obra quase única, como são Cesário Verde e Camilo Pessanha, uma figura incontornável da poesia lusófona.



Para as raparigas de Coimbra


1

Ó choupo magro e velhinho,
Corcundinha, todo aos nós:
És tal qual meu avozinho,
Falta-te apenas a voz.


2

Minha capa vos acoite
Que é p'ra vos agasalhar:
Se por fora é cor da noite,
Por dentro é cor do luar...


3

Ó sinos de Santa Clara,
Por quem dobrais, quem morreu?
Ah, foi-se a mais linda cara
Que houve debaixo do céu!


4

A sereia é muito arisca,
Pescador, que estás ao sol:
Não cai, tolinho, a essa isca...
Só pondo uma flor no anzol!


5

A lua é a hóstia branquinha,
Onde está Nosso Senhor:
É d'uma certa farinha
Que não apanha bolor!


6

Vou a encher a bilha e trago-a
Vazia como a levei!
Mondego, qu'é da tua água?
Qu'é dos prantos que eu chorei?


7

A cabra da velha Torre,
Meu amor, chama por mim:
Quando um estudante morre,
Os sinos chamam, assim.


8

- E só porque o mundo zomba
Que pões luto? Importa lá!
Antes te vistas de pomba...
- Pombas pretas também há!


9

Terezinhas! Ursulinas!
Tardes de novena, adeus!
Os corações às batinas
Que diriam? sabe-o Deus...


10

Teu coração é uma igreja:
N'uma eça dorme, ali,
Manuel, bendito seja,
Que morreu d'amor por ti.


11

Manuel no Pio reposa:
Todos os dias, lá vou
Ver se quer alguma coisa,
Perguntar como passou.


12

Agora, são tudo amores
A roda de mim, no Cais,
E, mal se apanham doutores,
Partem e não voltam mais...


13

Aos olhos da minha fronte
Vinde os cântaros encher:
Não há, assim, segunda fonte
Com duas bicas a correr!


14

Nossa Senhora faz meia
Com linha feita de luz:
O novelo é a lua-cheia,
As meias são p'ra Jesus.


15

Meu violão é um cortiço,
Tem por abelhas os sons
Que fabricam, valha-me isso,
Fadinhos de mel, tão bons...


16

Ó fogueiras, ó cantigas,
Saudades! recordações!
Bailai, bailai, raparigas!
Batei, batei, corações!

in Só (1892) - António Nobre

Elvis morreu há 35 anos

Elvis Aaron Presley (East Tupelo, 8 de janeiro de 1935 - Memphis, 16 de agosto de 1977) foi um famoso músico e ator, nascido nos Estados Unidos da América, sendo mundialmente denominado como Rei do Rock. É também conhecido pela alcunha Elvis The Pelvis, apelido pelo qual ficou conhecido na década de 1950 por sua maneira extravagante e ousada de dançar. Uma de suas maiores virtudes era a sua voz, devido ao seu alcance vocal, que atingia, segundo especialistas, notas musicais de difícil alcance para um cantor popular. A crítica especializada reconhece seu expressivo ganho, em extensão, com a maturidade; além de virtuoso senso rítmico, força interpretativa e um timbre de voz que o destacava entre os cantores populares, sendo avaliado como um dos maiores e por outros como o melhor cantor popular do século XX.
Acompanhado pelo guitarrista Scotty Moore e pelo baixista Bill Black, Presley foi um dos criadores do rockabilly, uma fusão de música country e rhythm and blues.
Elvis tornou-se um dos maiores ícones da cultura popular mundial do século XX. Entre seus sucessos musicais podemos destacar "Hound Dog", "Don't Be Cruel", "Love me Tender", "All Shook up", "Teddy Bear", "Jailhouse Rock", "It's Now Or Never", "Can´t Help Falling In Love", "Surrender", "Crying In The Chapel", "Mystery Train", "In The Ghetto", "Suspicious Minds", "Don't Cry Daddy", "The Wonder Of You", "An American Trilogy", "Burning Love", "My Boy" e "Moody Blue". Na Europa, canções como "Wooden Heart", "You Don't Have To Say You Love Me", "My Boy" e "Moody Blue" fizeram sucesso. Particulamente no Brasil, foram bem-sucedidas as canções "Kiss Me Quick", "Bossa Nova Baby", "Bridge Over Troubled Water".
Após sua morte, novos sucessos advieram, como "Way Down" (logo após seu falecimento), "Always On My Mind", "Guitar Man", "A Little Less Conversation" e "Rubberneckin". Mais de trinta anos depois de morrer, Presley ainda é o artista solo detentor do maior número de "hits" nas paradas mundiais e também é o maior recordista mundial em vendas de discos em todos os tempos com mais de mil milhões e meio de discos vendidos em todo o mundo.

quarta-feira, agosto 15, 2012

René Magritte morreu há 45 anos

Cachimbo do artista com o passaporte do casal Magritte

René François Ghislain Magritte (Lessines, 21 de novembro de 1898 - Bruxelas, 15 de agosto de 1967) foi um dos principais artistas surrealistas belgas, ao lado de Paul Delvaux.

Magritte nasceu em Lessines, Bélgica, no dia 21 de novembro de 1898, filho mais novo de Léopold Magritte. Em 1912 sua mãe, Régina, cometeu suicídio por afogamento no rio Sambre. Magritte estava presente quando o corpo de sua mãe foi retirado das águas do rio.
Em 1916, ingressou na Académie Royale des Beaux-Arts, em Bruxelas, onde estudou por dois anos. Foi durante esse período que ele conheceu Georgette Berger, com quem se casou em 1922. Trabalhou em uma fábrica de papel de Parede, e foi designer de cartazes e anúncios até 1926, quando um contrato com a Galerie la Centaure, na capital belga, fez da pintura a sua principal atividade. Nesse mesmo ano, Magritte produziu sua primeira pintura surrealista, Le jockey perdu, tendo sua primeira exposição apresentada no ano seguinte.
René Magritte praticava o surrealismo realista, ou “realismo mágico”. Começou imitando a vanguarda, mas precisava realmente de uma linguagem mais poética e viu-se influenciado pela pintura metafísica de Giorgio de Chirico.
Magritte tinha espírito travesso, e, em A queda, seus bizarros homens de chapéu-coco caem do céu absolutamente serenos, expressando algo da vida como conhecemos. A sua arte, pintada com tal nitidez que parece muitíssimo realista, caracteriza o amor surrealista aos paradoxos visuais: embora as coisas possam dar a impressão de serem normais, existem anomalias por toda a parte: A Queda tem uma estranha exatidão, e o surrealismo atrai justamente porque explora nossa compreensão oculta da esquisitice terrena.
Mudou-se para Paris em 1927, onde começou a se envolver nas atividades do grupo surrealista, tornando-se grande amigo dos poetas André Breton e Paul Éluard e do pintor Marcel Duchamp.
Quando a Galerie la Centaure fechou e seu contrato encerrou, Magritte regressou a Bruxelas. Permaneceu na cidade mesmo durante a ocupação alemã, na Segunda Guerra Mundial.
O seu trabalho foi exposto em 1936 na cidade de Nova York, Estados Unidos, e em mais duas exposições retrospectivas nessa mesma cidade, uma no Museu de Arte Moderna, em 1965, e outra no Metropolitan Museum of Art, em 1992.
Magritte morreu de cancro e foi enterrado no Cemitério Schaarbeek, em Bruxelas.


(imagem daqui)

Óscar Romero, arcebispo mártir de São Salvador, nasceu há 95 anos

Óscar Arnulfo Romero Galdámez , conhecido como Monsenhor Romero, (Ciudad Barrios, San Miguel, 15 de agosto de 1917 - San Salvador, 24 de março de 1980) foi um sacerdote católico salvadorenho, quarto arcebispo metropolitano de San Salvador (1977-1980).

Nascido em Ciudad Barrios, distrito de San Miguel em 15 de agosto de 1917 numa família de origens humildes, em 1930 entrou no Seminário de San Miguel.
Os superiores mandaram-no em Roma, para estudar e doutorar-se na Pontifícia Universidade Gregoriana. Foi ordenado padre em 4 de abril de 1942.
Em 3 de fevereiro de 1977 foi nomeado Arcebispo de San Salvador. Escolhido como arcebispo por seu aparente conservadorismo, uma vez nomeado aderiu aos ideais da não-violência, posição que o levou a ser comparado ao Mahatma Gandhi e a Martin Luther King. Por isso, Óscar Romero passou a denunciar, em suas homilias dominicais, as numerosas violações de direitos humanos em El Salvador e manifestou publicamente sua solidariedade com as vítimas da violência política, no contexto da Guerra Civil de El Salvador.
Dentro da Igreja Católica, defendia a "opção preferencial pelos pobres".

Na homilia de 11 de novembro de 1977, Monsenhor Romero afirmou: "a missão da Igreja é identificar-se com os pobres. Assim a Igreja encontra sua salvação."
Óscar Romero foi assassinado quando celebrava a missa, em 24 de março 1980, por um atirador de elite do exército salvadorenho, treinado nas Escola das Américas. Sua morte provocou uma onda de protestos em todo o mundo e pressões internacionais por reformas em El Salvador.
Em 2010, a Assembleia Geral das Nações Unidas proclamou o dia 24 de março como o Dia Internacional pelo Direito à Verdade acerca das Graves Violações dos Direitos Humanos e à Dignidade das Vítimas em reconhecimento pela atuação de Dom Romero em defesa dos direitos humanos.
Foi declarado servo de Deus pelo Papa João Paulo II. Em 12 de maio de 1994 teve início o processo de canonização de Dom Oscar Romero.

Hoje é o aniversário de Santo António de Lisboa

Santo António de Lisboa, também conhecido como Santo António de Pádua (Lisboa, 15 de agosto de 1191-1195 ? - Pádua, 13 de junho de 1231), de seu nome de batismo Fernando Martins de Bulhões, foi um Doutor da Igreja que viveu na viragem dos séculos XII e XIII.
Primeiramente foi frade agostiniano, tendo ingressado como noviço (1210) no Convento de São Vicente de Fora, em Lisboa, indo posteriormente para o Convento de Santa Cruz, em Coimbra, onde fez seus estudos de Direito. Tornou-se franciscano em 1220 e viajou muito, vivendo inicialmente em Portugal, depois na Itália e na França. No ano de 1221 passou a fazer parte do Capítulo Geral da Ordem de Assis, a convite do próprio São Francisco, o fundador, que o convidou também a pregar contra os albigenses em França. Foi transferido depois para Bolonha e de seguida para Pádua, onde morreu aos 36 (ou 40) anos.
A sua fama de santidade levou-o a ser canonizado pela Igreja Católica pouco depois de falecer (o único Santo da Igreja Católica canonizado em menos de um ano depois da sua morte), distinguindo-se como teólogo, místico, asceta e sobretudo como notável orador e grande taumaturgo. Santo António de Lisboa é também tido como um dos intelectuais mais notáveis de Portugal do período pré-universitário. Tinha grande cultura, as referências ilustrativas que apresentava em seus sermões indicam que ele estava familiarizado com as obras de Plínio, o Velho, Cícero, Sêneca, Boécio, Galeno e Aristóteles, entre outros autores clássicos, sendo versado em diversos aspectos das ciências profanas. Seu grande saber o tornou uma das mais respeitadas figuras da Igreja Católica de seu tempo. Foi o primeiro Doutor da Igreja franciscano, e seu conselho era buscado pelo próprio São Francisco. São Boaventura disse que ele possuía a ciência dos anjos.
 

O físico francês Louis de Broglie nasceu há 120 anos

Louis-Victor-Pierre-Raymond, príncipe e 7.º duque de Broglie, geralmente conhecido por Louis de Broglie (Dieppe, 15 de agosto de 1892 - Louveciennes, 19 de março de 1987), foi um físico francês.

Louis de Broglie estudou inicialmente história, depois interessou-se por física e matemática, por influência de seu irmão, Maurice de Broglie, 6º duque de Broglie e proeminente físico experimental da época. Louis de Broglie iniciou seus trabalhos de pesquisa estudando os raios X, em colaboração com Maurice. Foi este trabalho que o levou mais tarde a escrever sua tese de doutoramento, "Recherches sur la théorie des quanta". Nesta, de Broglie introduz a sua teoria de ondas de eletrões, que inclui a teoria de dualidade onda-partícula da matéria, baseada na teoria dos quanta proposta por Max Planck e Albert Einstein. Este trabalho abre uma nova área da física, a mecânica ondulatória, que constitui uma das principais bases da mecânica quântica. Em 1927, Clinton Davisson e Lester Germer demonstram experimentalmente a difração de eletrões através de cristais. A experiência de Davisson-Germer comprova a hipótese da natureza ondulatória de eletrão e, como consequência, Broglie recebe o prémio Nobel de Física em 1929, pela teoria da dualidade onda-matéria. Entre as aplicações mais importantes desta teoria destaca-se o desenvolvimento de microscópios eletrónicos, que permitem uma resolução muito superior à dos microscópios óticos.
No final da sua carreira, de Broglie desenvolveu uma explicação causal da mecânica ondulatória, em oposição à visão probabilística, que domina a mecânica quântica. Esta explicação causal foi refinada no anos 1950 por David Bohm e é hoje conhecida como interpretação de Bohm.
Participou da 5ª e 7ª Conferência de Solvay.



António Silva nasceu há 126 anos

(imagem daqui

António Maria da Silva O SE (Lisboa, 15 de agosto de 1886 - Lisboa, 3 de março de 1971) foi um actor português.
Nascido no seio de uma família humilde, começou a trabalhar cedo, como marçano. Concluiu o Curso Geral do Comércio. Foi comandante de uma corporação de bombeiros.
Teve a sua formação teatral em grupos amadores da capital, estreando-se profissionalmente em 1910, no palco do Teatro da Rua dos Condes, em O Novo Cristo de Tolstoi. Contratado pela companhia Alves da Silva, aí participa em peças como O Conde de Monte Cristo ou O Rei Maldito. Vai para o Brasil em 1913, onde permanece até 1921, em digressão com a companhia teatral de António de Sousa. Casa-se com Josefina Silva em 1920. De volta a Portugal, trabalha vários anos consecutivos na Companhia de Teatro Santanella-Amarante, em peças de teatro ligeiro e de revista. Integra ainda as companhias de Lopo Lauer, António de Macedo, Comediantes de Lisboa e Vasco Morgado. É A Canção de Lisboa, de Cottinelli Telmo (1933) que o projecta no cinema e firma a sua popularidade e engenho como actor. Assegura personagens cómicas e dramáticas em mais de trinta películas - As Pupilas do Senhor Reitor (1935), O Pátio das Cantigas (1942), O Costa do Castelo (1943), Amor de Perdição (1943), Camões (1946), O Leão da Estrela (1947), Fado (1948), entre outras.
Foi distinguido, no dia 4 de novembro de 1966, como Oficial da Ordem Militar de Sant'Iago da Espada, uma das Antigas Ordens Militares que tem por fim distinguir o mérito literário, científico e artístico, pela Presidência da República Portuguesa.

A Índia e o Paquistão fazem hoje 65 anos

A Índia, oficialmente República da Índia, é um país da Ásia Meridional. É o sétimo maior país em área geográfica, o segundo país mais populoso e a democracia mais populosa do mundo. Delimitado ao sul pelo Oceano Índico, pelo mar da Arábia a oeste e pela Baía de Bengala a leste, a Índia tem uma costa com 7.517 km. O país é delimitado pelo Paquistão a oeste; pela República Popular da China, Nepal e Butão no norte e por Bangladesh e Mianmar a leste.


O Paquistão (oficialmente República Islâmica do Paquistão), é um país do Sul da Ásia. Localizado na região onde convergem o Sul da Ásia, a Ásia Central e o Médio Oriente, o país faz fronteira com o Irão e o Afeganistão a oeste, a China a nordeste e a Índia a leste, ademais de ser banhado pelo Mar Arábico ao sul, com um litoral de 1.046 km de extensão.
O Paquistão é o sexto país do mundo em população e possui uma das maiores populações muçulmanas do planeta. Seu território pertenceu à Índia Britânica e tem uma longa história de assentamento e civilização, inclusive a civilização do Vale do Indo. A região já foi invadida por gregos, persas, árabes, afegãos, turcos e mongóis. Foi incorporado na Índia Britânica no século XIX. Desde a sua independência, o país tem se caracterizado por períodos de crescimento militar e económico intercalados com instabilidade política.



O Bangladesh (etimologicamente, A Nação Bengali) é um país asiático rodeado quase por inteiro pela Índia, excepto a sudeste, onde tem uma pequena fronteira terrestre com Myanmar, e a sul, onde tem litoral no Golfo de Bengala. O país está listado entre as economias chamadas de "Próximos Onze". A sua capital é Daca.
Bangladesh conquistou a sua independência do Paquistão em 1971, depois da guerra civil de nove meses entre o Paquistão Ocidental e o Paquistão Oriental. De 1947 a 1971, a região que hoje é Bangladesh foi o Paquistão Oriental. Mais da metade da população do Paquistão morava lá.
O nordeste da Índia tem fronteiras com Bangladesh em três lados. Muitos dos aspectos físicos e culturais de Bangladesh são partilhados com Bengala Ocidental, um estado da Índia vizinho do Bangladesh. Na verdade, Bangladesh e Bengala Ocidental formam uma região da Ásia conhecida como Bengala.
Bangladesh é o oitavo país do mundo em número de habitantes. O rápido crescimento populacional do país trouxe um sério problema de superpopulação.

A gastrónoma e apresentadorada de TV Julia Child nasceu há um século

Julia Child, pseudónimo de Julia Carolyn McWilliams (Pasadena, 15 de agosto de 1912 - Santa Bárbara, 13 de agosto de 2004) foi uma autora de livros de culinária e apresentadora de televisão americana. Julia Child poderia ter sido apenas mais uma apresentadora de programa de culinária. Mas foi com seu jeito original e bem humorado, saudando sua audiência com um largo sorriso e um sonoro Bon Appétit!, que ela conquistou de “simples mortais”, ávidos por aprender a cozinhar, a célebres nomes da gastronomia mundial. Embora tenha falecido no ano de 2004, dois dias antes de completar 92 anos de idade, a chef californiana continua sendo atual e, diga-se de passagem, muito bem citada pelos entendidos do assunto. “Julia Child foi a figura mais importante, influente e com poder de mudança da história da gastronomia americana. Tudo se volta para ela”, disse o renomado chef americano Anthony Bourdain, do programa de TV de culinária Anthony Bourdain: No Reservations, ao jornal Huffington Post. “Ela será lembrada pelo que ela fez nessa terra, que era inspirar milhares de pessoas a cozinhar – e comer – melhor”, acrescentou. Neste dia 15 de agosto Julia completaria 100 anos de idade. Em 2009, seu encontro com a culinária foi retratado no filme Julie & Julia, protagonizado pela atriz Meryl Streep. Desafiando a própria inabilidade na cozinha, ela começou a se aventurar nas panelas tardiamente. “Eu tinha 32 anos quando comecei a cozinhar. Até então eu só comia”, disse, certa vez. Após se mudar para França, para acompanhar o marido militar, resolveu afastar o tédio se matriculando nas aulas de culinária oferecidas pela escola Le Cordon Bleu – decisão que acabou mudando a sua vida. Com bom humor e persistência, ela se entendeu muito bem com as técnicas francesas e acabou por compartilhar o que aprendeu com milhares de pessoas por meio de seus programas de TV e livros, entre ele, a “bíblia” Mastering the Art of French Cooking (em tradução livre, Dominando a Arte da Culinária Francesa). “Julia foi uma mentora para mim. Ela influenciou completamente a forma como me aproximo e preparo comida. Ela ajudou a mudar a forma como os americanos olham o ato de cozinhar e de jantar”, afirmou o chef americano Emeril Lagasse, que tem programas de TV de culinária e livros sobre o assunto. Julia tinha um jeito irreverente de mostrar as suas receitas – era capaz de virar uma panqueca de forma desajeitada, deixando cair metade para fora da massa, após acabar de falar, em rede nacional, que “para virar qualquer coisa, é preciso ter coragem”. E foi justamente essa simplicidade que acabou se tornando uma de suas marcas registadas, uma vez que popularizou a então inacessível culinária francesa.
Child estudou na escola de culinária Le Cordon Bleu. Em 2003 foi condecorada com a Medalha Presidencial da Liberdade.


Google Doodle de 15 de agosto de 2012