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quinta-feira, março 18, 2021

Rudolf Diesel nasceu há 163 anos

  
Rudolf Christian Karl Diesel (Paris, 18 de março de 1858 - Canal da Mancha, 30 de setembro de 1913) foi um engenheiro mecânico alemão, inventor do motor a diesel.
Era o segundo de três filhos de Theodor e Elise Diesel, imigrantes alemães (bávaros) na França. Diesel idealizou um dos mais importantes sistemas mecânicos da história da humanidade. Rudolf Diesel elaborou um motor a combustão interna a pistões que explorava os efeitos de uma reação química, um fenómeno natural, que acontece quando o óleo é injetado num recipiente com oxigénio, causando uma explosão ao misturar-se. Para conseguir controlar tal reação e movimentar uma máquina foi necessária uma infinidade de outros inventos, como a bomba injetora, elaborar sistemas de múltiplas engrenagens e outros acessórios controladores para que pressão de libertação atuasse precisamente na passagem do êmbolo do pistão no ângulo de máxima compressão.
Rudolf Diesel registou a patente do seu motor-reator a 23 de fevereiro de 1897, desenvolvido para trabalhar com óleo de origem vegetal. Entretanto, em sua homenagem, foi dado ao produto oleoso mais abundante, obtido na primeira fase de refinação do petróleo bruto, o nome de diesel. Isso não quer dizer que todos os motores a injeção sejam obrigados a funcionar com óleo diesel, desde que regulem a pressão no sistema de injeção, um motor pode passar a funcionar com qualquer tipo de óleo, tanto pode ser de origem vegetal (como óleo de amendoim) ou animal (como é o caso da gordura de porco).
Face a sua simplicidade e a enorme aplicação, o motor de pistões movidos a reação óleo-oxigénio rapidamente penetrou nos lugares mais longínquos do planeta, revolucionando o mundo industrial e substituindo os dispendiosos sistemas mecânicos a vapor que até então movimentavam as locomotivas e os transportes marítimos por unidades geradoras diesel-elétrica.
Após negociar o seu invento, durante uma travessia do Canal da Mancha, o inventor morre em circunstâncias que jamais foram esclarecidas. Vários boatos sobre o seu desaparecimento e morte circularam, e a imprensa deu grande cobertura ao facto. Muitas suspeitas foram levantadas (acidente, suicídio, homicídio).
Na noite de 29 de setembro de 1913, embarcou num barco a vapor em Antuérpia (Bélgica), rumo a Londres, (Reino Unido). Jamais chegaria ao seu destino. Duas semanas depois, um barco encontrou um cadáver próximo da costa belga. Roupas e objetos foram recolhidos e o corpo foi novamente lançado ao mar, procedimento normal da época. A 13 de outubro, Eugen Diesel reconheceu tais pertences como sendo de seu pai.
Em 1978 foi incluído no Automotive Hall of Fame.
 
 

terça-feira, março 16, 2021

A maré negra do Amoco Cadiz foi há 43 anos

  
O Amoco Cadiz foi um VLCC (Very Large Crude Carrier) de propriedade da Amoco que, após um acidente ocorrido em 16 de março de 1978 a 3 milhas da costa da Bretanha, França, se partiu em dois e deu origem a um dos maiores desastres ambientais da história, por causa do derrame de petróleo.
    
  
 
Zones littorales et maritimes touchées par la marée noire
        
Dernier voyage et naufrage
Au début du mois de février 1978, le supertanker charge 121 157 tonnes de pétrole brut à Ras Tanura, en Arabie saoudite puis complète sa cargaison avec 98 640 tonnes de pétrole brut, sur l'île de Kharg, en Iran. Pour ce qui allait être son dernier voyage, l'Amoco Cadiz quitte le golfe Persique le 7 février 1978 à destination de Rotterdam, via la baie de Lyme en Angleterre, escale classique pour alléger les pétroliers avant leur passage vers la mer du Nord.
Le 28 février, le navire passe le cap de Bonne-Espérance et fait une escale pour se ravitailler en carburant à Las Palmas le 11 mars. Trois jours plus tard, l'Amoco Cadiz rencontre des conditions météo difficiles. Cette mauvaise météo se maintiendra jusqu'après le 16 mars, date à laquelle il entre dans la Manche, en vue de faire escale le lendemain en baie de Lyme.
Le , en partance de la baie de Lyme pour rallier Rotterdam via la Manche, l’Amoco Cadiz s'échoue en bordure des côtes bretonnes, sur les récifs de Men Goulven en face du village de Portsall, commune de Ploudalmézeau, nord-ouest du Finistère, libérant 227 000 tonnes de pétrole brut. L'épave du navire est située à la position 48° 35,31′ N, 4° 42,58′ O.
    
Chronologie du naufrage
(Les heures indiquées ici sont des heures UTC. Il faut rajouter une heure pour avoir l'heure locale — heure française.)
Le à 8 h, l’Amoco Cadiz, parti du golfe Persique pour Rotterdam, passe au large de l'île d'Ouessant. Il fait route à la vitesse de 9,5 nœuds.
  • 9 h 45 : le pétrolier tombe en avarie de gouvernail à 7,5 milles d'Ouessant : celui-ci est bloqué et fait virer le pétrolier sur bâbord. Un premier message radio de sécurité TTT est envoyé sur 500 kHz, stipulant la non-manœuvrabilité du bateau et demandant aux autres bâtiments de se tenir à l'écart.
  • 11 h 05 : l'Amoco Cadiz prend contact avec la station Le Conquet radio. L'armateur du bateau étant à Chicago, le capitaine tente de lui téléphoner. À cause du décalage horaire il n'y parviendra pas. Il tente alors vainement de joindre des représentants basés à Gênes et Milan.
  • 11 h 20 : le capitaine Pasquale Bardari demande l'assistance d'un remorqueur car l'avarie ne peut être réparée. Un appel d'urgence XXX est envoyé sur 500 kHz. Le pétrolier est alors à 10 milles au nord d'Ouessant. Le remorqueur le plus proche, le Pacific, est à 13 milles de là, à proximité de Portsall. Il fait alors route vers le nord dans le cadre d'une autre mission. Sa puissance est de 10 000 chevaux.
  • 11 h 28 : prise de contact directe entre l’Amoco Cadiz et le Pacific. Ce dernier fait demi-tour et contacte son armateur, la société Bugsier. L’Amoco Cadiz tente de joindre son assureur à Chicago car le Pacific propose un contrat fondé sur le Lloyd's open form. Bugsier contacte un autre remorqueur, le Simson, plus puissant (16 000 chevaux), situé alors au large de Cherbourg.
  • 12 h : le Pacific est à 6 milles du pétrolier. Aucune certitude quant à l'accord sur l'assurance. Le Pacific se rapproche encore car le pétrolier a déjà dérivé de 2 milles sous l'effet du vent et est à la limite sud du rail d'Ouessant.
  • 13 h 15 : première tentative de passage de la remorque. Le Pacific envoie une touline pour hisser la remorque, sur le pétrolier. Cette remorque est constituée d'un gros câble d'acier et d'une chaîne. L'ensemble pèse 15 tonnes.
  • 13 h 31 : la remorque est tournée sur l’Amoco Cadiz.
  • 14 h 05 : le remorqueur commence à tirer lentement.
  • 14 h 49 : le Pacific a laissé filer 1 000 m de remorque et porte ses moteurs à 80 % de ses capacités (250 tr/min). Malgré cela, les deux bateaux dérivent vers l'est.
  • 15 h 15 : l’Amoco Cadiz refuse une nouvelle fois la proposition de contrat sur la base du Lloyd's open form.
  • 16 h : le contrat est finalement accepté, Chicago ayant pu être contacté. Le Simson prévoit d'arriver vers 23 h.
  • 16 h 15 : la chaîne de remorque casse. À ce moment le pétrolier a évité et se trouve orienté vers le sud. Le capitaine du pétrolier décide de mettre les machines en arrière pour s'éloigner de la côte, malgré son avarie de gouvernail. Le vent est d'ouest force 8, avec des rafales à 9-10 et la mer est formée avec des creux de 8 mètres.
  • 17 h 05 : les 980 m de remorque sont ramenés à bord du Pacific. À cause de la houle, deux matelots sont blessés, mais le remorqueur se prépare à repasser la remorque.
  • 18 h 20 : nouvelles tentatives de remorquage, par l'arrière du pétrolier. Les deux bateaux se sont éloignés l'un de l'autre.
  • 18 h 40 : le Pacific se dirige vers le pétrolier.
  • 18 h 53 : les officiers des deux bateaux ne sont pas d'accord sur la manœuvre : le capitaine de l’Amoco Cadiz préférerait être remorqué par la proue.
  • 19 h 10 : la touline est lancée, mais n'a pas pu être récupérée.
  • 19 h 26 : après deux autres échecs, la quatrième tentative sera fructueuse. L'équipage ramène la touline mais celle-ci casse et la remorque retombe à l'eau.
  • 19 h 40 : le courant est plus fort à présent et les deux bateaux continuent à dériver.
  • 19 h 55 : l’Amoco Cadiz se prépare à jeter l'ancre pour limiter la dérive.
  • 20 h 04 : l'ancre est mouillée.
  • 20 h 07 : le Pacific a renvoyé l'amarre qui est tournée sur le treuil du pétrolier.
  • 20 h 15 : le Simson est à 40 milles. La prise de la remorque se poursuit. À ce moment le risque d'échouement est très important et il devient urgent de remorquer le pétrolier.
  • 20 h 28 : le guindeau, système de relevage de l'ancre, se casse et est arraché.
  • 20 h 37 : le câble de remorquage est finalement tourné sur un jeu de bittes d'amarrage.
  • 20 h 55 : le remorqueur laisse filer 400 m et commence à tirer. Le pétrolier est toujours mouillé et espère pouvoir tourner.
  • 21 h 04 : le pétrolier talonne (touche le fond) pour la première fois. Il roule sous les vagues et ses machines sont noyées.
  • 21 h 10 : l’Amoco Cadiz est privé d'éclairage et de radio.
  • 21 h 39 : le pétrolier talonne une seconde fois.
  • 21 h 43 : le pétrolier lance des fusées de détresse, la marée noire commence.
  • 21 h 50 : un appel de détresse SOS est envoyé sur 500 kHz. Le Pacific demande un hélicoptère pour évacuer l'équipage de l’Amoco Cadiz. Il met les machines au maximum pour tenter de déséchouer le pétrolier.
  • 22 h 12 : la remorque casse et est récupérée sur le Pacific.
  • 22 h 30 : le Simson arrive sur les lieux.
  • 24 h : l'équipage de l’Amoco Cadiz est hélitreuillé par les équipages des hélicoptères Super Frelon de la 32e flottille de la Marine nationale basée à Lanvéoc-Poulmic. Seuls le capitaine et un officier restent à bord.
  • 1 h 45 : 42 personnes sur 44 ont été évacuées. Les deux derniers vont devoir attendre jusqu'à 5 h avant de pouvoir quitter le navire.
     
 Nettoyage d'une des plages de Plougrescant (Côtes-d'Armor)
   

segunda-feira, fevereiro 01, 2021

Cabinda ficou sob proteção de Portugal há 136 anos

 
O Tratado de Simulambuco foi assinado, em 1 de fevereiro de 1885, pelo representante do governo portuguêsGuilherme Augusto de Brito Capello, então capitão tenente da Armada e comandante da corveta Rainha de Portugal, e pelos príncipes, chefes e oficiais do reino de N'Goyo. O tratado colocou Cabinda sob protectorado português, por contraste com o estatuto colonial de Angola. O tratado foi feito antes da Conferência de Berlim, que dividiu África pelas potências europeias.

No tratado, Portugal compromete-se a:
  • Portugal obriga-se a fazer manter a integridade dos territórios colocados sob o seu protectorado.
  • Portugal respeitará e fará respeitar os usos e costumes do país.
A "colonização" de Cabinda foi assim pacífica por via do Tratado entre Portugal e Cabinda. Em 1885 o território de Cabinda já se encontrava separado do resto do território de Angola, tendo como separação natural o rio Congo. O território é um enclave de sempre com os dois Congos, Belga e Francês, Cabinda nunca foi parte integrante de Angola, antes, durante e após a colonização de Portugal.

   
in Wikipédia


(imagem daqui)

segunda-feira, julho 20, 2020

Calouste Gulbenkian morreu há 65 anos

     
Calouste Sarkis Gulbenkian (Üsküdar, 23 de março de 1869 - Lisboa, 20 de julho de 1955), foi um engenheiro e empresário arménio otomano naturalizado britânico (1902), activo no sector do petróleo e um dos pioneiros no desenvolvimento desse setor no Médio Oriente. Foi também um mecenas, tendo dado um grande contributo para o fomento da cultura em Portugal. A sua herança esteve na origem da constituição da Fundação Calouste Gulbenkian.
       
        
 
  
NOTA: quando era criança aguardava sempre, com ansiedade, o dia em que a carrinha-biblioteca da Gulbenkian aparecia na minha terra, para levar seis livros (por especial favor...) que tinha na minha posse durante um mês. Foi uma pena a Fundação Calouste Gulbenkian ter acabado com este serviço, tanto fez pelo gosta da leitura de muitos portugueses...

segunda-feira, abril 20, 2020

A explosão da plataforma Deepwater Horizon foi há dez anos

A explosão da plataforma Deepwater Horizon ocorreu no dia 20 de abril de 2010, no Golfo do México, nos Estados Unidos. O desastre consistiu na explosão da plataforma de petróleo semi-submersível Deepwater Horizon que pertence à Transocean e que estava sendo operada pela BP, afundando na quinta-feira seguinte à explosão, depois de ficar dois dias em chamas. Uma grande mancha de óleo espalhou-se e chegou à costa da Louisiana e a outros estados. Houve 17 trabalhadores que ficaram feridos e 11 faleceram.
  
Imagem de satélite da NASA mostrando a mancha de óleo, a 25 de abril de 2010

terça-feira, março 24, 2020

O Exxon Valdez provocou um enorme desastre ambiental há 31 anos

   
Exxon Valdez (atualmente chamado Dong Fang Ocean e anteriormente conhecido também como Exxon Mediterranean, SeaRiver Mediterranean, S/R Mediterranean e Mediterranean) foi um navio petroleiro que ganhou notoriedade a 24 de março de 1989, quando 50.000 a 150.000 m³ (aproximadamente 257.000 barris) do petróleo que transportava foram lançadas ao mar, na costa do Alasca, depois de o navio encalhar na Enseada do Príncipe Guilherme (Prince William Sound). Como consequência, houve um grande desastre ambiental. Centenas de milhares de animais morreram nos meses seguintes. De acordo com as estimativas, morreram 250.000 pássaros marinhos, 2.800 lontras marinhas, 250 águias e 22 orcas, além da perda de milhares de milhões de ovos de salmão. Foi o segundo maior derrame de petróleo da história dos Estados Unidos. Na época, o navio pertencia à ExxonMobil.
  
  

segunda-feira, março 23, 2020

Calouste Gulbenkian nasceu há 151 anos

   
Calouste Sarkis Gulbenkian (Üsküdar, 23 de março de 1869 - Lisboa, 20 de julho de 1955), foi um engenheiro e empresário arménio otomano naturalizado britânico (1902), activo no sector do petróleo e um dos pioneiros no desenvolvimento desse setor no Médio Oriente. Foi também um mecenas, tendo dado um grande contributo para o fomento da cultura em Portugal. A sua herança esteve na origem da constituição da Fundação Calouste Gulbenkian.
     
      

segunda-feira, março 16, 2020

Uma das piores catástrofes ecológicas de sempre foi há 42 anos

 
O Amoco Cadiz foi um VLCC (Very Large Crude Carrier) de propriedade da Amoco que, após um acidente ocorrido em 16 de março de 1978 a 3 milhas da costa da Bretanha, França, se partiu em dois e deu origem a um dos maiores desastres ambientais da história, por causa do derrame de petróleo.
   
  
 
Zones littorales et maritimes touchées par la marée noire
    
Dernier voyage et naufrage
Au début du mois de février 1978, le supertanker charge 121 157 tonnes de pétrole brut à Ras Tanura, en Arabie saoudite puis complète sa cargaison avec 98 640 tonnes de pétrole brut, sur l'île de Kharg, en Iran. Pour ce qui allait être son dernier voyage, l'Amoco Cadiz quitte le golfe Persique le 7 février 1978 à destination de Rotterdam, via la baie de Lyme en Angleterre, escale classique pour alléger les pétroliers avant leur passage vers la mer du Nord.
Le 28 février, le navire passe le cap de Bonne-Espérance et fait une escale pour se ravitailler en carburant à Las Palmas le 11 mars. Trois jours plus tard, l'Amoco Cadiz rencontre des conditions météo difficiles. Cette mauvaise météo se maintiendra jusqu'après le 16 mars, date à laquelle il entre dans la Manche, en vue de faire escale le lendemain en baie de Lyme.
Le , en partance de la baie de Lyme pour rallier Rotterdam via la Manche, l’Amoco Cadiz s'échoue en bordure des côtes bretonnes, sur les récifs de Men Goulven en face du village de Portsall, commune de Ploudalmézeau, nord-ouest du Finistère, libérant 227 000 tonnes de pétrole brut. L'épave du navire est située à la position 48° 35,31′ N, 4° 42,58′ O.
   
Chronologie du naufrage
(Les heures indiquées ici sont des heures UTC. Il faut rajouter une heure pour avoir l'heure locale — heure française.)
Le à 8 h, l’Amoco Cadiz, parti du golfe Persique pour Rotterdam, passe au large de l'île d'Ouessant. Il fait route à la vitesse de 9,5 nœuds.
  • 9 h 45 : le pétrolier tombe en avarie de gouvernail à 7,5 milles d'Ouessant : celui-ci est bloqué et fait virer le pétrolier sur bâbord. Un premier message radio de sécurité TTT est envoyé sur 500 kHz, stipulant la non-manœuvrabilité du bateau et demandant aux autres bâtiments de se tenir à l'écart.
  • 11 h 05 : l'Amoco Cadiz prend contact avec la station Le Conquet radio. L'armateur du bateau étant à Chicago, le capitaine tente de lui téléphoner. À cause du décalage horaire il n'y parviendra pas. Il tente alors vainement de joindre des représentants basés à Gênes et Milan.
  • 11 h 20 : le capitaine Pasquale Bardari demande l'assistance d'un remorqueur car l'avarie ne peut être réparée. Un appel d'urgence XXX est envoyé sur 500 kHz. Le pétrolier est alors à 10 milles au nord d'Ouessant. Le remorqueur le plus proche, le Pacific, est à 13 milles de là, à proximité de Portsall. Il fait alors route vers le nord dans le cadre d'une autre mission. Sa puissance est de 10 000 chevaux.
  • 11 h 28 : prise de contact directe entre l’Amoco Cadiz et le Pacific. Ce dernier fait demi-tour et contacte son armateur, la société Bugsier. L’Amoco Cadiz tente de joindre son assureur à Chicago car le Pacific propose un contrat fondé sur le Lloyd's open form. Bugsier contacte un autre remorqueur, le Simson, plus puissant (16 000 chevaux), situé alors au large de Cherbourg.
  • 12 h : le Pacific est à 6 milles du pétrolier. Aucune certitude quant à l'accord sur l'assurance. Le Pacific se rapproche encore car le pétrolier a déjà dérivé de 2 milles sous l'effet du vent et est à la limite sud du rail d'Ouessant.
  • 13 h 15 : première tentative de passage de la remorque. Le Pacific envoie une touline pour hisser la remorque, sur le pétrolier. Cette remorque est constituée d'un gros câble d'acier et d'une chaîne. L'ensemble pèse 15 tonnes.
  • 13 h 31 : la remorque est tournée sur l’Amoco Cadiz.
  • 14 h 05 : le remorqueur commence à tirer lentement.
  • 14 h 49 : le Pacific a laissé filer 1 000 m de remorque et porte ses moteurs à 80 % de ses capacités (250 tr/min). Malgré cela, les deux bateaux dérivent vers l'est.
  • 15 h 15 : l’Amoco Cadiz refuse une nouvelle fois la proposition de contrat sur la base du Lloyd's open form.
  • 16 h : le contrat est finalement accepté, Chicago ayant pu être contacté. Le Simson prévoit d'arriver vers 23 h.
  • 16 h 15 : la chaîne de remorque casse. À ce moment le pétrolier a évité et se trouve orienté vers le sud. Le capitaine du pétrolier décide de mettre les machines en arrière pour s'éloigner de la côte, malgré son avarie de gouvernail. Le vent est d'ouest force 8, avec des rafales à 9-10 et la mer est formée avec des creux de 8 mètres.
  • 17 h 05 : les 980 m de remorque sont ramenés à bord du Pacific. À cause de la houle, deux matelots sont blessés, mais le remorqueur se prépare à repasser la remorque.
  • 18 h 20 : nouvelles tentatives de remorquage, par l'arrière du pétrolier. Les deux bateaux se sont éloignés l'un de l'autre.
  • 18 h 40 : le Pacific se dirige vers le pétrolier.
  • 18 h 53 : les officiers des deux bateaux ne sont pas d'accord sur la manœuvre : le capitaine de l’Amoco Cadiz préférerait être remorqué par la proue.
  • 19 h 10 : la touline est lancée, mais n'a pas pu être récupérée.
  • 19 h 26 : après deux autres échecs, la quatrième tentative sera fructueuse. L'équipage ramène la touline mais celle-ci casse et la remorque retombe à l'eau.
  • 19 h 40 : le courant est plus fort à présent et les deux bateaux continuent à dériver.
  • 19 h 55 : l’Amoco Cadiz se prépare à jeter l'ancre pour limiter la dérive.
  • 20 h 04 : l'ancre est mouillée.
  • 20 h 07 : le Pacific a renvoyé l'amarre qui est tournée sur le treuil du pétrolier.
  • 20 h 15 : le Simson est à 40 milles. La prise de la remorque se poursuit. À ce moment le risque d'échouement est très important et il devient urgent de remorquer le pétrolier.
  • 20 h 28 : le guindeau, système de relevage de l'ancre, se casse et est arraché.
  • 20 h 37 : le câble de remorquage est finalement tourné sur un jeu de bittes d'amarrage.
  • 20 h 55 : le remorqueur laisse filer 400 m et commence à tirer. Le pétrolier est toujours mouillé et espère pouvoir tourner.
  • 21 h 04 : le pétrolier talonne (touche le fond) pour la première fois. Il roule sous les vagues et ses machines sont noyées.
  • 21 h 10 : l’Amoco Cadiz est privé d'éclairage et de radio.
  • 21 h 39 : le pétrolier talonne une seconde fois.
  • 21 h 43 : le pétrolier lance des fusées de détresse, la marée noire commence.
  • 21 h 50 : un appel de détresse SOS est envoyé sur 500 kHz. Le Pacific demande un hélicoptère pour évacuer l'équipage de l’Amoco Cadiz. Il met les machines au maximum pour tenter de déséchouer le pétrolier.
  • 22 h 12 : la remorque casse et est récupérée sur le Pacific.
  • 22 h 30 : le Simson arrive sur les lieux.
  • 24 h : l'équipage de l’Amoco Cadiz est hélitreuillé par les équipages des hélicoptères Super Frelon de la 32e flottille de la Marine nationale basée à Lanvéoc-Poulmic. Seuls le capitaine et un officier restent à bord.
  • 1 h 45 : 42 personnes sur 44 ont été évacuées. Les deux derniers vont devoir attendre jusqu'à 5 h avant de pouvoir quitter le navire.
   
 Nettoyage d'une des plages de Plougrescant (Côtes-d'Armor)
   

sábado, fevereiro 01, 2020

Cabinda ficou sob protectorado português há 135 anos

  
O Tratado de Simulambuco foi assinado, em 1 de fevereiro de 1885, pelo representante do governo português Guilherme Augusto de Brito Capello, então capitão tenente da Armada e comandante da corveta Rainha de Portugal, e pelos príncipes, chefes e oficiais do reino de N'Goyo. O tratado colocou Cabinda sob protectorado português, por contraste com o estatuto colonial de Angola. O tratado foi feito antes da Conferência de Berlim, que dividiu África pelas potências europeias.
No tratado, Portugal compromete-se a:
  • Portugal obriga-se a fazer manter a integridade dos territórios colocados sob o seu protectorado.
  • Portugal respeitará e fará respeitar os usos e costumes do país.
A "colonização" de Cabinda foi assim pacífica por via do Tratado entre Portugal e Cabinda. Em 1885 o território de Cabinda já se encontrava separado do resto do território de Angola, tendo como separação natural o rio Congo. O território é um enclave de sempre com os dois Congos Belga e Francês, Cabinda nunca foi parte integrante de Angola, antes, durante e após a colonização de Portugal.

   
in Wikipédia


(imagem daqui)
 
PETIÇÃO
Nós, abaixo assinados, príncipes e governadores de Cabinda, sabendo que na Europa se trata de resolver, em conferência de embaixadores de diferentes potências, questões que directamente dizem respeito aos territórios da Costa Ocidental de África, e, por conseguinte, do destino dos seus povos, aproveitamos a estada neste porto da corveta portuguesa Rainha de Portugal, a fim de em nossos nomes e no dos povos que governamos pedirmos ao seu comandante, como delegado do Governo de Sua Majestade Fidelíssima, para fazermos e concordarmos num tratado pelo qual fiquemos sob o protectorado de Portugal, tornando-nos, de facto, súbditos da coroa portuguesa, como já o éramos por hábitos e relações de amizade. E, portanto, sendo de nossa inteira, livre e plena vontade que de futuro entremos nos domínios da coroa portuguesa, pedimos ao Exmo. Sr. Comandante da corveta portuguesa para aceder aos nossos desejos e dos povos que governamos, determinando o dia, onde, em sessão solene, se há-de assinar a tratado que nos coloque sob a protecção da bandeira de Portugal.

Escrito em reunião dos príncipes abaixo assinados, no lugar de Simulambuco, aos 22 de janeiro de 1885.

Representante da regência, sinal em + de Ibiala Mamboma, Rei; sinal em + da princesa Maria Simbo Mambuco, (a) Manuel José Puna (mais tarde Barão de Cabinda); sinal em + do príncipe Iambo Franque, governador de Chinga; sinal em + do príncipe Jack, governador de Buco-Sinto; sinal em + de Fernando Mengas, filho do príncipe Jack; sinal em + de King Jack, príncipe; sinal em + do príncipe King Faine, sinal em + de Fernando Sonça, governador do Povo Grande; sinal em + do Mongovo Velho, dono do Povo Grande; sinal em + do Mongovo Mamgombe, governador de Siamona; sinal em + de Betti Jack, governador de Cai; (a) Manuel Bonzela Franque, governador de Porto Rico e Mambu; Francisco Rodrigues Franque, governador de Pernambuco e Vitória; sinal em + do Massabo; sinal em + de Machimbe Mafuca Franque; sinal em + do príncipe Muan Sambi Linguister de Francisco Franque.


Guilherme Augusto de Brito Capello, capitão tenente da Armada, comandante de corveta «Rainha de Portugal», comendador de Aviz e Cavaleiro de várias ordens, autorizado pelo governo de Sua Majestade Fidelíssima El-Rei de Portugal, satisfazendo os desejos manifestados pelos príncipes de Cabinda em petição devidamente por eles assinada, em grande fundação concluiu com os referidos príncipes, governadores e chefes abaixo assinados, seus sucessores e herdeiros, o seguinte
  
  
TRATADO DE SIMULAMBUCO

Art. 1º - Os príncipes e mais chefes e seus sucessores declaram, voluntariamente, reconhecer a soberania de Portugal, colocando sob o protectorado desta nação todos os territórios por eles governados.

Art. 2º - Portugal reconhece e confirmará todos os chefes que forem reconhecidos pelos povos segundo as suas leis e usos, prometendo-lhes auxílio e protecção.

Art. 3º - Portugal obriga-se a fazer manter a integridade dos territórios colocados sob o seu protectorado.

Art. 4º - Aos chefes do país e seus habitantes será conservado o senhorio directo das terras que lhes pertencem, podendo-as vender ou alugar de qualquer forma para estabelecimento de feitorias de negócio ou outras indústrias particulares, mediante pagamento dos costumes, marcando-se de uma maneira clara e precisa a área dos terrenos concedidos, para evitar complicações futuras, devendo ser ratificados os contratos pelos comandantes dos navios de guerra portugueses, ou pelas autoridades em que o governo de sua majestade delegar os seus poderes.

Art. 5º - A maior liberdade será concedida aos negociantes de todas as nações para se estabelecerem nestes territórios, ficando o governo português obrigado a proteger esses estabelecimentos, reservando-se a direito de proceder como julgar mais conveniente, quando se provar que se tenta destruir o domínio de Portugal nestas regiões.

Art. 6º - Os príncipes e mais chefes indígenas obrigam-se a não fazer tratados nem ceder terrenos aos representantes de nações estrangeiras, quando esta cedência seja com carácter oficial e não com o fim mencionado no artigo 4º.

Art. 7º - Igualmente se obrigam a proteger o comércio quer dos portugueses, quer dos estrangeiros e indígenas, não permitindo interrupção nas comunicações com o interior, e a fazer uso das suas autoridades para desembaraçar os caminhos, facilitando e protegendo as relações entre vendedores e compradores, o as missões religiosas e científicas que se estabeleçam temporária ou permanentemente nos seus territórios; assim como o desenvolvimento da agricultura.

§ único. - Obrigam-se mais a não permitir o tráfico de escravatura nos limites dos seus domínios.

Art. 8º - Toda e qualquer questão entre europeus e indígenas será resolvida sempre com a assistência do comandante do navio de guerra português que nessa ocasião estiver em possível comunicação com a terra, ou de quem estiver munido de poderes devidamente legalizados.

Art. 9º - Portugal respeitará e fará respeitar os usos e costumes do país.

Art. 10º - Os príncipes e governadores cedem a Portugal a propriedade inteira e completa de porções de terreno, mediante o pagamento dos seus respectivos valores, a fim de neles o governo português mandar edificar os seus estabelecimentos militares, administrativos ou particulares.

Art. 11º - O presente tratado assinado pelos príncipes e chefes do país, bem como pelo capitão-tenente comandante da corveta «Rainha de Portugal», começa a ter execução desde o dia da sua assinatura, não podendo, contudo, considerar-se definitivo senão depois de ter sido aprovado pelo Governo de Sua Majestade.

Simulambuco, em Cabinda, 1 de fevereiro de 1885, (a) Guilherme Augusto de Brites Capello (seguem-se as assinaturas de todos os príncipes e nobres de Cabinda).

Este tratado foi explicado e lido em língua do país, ficando todos inteirados do seu conteúdo antes de assinarem e fazerem o sinal de + (cruz), na minha presença e comigo, António Nunes de Serra e Moura, aspirante do corpo de oficiais da Fazenda da Armada, servindo de escriturário (a) Nunes de Serra e Moura.

Afirmamos e juramos, sendo preciso, que as assinaturas e sinais são dos indivíduos, por os conhecermos pessoalmente e os termos visto assinar este auto (a) João Puna, João Barros Franque, Vicente Puna, Guilherme Franque.

Estavam presentes a este acto as seguintes pessoas: (a) Onofre Alves de Santiago, M. J. Corrêa, Alexandre Manuel António da Silva, J. C. Contreiras; oficiais da corveta «Rainha de Portugal»: (a) Cristiano Frederico Knusse Gomes, 1º tenente; Eduardo Ciríaco Pacheco, 1º tenente; António da Fonseca Sarmento, 2º tenente; João de Matos e Silva, facultativo naval de 1ª classe; Alberto António de S. Marino, G.-Mª; José Francisco, G.-Mª; João António Ludovice, G.-Mª.

domingo, novembro 10, 2019

Ken Saro-Wiwa foi executado há 24 anos

Kenule "Ken" Beeson Saro-Wiwa (Bori, 10 de outubro de 1941 – Port Harcourt, 10 de novembro de 1995) foi um escritor, produtor e ativista ambiental da Nigéria. Saro-Wiwa pertencia ao povo Ogoni, um grupo étnico minoritário nigeriano radicado no delta do Níger, e liderava - através do Movimento pela Sobrevivência do Povo Ogoni - uma campanha não-violenta contra a degradação ambiental das terras e das águas da região pelas petrolíferas, especialmente a Shell. Por conta de seu ativismo, ele acabou por ser preso em 1994, a mando do regime militar que vigorava então. Num processo judicial considerado vergonhoso, Saro-Wiwa foi condenado à morte e enforcado em 1995.
Em 2009 a empresa Shell, reconhecendo a sua implicação na morte do ativista e dos seus oito companheiros, com ele enforcados, pagou 15,5 milhões de dólares às famílias das vítimas, esperando assim minimizar os efeitos negativos para a sua imagem deste caso.
  
  
(imagem daqui)

sábado, junho 15, 2019

A Guerra do Chaco começou há 87 anos


Guerra do Chaco
Disputed Bolivia Paraguay.jpg
O Gran Chaco, teatro de operações da Guerra do Chaco
Data De 15 de junho de 1932 a 12 de junho de 1935
Local Gran Chaco, situado no sudeste da Bolívia e no norte do Paraguai
Desfecho O Paraguai conquista a maior parte do território em litígio
Combatentes
Paraguai  Bolívia
Principais líderes
José Félix Estigarribia Hans Kundt
Forças
Exército Paraguaio, com 150 000 homens Exército Boliviano, com 250 000 homens.
Vítimas
Exército Paraguaio, 30 000 mortos Exército Boliviano, 60 000 mortos
 
A Guerra do Chaco foi um conflito armado entre a Bolívia e o Paraguai que se estendeu de 15 de junho de 1932 a 12 de junho de 1935.
Originou-se pela disputa territorial da região do Chaco Boreal, tendo como uma das causas a descoberta de petróleo no sopé dos Andes. Foi a maior guerra na América do Sul do século XX. Deixou um saldo de 60 mil bolivianos e 30 mil paraguaios mortos, tendo resultado na derrota dos bolivianos com a perda e anexação de parte de seu território pelos paraguaios.
Em 12 de junho de 1935, foi aprovada a cessação das hostilidades, sob pressão dos Estados Unidos.
  
(...)
  
Os antecedentes do conflito residem nas várias disputas entre a Bolívia e o Paraguai pela posse de uma área da região do Chaco que vai até a margem direita do rio Paraguai e que na época do antigo Vice-Reinado do Rio da Prata pertencia à Bolívia. Portanto, após a independência dos dois países da Espanha, a região permaneceu em litígio, muito despovoada e as quatro tentativas de acordos de limites de fronteiras entre 1884 e 1907 foram rejeitadas por ambos os países. Anteriormente, a Bolívia já havia perdido o seu litoral e acesso ao Oceano Pacífico durante um conflito com o Chile, entre 1879 e 1881, conhecido como Guerra do Pacífico, também havia perdido o Acre, rico em seringueiras para produção da borracha, para o Brasil, através do Tratado de Petrópolis em 1903.
A Bolívia desejava ter um acesso ao Oceano Atlântico, via rio Paraguai e, para ter pleno acesso àquele rio, necessitava ocupar o Chaco, em território paraguaio.
  
(...)
  
Com a suposta descoberta de petróleo no sopé da cordilheira dos Andes, na região do Chaco Boreal, eclodiu o conflito entre ambas as nações. A Bolívia e o Paraguai eram as duas nações mais pobres da América do Sul, sendo que para o Paraguai o Chaco lhe proporcionava grandes vantagens, com quase 600.000 km², e as reservas petrolíferas já existentes. A Bolívia, devido às crises, viu a necessidade de invadir o Chaco. Então em 1932, o Exército Boliviano, sem autorização do presidente, entra no Chaco e nas margens do Lago Pitiantuta, tentam guarnecer o local, mas os paraguaios descobrem e retomam o lago, uma expedição boliviana é enviada e expulsa os paraguaios e também conseguem tomar os fortes paraguaios de Corrales, Toledo e Boquerón. Com isso o presidente paraguaio Eusebio Ayala declara guerra à Bolívia.
    

sábado, abril 20, 2019

A explosão da plataforma Deepwater Horizon foi há nove anos

A plataforma Deepwater Horizon antes da explosão
   
A explosão da plataforma Deepwater Horizon ocorreu no dia 20 de abril de 2010, no Golfo do México, nos Estados Unidos. O desastre consistiu na explosão da plataforma de petróleo semi-submersível Deepwater Horizon, da empresa Transocean e que estava sendo operada pela BP, afundando na quinta-feira seguinte à explosão, depois de ter ficado dois dias em chamas. Uma grande mancha de óleo espalhou-se e que chegou à costa da Louisiana e a outros estados. Houve 17 trabalhadores que ficaram feridos e 11 faleceram.
  
A torre estava na fase final da perfuração de um poço, na qual se reforça com concreto o poço. Este é um processo delicado, pois há possibilidade de os fluidos do poço serem libertados descontroladamente. No dia 20 de abril de 2010 houve uma explosão na torre e esta incendiou-se. Morreram onze pessoas em consequência deste acidente, 11 outros foram encontrados com vida. Sete trabalhadores foram evacuados para a estação aérea naval em Nova Orleães e levados para o hospital. Barcos de apoio lançaram água para a torre, numa infrutífera tentativa de extinguir as chamas. A Deepwater Horizon afundou-se a 22 de abril de 2010, em águas com aproximadamente 1500 metros de profundidade, e os seus restos foram encontrados no leito marinho a aproximadamente 400 metros a noroeste do poço.
O derrame de petróleo resultante prejudicou o habitat de centenas de espécies de aves.
   
A BP anunciou, em 17 de julho de 2010, ter conseguido estancar temporariamente o derrame de petróleo, depois de instaladas novas válvulas que conseguiram travar o derrame.
  
Imagem da NASA mostrando o petróleo a 25 de abril de 2010, vendo-se o delta do Mississippi 

sábado, novembro 10, 2018

Ken Saro-Wiwa foi executado há 23 anos

Kenule "Ken" Beeson Saro-Wiwa (10 de outubro de 194110 de novembro de 1995) foi um escritor, produtor e ativista ambiental da Nigéria. Saro-Wiwa pertencia ao povo Ogoni, um grupo étnico minoritário nigeriano radicado no delta do Níger, e liderava - através do Movimento pela Sobrevivência do Povo Ogoni - uma campanha não-violenta contra a degradação ambiental das terras e das águas da região pelas petrolíferas transnacionais, especialmente a Shell. Por causa do seu ativismo, ele acabou por ser preso em 1994 pelo regime militar que vigorava então. Num processo judicial fraudulento, Saro-Wiwa foi condenado à morte e enforcado nesta data, em 1995.
Em 2009 a empresa Shell, reconhecendo a sua implicação na morte do ativista e dos seus oito companheiros, também com ele enforcados, pagou 15,5 milhões de dólares às famílias das vítimas, esperando assim minimizar os efeitos negativos para sua imagem deste caso.

(imagem daqui)

sexta-feira, abril 20, 2018

Uma explosão na plataforma Deepwater Horizon provocou uma grande maré negra há oito anos

A explosão da plataforma Deepwater Horizon ocorreu no dia 20 de abril de 2010, no Golfo do México, nos Estados Unidos. O desastre consistiu na explosão da plataforma de petróleo semi-submersível Deepwater Horizon que pertence à Transocean e que estava sendo operada pela BP, afundando na quinta-feira seguinte à explosão, depois de ficar dois dias em chamas. Uma grande mancha de óleo espalhou-se e chegou à costa da Louisiana e a outros estados. Houve 17 trabalhadores que ficaram feridos e 11 faleceram.

A torre estava na fase final da perfuração de um poço, na qual se reforça com concreto o poço. Este é um processo delicado, pois há possibilidade de os fluidos do poço serem libertos descontroladamente. No dia 20 de abril de 2010 houve uma explosão na torre e esta incendiou-se, morrendo onze pessoas em consequência deste acidente, 11 outros foram encontrados com vida. Sete trabalhadores foram evacuados para a estação aérea naval em Nova Orleães e levados para o hospital. Barcos de apoio lançaram água à torre, numa infrutífera tentativa de extinguir as chamas. A Deepwater Horizon afundou-se a 22 de abril de 2010, em águas de aproximadamente 1.500 metros de profundidade, e os seus restos foram encontrados no leito marinho a aproximadamente 400 metros a noroeste do poço.
O derrame de petróleo resultante prejudicou o habitat de centenas de espécies de aves.
Imagem de satélite da NASA mostrando a mancha de óleo em 25 de abril de 2010

terça-feira, março 20, 2018

Há 15 anos o Iraque foi invadido porque tinha armas de destruição maciça e apoiava a Al-Qaeda

Estátua de Saddam Hussein é derrubada no centro de Bagdad por populares
 
A Invasão do Iraque em 2003 iniciou-se a 20 de março através de uma aliança entre os Estados Unidos, Reino Unido e muitas outras nações, numa aliança conhecida como A Coligação. A ofensiva terrestre foi iniciada a partir do Kuwait, depois de uma série de ataques aéreos com mísseis e bombas a Bagdad e arredores ter aberto o caminho às tropas no terreno.
Os efetivos, assim como os meios materiais do exército iraquiano, haviam sofrido forte deterioração, desde a Guerra do Golfo (1991), contando então com 17 divisões do exército regular (contra as 40 que possuíam na guerra de 1991), além das seis divisões da Guarda Republicana.
Apesar de alguma resistência por parte dos iraquianos, as forças terrestres da coligação norte-americana e britânica avançaram bastante até terem um abrandamento no dia 25 de março por falta de provisões. A 26 de março foi aberta a frente norte de ataque com a chegada de forças aerotransportadas à região norte controlada pelos curdos.
Encontrando menor resistência do que a inicialmente previsto, as tropas norte-americanas, a 4 de abril ocupam o aeroporto internacional de Bagdad, situado a poucos quilómetros da capital. No dia seguinte alguns tanques norte-americanos fizeram incursões no centro de Bagdad.
Bagdad caiu a 9 de abril e a 1 de maio declarou o presidente norte-americano George W. Bush o fim das operações militares, dissolvendo o governo do partido Ba'ath, depondo o presidente Saddam Hussein. As forças da Coligação capturaram Saddam Hussein a 14 de dezembro de 2004, dando início ao processo de transição de poderes para os iraquianos. A invasão foi feita de acordo com uma doutrina militar de intervenção rápida de estilo Blitzkrieg e com apenas 173 mortos da Coligação (dos quais 33 britânicos).
  
(...)
  
A expressão "ocupação do Iraque" refere-se ao envio de tropas norte-americanas e internacionais ao Iraque no ano de 2003, por decisão do presidente George W. Bush, dos Estados Unidos. O pretexto da ocupação, inicialmente, foi achar armas de destruição em massa que, supostamente, o governo iraquiano teria em estoque e que, segundo Bush, representavam um risco ao seu país, abalado desde então pelos atentados terroristas de 11 de setembro de 2001. O presidente Bush tomou a decisão de invadir o Iraque sem a aprovação do Conselho de Segurança da ONU, mas com o apoio dos então primeiros ministros Silvio Berlusconi (Itália), José María Aznar (Espanha), Durão Barroso (Portugal) e Tony Blair (Reino Unido). Em 2004, após 1 ano de ocupação, entretanto, o presidente Bush muda o discurso ao dizer que a ocupação faz parte da libertação de países e a promoção da Democracia e da Paz mundial. Em 2004, o presidente iraquiano Saddam Hussein é capturado e mantido preso num local não revelado. Os seus filhos são mortos numa emboscada em Bagdad. Às 06.00 da manhã, horário de Bagdad, do dia 30 de dezembro de 2006, Saddam Hussein é enforcado, apesar das posições contrárias de várias instituições internacionais como a Amnistia Internacional, União Europeia e diversos outros países. Foi executado juntamente com dois dos seus aliados, sendo um deles o seu meio-irmão e recusou-se a vestir o capuz, normalmente utilizado nas execuções. Antes de sua morte, Saddam pronunciou o nome do líder xiita iraquiano Moqtada Al Sadr.
  
(...)
  
As supostas armas de destruição biológica e caseira em massa que supostamente haviam no Iraque jamais foram encontradas pelas forças de ocupação. As também alegadas ligações de Saddam com grupos terroristas islâmicos nunca foram comprovadas. Na verdade, os grupos terroristas islâmicos opunham-se a Saddam, pois eram xiitas na sua maioria, enquanto o líder iraquiano era sunita e ao contrário do que se imaginava, o Iraque era um dos países mais laicos da região.