terça-feira, novembro 19, 2024
O Prestige afundou há vinte e dois anos...
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sábado, abril 20, 2024
O desaste da plataforma Deepwater Horizon foi há catorze anos...
in Wikipédia
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sexta-feira, março 29, 2024
Notícia antiga sobre um problema ambiental na Venezuela e a boa vontade para o tentar resolver
Milhares de pessoas (e os seus cães) doam cabelo para absorver um enorme derrame de petróleo
Voluntários fazem fila para doar o seu cabelo - por uma boa causa
Milhares de pessoas estão a cortar o cabelo e a doá-lo para ajudar a absorver um derrame de petróleo na Venezuela - que é tão grande, que pode ser visto do espaço.
No âmbito de uma iniciativa para ajudar na limpeza do Lago Maracaibo, na Venezuela, milhares de pessoas estão a cortar e doar o seu cabelo (e o dos seus cães) a uma associação ambientalista.
Os ambientalistas estão a usar o cabelo doado para tecer redes que são aplicadas nas zonas mais poluídas do lago, impedindo a propagação das manchas de petróleo.
Este invulgar método, usado há décadas, é uma ferramenta com comprovada eficácia na limpeza de petróleo.
Outrora um símbolo da riqueza dos depósitos petrolíferos da Venezuela, um dos maiores produtores mundiais de crude, as manchas de petróleo bruto que ao longo dos anos foram poluindo o Lago Maracaibo atingiram uma dimensão de tal ordem que podem ser vistas do espaço.
Agora, reporta o The Washington Post, uma jovem ambientalista está a tentar reverter o crescimento da poluição do lago venezuelano pedindo a voluntários que doem o seu cabelo para absorver o petróleo.
“Milhares de pessoas já doaram o seu cabelo, e algumas até trouxeram os seus cães para contribuir para esta causa”, explica Selene Estrach, de 28 anos, fundadora da organização ambientalista venezuelana Proyecto Sirena, responsável pela iniciativa.
Os cabelos recolhidos pela equipa de Estrach vão ser usados para tecer redes - chamadas boias - que, além impedir a propagação das manchas, conseguem mesmo absorver o próprio petróleo.
Segundo Estrach, dois quilos de cabelo podem absorver de 5 a 7,7 quilos de petróleo. Mas, considerando que caem ao lago mil barris de petróleo por dia, com os recursos de que dispõe atualmente a organização necessitaria de 381 anos para limpar todo o crude que polui o lago.
O passo seguinte, explica a ambientalista, é desenvolver uma forma de espremer com segurança e descartar o petróleo, para que as boias possam ser reutilizadas.
O trabalho de Estrach segue os passos de ambientalistas que têm estado a explorar este método há décadas.
Em 1989, Phillip McCrory, um cabeleireiro do Alabama, nos EUA, criou o protótipo de um dispositivo de limpeza de petróleo feito de cabelo humano - um dispositivo que, segundo um estudo de 1998, a NASA testou e considerou eficaz.
in ZAP
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domingo, março 24, 2024
O Exxon Valdez provocou uma maré negra no Alasca há 35 anos...
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sábado, março 16, 2024
A maré negra provocada pelo naufrágio do Amoco Cadiz começou há 46 anos...
- 9 h 45 : le pétrolier tombe en avarie de gouvernail à 7,5 milles d'Ouessant : celui-ci est bloqué et fait virer le pétrolier sur bâbord. Un premier message radio de sécurité TTT est envoyé sur 500 kHz, stipulant la non-manœuvrabilité du bateau et demandant aux autres bâtiments de se tenir à l'écart.
- 11 h 05 : l'Amoco Cadiz prend contact avec la station Le Conquet radio. L'armateur du bateau étant à Chicago, le capitaine tente de lui téléphoner. À cause du décalage horaire il n'y parviendra pas. Il tente alors vainement de joindre des représentants basés à Gênes et Milan.
- 11 h 20 : le capitaine Pasquale Bardari demande l'assistance d'un remorqueur car l'avarie ne peut être réparée. Un appel d'urgence XXX est envoyé sur 500 kHz. Le pétrolier est alors à 10 milles au nord d'Ouessant. Le remorqueur le plus proche, le Pacific, est à 13 milles de là, à proximité de Portsall. Il fait alors route vers le nord dans le cadre d'une autre mission. Sa puissance est de 10 000 chevaux.
- 11 h 28 : prise de contact directe entre l’Amoco Cadiz et le Pacific. Ce dernier fait demi-tour et contacte son armateur, la société Bugsier. L’Amoco Cadiz tente de joindre son assureur à Chicago car le Pacific propose un contrat fondé sur le Lloyd's open form. Bugsier contacte un autre remorqueur, le Simson, plus puissant (16 000 chevaux), situé alors au large de Cherbourg.
- 12 h : le Pacific est à 6 milles du pétrolier. Aucune certitude quant à l'accord sur l'assurance. Le Pacific se rapproche encore car le pétrolier a déjà dérivé de 2 milles sous l'effet du vent et est à la limite sud du rail d'Ouessant.
- 13 h 15 : première tentative de passage de la remorque. Le Pacific envoie une touline pour hisser la remorque, sur le pétrolier. Cette remorque est constituée d'un gros câble d'acier et d'une chaîne. L'ensemble pèse 15 tonnes.
- 13 h 31 : la remorque est tournée sur l’Amoco Cadiz.
- 14 h 05 : le remorqueur commence à tirer lentement.
- 14 h 49 : le Pacific a laissé filer 1.000 m de remorque et porte ses moteurs à 80 % de ses capacités (250 tr/min). Malgré cela, les deux bateaux dérivent vers l'est.
- 15 h 15 : l’Amoco Cadiz refuse une nouvelle fois la proposition de contrat sur la base du Lloyd's open form.
- 16 h : le contrat est finalement accepté, Chicago ayant pu être contacté. Le Simson prévoit d'arriver vers 23 h.
- 16 h 15 : la chaîne de remorque casse. À ce moment le pétrolier a évité et se trouve orienté vers le sud. Le capitaine du pétrolier décide de mettre les machines en arrière pour s'éloigner de la côte, malgré son avarie de gouvernail. Le vent est d'ouest force 8, avec des rafales à 9-10 et la mer est formée avec des creux de 8 mètres.
- 17 h 05 : les 980 m de remorque sont ramenés à bord du Pacific. À cause de la houle, deux matelots sont blessés, mais le remorqueur se prépare à repasser la remorque.
- 18 h 20 : nouvelles tentatives de remorquage, par l'arrière du pétrolier. Les deux bateaux se sont éloignés l'un de l'autre.
- 18 h 40 : le Pacific se dirige vers le pétrolier.
- 18 h 53 : les officiers des deux bateaux ne sont pas d'accord sur la manœuvre : le capitaine de l’Amoco Cadiz préférerait être remorqué par la proue.
- 19 h 10 : la touline est lancée, mais n'a pas pu être récupérée.
- 19 h 26 : après deux autres échecs, la quatrième tentative sera fructueuse. L'équipage ramène la touline mais celle-ci casse et la remorque retombe à l'eau.
- 19 h 40 : le courant est plus fort à présent et les deux bateaux continuent à dériver.
- 19 h 55 : l’Amoco Cadiz se prépare à jeter l'ancre pour limiter la dérive.
- 20 h 04 : l'ancre est mouillée.
- 20 h 07 : le Pacific a renvoyé l'amarre qui est tournée sur le treuil du pétrolier.
- 20 h 15 : le Simson est à 40 milles. La prise de la remorque se poursuit. À ce moment le risque d'échouement est très important et il devient urgent de remorquer le pétrolier.
- 20 h 28 : le guindeau, système de relevage de l'ancre, se casse et est arraché.
- 20 h 37 : le câble de remorquage est finalement tourné sur un jeu de bittes d'amarrage.
- 20 h 55 : le remorqueur laisse filer 400 m et commence à tirer. Le pétrolier est toujours mouillé et espère pouvoir tourner.
- 21 h 04 : le pétrolier talonne (touche le fond) pour la première fois. Il roule sous les vagues et ses machines sont noyées.
- 21 h 10 : l’Amoco Cadiz est privé d'éclairage et de radio.
- 21 h 39 : le pétrolier talonne une seconde fois.
- 21 h 43 : le pétrolier lance des fusées de détresse, la marée noire commence.
- 21 h 50 : un appel de détresse SOS est envoyé sur 500 kHz. Le Pacific demande un hélicoptère pour évacuer l'équipage de l’Amoco Cadiz. Il met les machines au maximum pour tenter de déséchouer le pétrolier.
- 22 h 12 : la remorque casse et est récupérée sur le Pacific.
- 22 h 30 : le Simson arrive sur les lieux.
- 24 h : l'équipage de l’Amoco Cadiz est hélitreuillé par les équipages des hélicoptères Super Frelon de la 32e flottille de la Marine nationale basée à Lanvéoc-Poulmic. Seuls le capitaine et un officier restent à bord.
- 1 h 45 : 42 personnes sur 44 ont été évacuées. Les deux derniers vont devoir attendre jusqu'à 5 h avant de pouvoir quitter le navire.
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domingo, novembro 19, 2023
O Prestige afundou há vinte e um anos...
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quinta-feira, abril 20, 2023
O desaste da plataforma Deepwater Horizon foi há treze anos...
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sexta-feira, março 24, 2023
O Exxon Valdez provocou uma maré negra no Alasca há 34 anos
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quinta-feira, março 16, 2023
A vergonhosa maré negra do Amoco Cadiz começou há 45 anos...
- 9 h 45 : le pétrolier tombe en avarie de gouvernail à 7,5 milles d'Ouessant : celui-ci est bloqué et fait virer le pétrolier sur bâbord. Un premier message radio de sécurité TTT est envoyé sur 500 kHz, stipulant la non-manœuvrabilité du bateau et demandant aux autres bâtiments de se tenir à l'écart.
- 11 h 05 : l'Amoco Cadiz prend contact avec la station Le Conquet radio. L'armateur du bateau étant à Chicago, le capitaine tente de lui téléphoner. À cause du décalage horaire il n'y parviendra pas. Il tente alors vainement de joindre des représentants basés à Gênes et Milan.
- 11 h 20 : le capitaine Pasquale Bardari demande l'assistance d'un remorqueur car l'avarie ne peut être réparée. Un appel d'urgence XXX est envoyé sur 500 kHz. Le pétrolier est alors à 10 milles au nord d'Ouessant. Le remorqueur le plus proche, le Pacific, est à 13 milles de là, à proximité de Portsall. Il fait alors route vers le nord dans le cadre d'une autre mission. Sa puissance est de 10 000 chevaux.
- 11 h 28 : prise de contact directe entre l’Amoco Cadiz et le Pacific. Ce dernier fait demi-tour et contacte son armateur, la société Bugsier. L’Amoco Cadiz tente de joindre son assureur à Chicago car le Pacific propose un contrat fondé sur le Lloyd's open form. Bugsier contacte un autre remorqueur, le Simson, plus puissant (16 000 chevaux), situé alors au large de Cherbourg.
- 12 h : le Pacific est à 6 milles du pétrolier. Aucune certitude quant à l'accord sur l'assurance. Le Pacific se rapproche encore car le pétrolier a déjà dérivé de 2 milles sous l'effet du vent et est à la limite sud du rail d'Ouessant.
- 13 h 15 : première tentative de passage de la remorque. Le Pacific envoie une touline pour hisser la remorque, sur le pétrolier. Cette remorque est constituée d'un gros câble d'acier et d'une chaîne. L'ensemble pèse 15 tonnes.
- 13 h 31 : la remorque est tournée sur l’Amoco Cadiz.
- 14 h 05 : le remorqueur commence à tirer lentement.
- 14 h 49 : le Pacific a laissé filer 1 000 m de remorque et porte ses moteurs à 80 % de ses capacités (250 tr/min). Malgré cela, les deux bateaux dérivent vers l'est.
- 15 h 15 : l’Amoco Cadiz refuse une nouvelle fois la proposition de contrat sur la base du Lloyd's open form.
- 16 h : le contrat est finalement accepté, Chicago ayant pu être contacté. Le Simson prévoit d'arriver vers 23 h.
- 16 h 15 : la chaîne de remorque casse. À ce moment le pétrolier a évité et se trouve orienté vers le sud. Le capitaine du pétrolier décide de mettre les machines en arrière pour s'éloigner de la côte, malgré son avarie de gouvernail. Le vent est d'ouest force 8, avec des rafales à 9-10 et la mer est formée avec des creux de 8 mètres.
- 17 h 05 : les 980 m de remorque sont ramenés à bord du Pacific. À cause de la houle, deux matelots sont blessés, mais le remorqueur se prépare à repasser la remorque.
- 18 h 20 : nouvelles tentatives de remorquage, par l'arrière du pétrolier. Les deux bateaux se sont éloignés l'un de l'autre.
- 18 h 40 : le Pacific se dirige vers le pétrolier.
- 18 h 53 : les officiers des deux bateaux ne sont pas d'accord sur la manœuvre : le capitaine de l’Amoco Cadiz préférerait être remorqué par la proue.
- 19 h 10 : la touline est lancée, mais n'a pas pu être récupérée.
- 19 h 26 : après deux autres échecs, la quatrième tentative sera fructueuse. L'équipage ramène la touline mais celle-ci casse et la remorque retombe à l'eau.
- 19 h 40 : le courant est plus fort à présent et les deux bateaux continuent à dériver.
- 19 h 55 : l’Amoco Cadiz se prépare à jeter l'ancre pour limiter la dérive.
- 20 h 04 : l'ancre est mouillée.
- 20 h 07 : le Pacific a renvoyé l'amarre qui est tournée sur le treuil du pétrolier.
- 20 h 15 : le Simson est à 40 milles. La prise de la remorque se poursuit. À ce moment le risque d'échouement est très important et il devient urgent de remorquer le pétrolier.
- 20 h 28 : le guindeau, système de relevage de l'ancre, se casse et est arraché.
- 20 h 37 : le câble de remorquage est finalement tourné sur un jeu de bittes d'amarrage.
- 20 h 55 : le remorqueur laisse filer 400 m et commence à tirer. Le pétrolier est toujours mouillé et espère pouvoir tourner.
- 21 h 04 : le pétrolier talonne (touche le fond) pour la première fois. Il roule sous les vagues et ses machines sont noyées.
- 21 h 10 : l’Amoco Cadiz est privé d'éclairage et de radio.
- 21 h 39 : le pétrolier talonne une seconde fois.
- 21 h 43 : le pétrolier lance des fusées de détresse, la marée noire commence.
- 21 h 50 : un appel de détresse SOS est envoyé sur 500 kHz. Le Pacific demande un hélicoptère pour évacuer l'équipage de l’Amoco Cadiz. Il met les machines au maximum pour tenter de déséchouer le pétrolier.
- 22 h 12 : la remorque casse et est récupérée sur le Pacific.
- 22 h 30 : le Simson arrive sur les lieux.
- 24 h : l'équipage de l’Amoco Cadiz est hélitreuillé par les équipages des hélicoptères Super Frelon de la 32e flottille de la Marine nationale basée à Lanvéoc-Poulmic. Seuls le capitaine et un officier restent à bord.
- 1 h 45 : 42 personnes sur 44 ont été évacuées. Les deux derniers vont devoir attendre jusqu'à 5 h avant de pouvoir quitter le navire.
Postado por Fernando Martins às 00:45 0 bocas
Marcadores: Amoco, Amoco Cadiz, França, maré negra, petroleiros, Petróleo
sábado, novembro 19, 2022
O Prestige afundou há vinte anos...
Postado por Fernando Martins às 00:20 0 bocas
Marcadores: desastre ambiental, Galiza, maré negra, Nunca Mais, Prestige
quarta-feira, abril 20, 2022
A plataforma Deepwater Horizon explodiu há doze anos
in Wikipédia
Postado por Fernando Martins às 00:12 0 bocas
Marcadores: BP, explosão da plataforma Deepwater Horizon, golfo do México, maré negra, Petróleo, poluição
quinta-feira, março 24, 2022
O Exxon Valdez provocou uma enorme maré negra no Alasca há 33 anos
Postado por Fernando Martins às 00:33 0 bocas
Marcadores: Alasca, desastre ambiental, Exxon Valdez, ExxonMobil, maré negra, Petróleo
quarta-feira, março 16, 2022
A maré negra do Amoco Cadiz foi há 44 anos
- 9 h 45 : le pétrolier tombe en avarie de gouvernail à 7,5 milles d'Ouessant : celui-ci est bloqué et fait virer le pétrolier sur bâbord. Un premier message radio de sécurité TTT est envoyé sur 500 kHz, stipulant la non-manœuvrabilité du bateau et demandant aux autres bâtiments de se tenir à l'écart.
- 11 h 05 : l'Amoco Cadiz prend contact avec la station Le Conquet radio. L'armateur du bateau étant à Chicago, le capitaine tente de lui téléphoner. À cause du décalage horaire il n'y parviendra pas. Il tente alors vainement de joindre des représentants basés à Gênes et Milan.
- 11 h 20 : le capitaine Pasquale Bardari demande l'assistance d'un remorqueur car l'avarie ne peut être réparée. Un appel d'urgence XXX est envoyé sur 500 kHz. Le pétrolier est alors à 10 milles au nord d'Ouessant. Le remorqueur le plus proche, le Pacific, est à 13 milles de là, à proximité de Portsall. Il fait alors route vers le nord dans le cadre d'une autre mission. Sa puissance est de 10 000 chevaux.
- 11 h 28 : prise de contact directe entre l’Amoco Cadiz et le Pacific. Ce dernier fait demi-tour et contacte son armateur, la société Bugsier. L’Amoco Cadiz tente de joindre son assureur à Chicago car le Pacific propose un contrat fondé sur le Lloyd's open form. Bugsier contacte un autre remorqueur, le Simson, plus puissant (16 000 chevaux), situé alors au large de Cherbourg.
- 12 h : le Pacific est à 6 milles du pétrolier. Aucune certitude quant à l'accord sur l'assurance. Le Pacific se rapproche encore car le pétrolier a déjà dérivé de 2 milles sous l'effet du vent et est à la limite sud du rail d'Ouessant.
- 13 h 15 : première tentative de passage de la remorque. Le Pacific envoie une touline pour hisser la remorque, sur le pétrolier. Cette remorque est constituée d'un gros câble d'acier et d'une chaîne. L'ensemble pèse 15 tonnes.
- 13 h 31 : la remorque est tournée sur l’Amoco Cadiz.
- 14 h 05 : le remorqueur commence à tirer lentement.
- 14 h 49 : le Pacific a laissé filer 1 000 m de remorque et porte ses moteurs à 80 % de ses capacités (250 tr/min). Malgré cela, les deux bateaux dérivent vers l'est.
- 15 h 15 : l’Amoco Cadiz refuse une nouvelle fois la proposition de contrat sur la base du Lloyd's open form.
- 16 h : le contrat est finalement accepté, Chicago ayant pu être contacté. Le Simson prévoit d'arriver vers 23 h.
- 16 h 15 : la chaîne de remorque casse. À ce moment le pétrolier a évité et se trouve orienté vers le sud. Le capitaine du pétrolier décide de mettre les machines en arrière pour s'éloigner de la côte, malgré son avarie de gouvernail. Le vent est d'ouest force 8, avec des rafales à 9-10 et la mer est formée avec des creux de 8 mètres.
- 17 h 05 : les 980 m de remorque sont ramenés à bord du Pacific. À cause de la houle, deux matelots sont blessés, mais le remorqueur se prépare à repasser la remorque.
- 18 h 20 : nouvelles tentatives de remorquage, par l'arrière du pétrolier. Les deux bateaux se sont éloignés l'un de l'autre.
- 18 h 40 : le Pacific se dirige vers le pétrolier.
- 18 h 53 : les officiers des deux bateaux ne sont pas d'accord sur la manœuvre : le capitaine de l’Amoco Cadiz préférerait être remorqué par la proue.
- 19 h 10 : la touline est lancée, mais n'a pas pu être récupérée.
- 19 h 26 : après deux autres échecs, la quatrième tentative sera fructueuse. L'équipage ramène la touline mais celle-ci casse et la remorque retombe à l'eau.
- 19 h 40 : le courant est plus fort à présent et les deux bateaux continuent à dériver.
- 19 h 55 : l’Amoco Cadiz se prépare à jeter l'ancre pour limiter la dérive.
- 20 h 04 : l'ancre est mouillée.
- 20 h 07 : le Pacific a renvoyé l'amarre qui est tournée sur le treuil du pétrolier.
- 20 h 15 : le Simson est à 40 milles. La prise de la remorque se poursuit. À ce moment le risque d'échouement est très important et il devient urgent de remorquer le pétrolier.
- 20 h 28 : le guindeau, système de relevage de l'ancre, se casse et est arraché.
- 20 h 37 : le câble de remorquage est finalement tourné sur un jeu de bittes d'amarrage.
- 20 h 55 : le remorqueur laisse filer 400 m et commence à tirer. Le pétrolier est toujours mouillé et espère pouvoir tourner.
- 21 h 04 : le pétrolier talonne (touche le fond) pour la première fois. Il roule sous les vagues et ses machines sont noyées.
- 21 h 10 : l’Amoco Cadiz est privé d'éclairage et de radio.
- 21 h 39 : le pétrolier talonne une seconde fois.
- 21 h 43 : le pétrolier lance des fusées de détresse, la marée noire commence.
- 21 h 50 : un appel de détresse SOS est envoyé sur 500 kHz. Le Pacific demande un hélicoptère pour évacuer l'équipage de l’Amoco Cadiz. Il met les machines au maximum pour tenter de déséchouer le pétrolier.
- 22 h 12 : la remorque casse et est récupérée sur le Pacific.
- 22 h 30 : le Simson arrive sur les lieux.
- 24 h : l'équipage de l’Amoco Cadiz est hélitreuillé par les équipages des hélicoptères Super Frelon de la 32e flottille de la Marine nationale basée à Lanvéoc-Poulmic. Seuls le capitaine et un officier restent à bord.
- 1 h 45 : 42 personnes sur 44 ont été évacuées. Les deux derniers vont devoir attendre jusqu'à 5 h avant de pouvoir quitter le navire.
Postado por Fernando Martins às 00:44 0 bocas
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sexta-feira, novembro 19, 2021
O Prestige afundou há dezanove anos...
Postado por Fernando Martins às 00:19 0 bocas
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