O Curso de Geologia de 85/90 da Universidade de Coimbra escolheu o nome de Geopedrados quando participou na Queima das Fitas.
Ficou a designação, ficaram muitas pessoas com e sobre a capa intemporal deste nome, agora com oportunidade de partilhar as suas ideias, informações e materiais sobre Geologia, Paleontologia, Mineralogia, Vulcanologia/Sismologia, Ambiente, Energia, Biologia, Astronomia, Ensino, Fotografia, Humor, Música, Cultura, Coimbra e AAC, para fins de ensino e educação.
Morreu Ziraldo, o génio que desenhou o Brasil e a infância
Cartoonista corajoso e influência para várias gerações, nome maior da literatura infantil brasileira, criador de O Menino Maluquinho, foi vítima de falência de múltiplos órgãos. Tinha 91 anos.
Il retrouve l'année suivante, en 1996, une partie des Chihuahuas pour l'album Frères Misère. Les rythmes sont parfois proches du punk
et les textes abordent des thèmes plus engagés que pour les
précédents albums solos. Peu médiatisé, cet album ne rencontrera pas
de succès immédiat.
En plus de sa carrière de chanteur, Mano Solo développe d'autres
talents. Il dessine et peint, notamment les pochettes de ses albums. Il
écrit aussi et, avec l'argent gagné grâce à la musique, il monte sa
propre société d'édition (La Marmaille nue) et publie deux ouvrages. En
1995, un recueil de poèmes, Je suis là, et en 1996, un roman, Joseph sous la pluie (épuisé). Ces deux ouvrages sont rassemblés dans un livre, Joseph sous la pluie, roman, poèmes et dessins, publié par Le Seuil en janvier 2012 et augmenté de textes et de dessins inédits. Enfin, il jouera le rôle du roi dans Sodomites, un court métrage de Gaspar Noé sorti en 1998.
En 1997 sort un nouvel album solo: Je sais pas trop (disque d'or) enregistré en live, aux mélodies et aux sonorités une nouvelle fois originales.
Deux ans plus tard, Mano Solo enregistre le double album Internationale Shalala
en live au Tourtour, un petit théâtre où il se produit régulièrement
depuis ses débuts. Il joue seul à la guitare, accompagné (à la guitare
également) par Jean-Louis Solans. Les morceaux sont extraits des
précédents albums solos, à l'exception du Shalala, un hymne de
«révolution intérieure» que l'artiste chante avec son public à la fin
de chaque concert. Son message est positif et dynamique.
Son deuxième album live, intitulé La Marche, sort en 2002, il reprend en grande partie des morceaux de l'album Dehors, sorti entre-temps (en août 2000). Le concert est enregistré à la Coopérative de Mai à Clermont-Ferrand et à La Halle aux Grains à Toulouse.
L'album est accompagné d'un DVD où l'artiste fait figurer, aux côtés
de photos et d'extraits de concerts, des animations en images de
synthèses sorties de sa propre imagination. Depuis 2001, Mano Solo s'intéresse de près à Internet,
il crée et développe son propre site autour de ses centres d'intérêts
politiques, sociaux et artistiques, encourageant ses visiteurs à être
eux-mêmes créatifs.
En 2004 sort Les Animals.
Comme dans chaque album, le son est nouveau et les textes dégagent
toujours la même énergie servie par un langage maîtrisé d'une grande
poésie. Certains titres sont de nouveaux enregistrements d'anciennes
chansons. Y figure également le titre Botzaris, enregistré avec Les Têtes Raides.
En 2004 il fait également deux apparitions sur l'album Dans le caillou de Karpatt dans les chansons Jeux Olympiques et Léon.
En 2006, Mano Solo ne renouvelle pas son contrat avec Warner, sa maison de disques. Il s'autoproduit avec un nouvel album, In The Garden,
sorti en mars 2007. Il propose aux internautes de l'aider dans son
autoproduction par une souscription destinée à payer les frais de
promotion une fois l'album réalisé. Ce que personne ne voudra comprendre
et la presse relayera partout qu'il compte sur son public pour
financer l'album, alors qu'il a emprunté à sa banque, mettant sa maison
en garantie, 130 000 euros avec lesquels il payera la production et
la fabrication du disque. La souscription sera lancée le 18 septembre.
Tous les mois, le souscripteur a accès à de nouveaux contenus
(chansons ou films) et à la sortie, il reçoit l'album. L'argent
récolté sera utilisé pour la promotion de l'album. Par cette démarche,
l'artiste souhaite se démarquer de l'industrie classique tout en
montrant que la production artistique a un coût.
Par cette expérience et le peu de souscripteurs Internet (2 800),
Mano Solo essaye de démontrer que s'il peut s'autoproduire
aujourd'hui c'est uniquement sur un nom et une carrière déjà établie.
Ce n'est pas à un artiste débutant qu'une banque prêterait une somme
pareille. Les 35 000 exemplaires d'In The Garden vendus dans les bacs rembourseront la banque, sans offrir à l'artiste le moyen de produire l'album suivant.
Dans une interview au quotidien belge Le Soir en avril 2008, Mano Solo explique:
«L'autoproduction, ça ne peut pas marcher. J'en ai vendu 2 800 par
souscription et le distributeur du CD n'a pas fait son boulot. Je suis
la preuve vivante qu'on ne peut pas se passer des majors. J'en ai marre
de ces médias qui n'arrêtent pas de cracher sur elles. Sans Warner,
Mano Solo n'existerait pas. Ces firmes, ce ne sont pas des mécènes,
elles sont là pour se faire du blé. C'est normal que ces gens te
jettent si tu n'es plus compétent à leurs yeux. Pourquoi devraient-ils
garder ceux qui ne vendent plus ? Ceux qui ne rencontrent pas leur
public doivent dégager, c'est tout. Il y en a marre de ces
considérations. La presse est complice de ça. Il faut arrêter de se
leurrer : oui, le piratage nuit à la diversité et Myspace, c'est
pathétique, ça fait peur, ce n'est pas là qu'on trouve l'avant-garde.
Et personne en France n'a été révélé grâce à ça. Le MP3, ce n'est pas
faire la révolution, c'est fabriquer des chômeurs.»
Mano Solo reste avant tout un artiste très engagé. En mars 2006, il organise avec le « Collectif Je Suis Là » un concert au Bataclan dont les fonds ont été reversés à l'association Fazasoma qui vient en aide à la population malgache. Il anime également, depuis janvier 2007, une émission de radio sur Aligre FM (93.1), Le Clou de la Soirée,
tous les derniers samedis du mois, de minuit à pas d'heure, où il
donne la parole à ceux qui ne l'ont pas. Sans parler de ses nombreuses
apparitions dans des rassemblements visant à rétablir l'égalité.
Il a remporté trois disques d'or.
À partir du 1eroctobre2007, Mano Solo anime une autre émission radio, Smoke City, au détriment du Clou de la Soirée,
toujours sur Aligre FM, les lundis de 18h30 à 19h30. Il y accueille
le monde associatif et militant, des lanceurs d'alerte, dans une
émission partisane et débridée. Beaucoup d'artistes vinrent aussi
jouer en direct. L'émission du 7 juin 2008 a fait l'objet d'une
captation vidéo dont les images constituent le documentaire De babord à tri. Smoke City s'arrête en janvier 2009.
Un nouvel album est sorti le 28 septembre2009, Rentrer au port, en licence chez Wagram.
Mano Solo est mort le 10janvier2010 à l'âge de 46 ans, des suites de plusieurs anévrismes. Il avait été hospitalisé après son dernier concert à Paris le 12novembre2009.
Il repose désormais au cimetière parisien du Père-Lachaise (10e division).
Ziraldo Alves Pinto passou toda a infância em Caratinga. É irmão do também desenhista, cartunista, jornalista e escritor Zélio Alves Pinto e também de Ziralzi Alves Pinto. Estudou dois anos no Rio de Janeiro e voltou a Caratinga, tendo concluído o módulo científico (atual ensino médio). Formou-se em Direito pela Universidade Federal de Minas Gerais em 1957. O seu talento no desenho já se manifestava desde essa época, tendo publicado um desenho no jornal Folha de Minas com apenas 6 anos de idade. Ziraldo começou a falar com 3 a 4 anos.
Carreira
Começou a trabalhar no jornal Folha da Manhã (atual Folha de S.Paulo), em 1954, com uma coluna dedicada ao humor. Ganhou notoriedade nacional ao se estabelecer na revista O Cruzeiro em 1957 e posteriormente no Jornal do Brasil, em 1963. Os seus personagens (entre eles Jeremias, o Bom; a Supermãe e o Mirinho) conquistaram os leitores.
Em 1960 lançou a primeira revista em quadradinhos brasileira feita por um só autor, Turma do Pererê, que também foi a primeira história em quadradinhos a cores totalmente produzida no Brasil. Embora tenha alcançado uma das maiores tiragens da época, Turma do Pererê foi cancelada em 1964, logo após o início do regime militar no Brasil. Nos anos 70, a Editora Abril relançou a revista, desta vez, porém, sem o sucesso inicial.
A revista da Turma do Pererê, teve outras passagens pelas bancas, numa
edição encadernada pela Editora Primor no ano de 1986 e em formato de
almanaque pela Editora Abril na década de 90.
Em 1960 recebeu o "Nobel" Internacional de Humor no 32º Salão Internacional de Caricaturas de Bruxelas e também o prémio Merghantealler, principal prémio da imprensa livre da América Latina.
Foi fundador e posteriormente diretor do periódico O Pasquim, tabloide de oposição ao regime militar, uma das prováveis razões de sua prisão, ocorrida um dia após a promulgação do AI-5.
Incansável, Ziraldo ainda hoje colabora em diversas publicações, e
está sempre envolvido em novas iniciativas. Uma das mais recentes foi a
"Revista Bundas", uma publicação de humor sobre o quotidiano que faz uma brincadeira com a revista "Caras",
esta, voltada para o dia a dia de festas e ostentação da elite
brasileira. Ziraldo foi também o fundador da revista "A Palavra" em
1999.
Ilustrações de Ziraldo já figuraram em publicações internacionais como as revistas "Private Eye" da Inglaterra, "Plexus" da França e "Mad", dos Estados Unidos.
Desde o ano de 2000 participa da "Oficina do Texto", maior
iniciativa de coautoria de livros do Mundo, Criada por Samuel Ferrari
Lago então diretor do Portal Educacional, onde já ilustrou histórias que
ganharam textos de alunos de escolas do Brasil todo, totalizando aproximadamente um milhão de diferentes obras editadas em coautoria com igual número de crianças.
Il retrouve l'année suivante, en 1996, une partie des Chihuahuas pour l'album Frères Misère. Les rythmes sont parfois proches du punk
et les textes abordent des thèmes plus engagés que pour les
précédents albums solos. Peu médiatisé, cet album ne rencontrera pas
de succès immédiat.
En plus de sa carrière de chanteur, Mano Solo développe d'autres
talents. Il dessine et peint, notamment les pochettes de ses albums. Il
écrit aussi et, avec l'argent gagné grâce à la musique, il monte sa
propre société d'édition (La Marmaille nue) et publie deux ouvrages. En
1995, un recueil de poèmes, Je suis là, et en 1996, un roman, Joseph sous la pluie (épuisé). Ces deux ouvrages sont rassemblés dans un livre, Joseph sous la pluie, roman, poèmes et dessins, publié par Le Seuil en janvier 2012 et augmenté de textes et de dessins inédits. Enfin, il jouera le rôle du roi dans Sodomites, un court métrage de Gaspar Noé sorti en 1998.
En 1997 sort un nouvel album solo: Je sais pas trop (disque d'or) enregistré en live, aux mélodies et aux sonorités une nouvelle fois originales.
Deux ans plus tard, Mano Solo enregistre le double album Internationale Shalala
en live au Tourtour, un petit théâtre où il se produit régulièrement
depuis ses débuts. Il joue seul à la guitare, accompagné (à la guitare
également) par Jean-Louis Solans. Les morceaux sont extraits des
précédents albums solos, à l'exception du Shalala, un hymne de
«révolution intérieure» que l'artiste chante avec son public à la fin
de chaque concert. Son message est positif et dynamique.
Son deuxième album live, intitulé La Marche, sort en 2002, il reprend en grande partie des morceaux de l'album Dehors, sorti entre-temps (en août 2000). Le concert est enregistré à la Coopérative de Mai à Clermont-Ferrand et à La Halle aux Grains à Toulouse.
L'album est accompagné d'un DVD où l'artiste fait figurer, aux côtés
de photos et d'extraits de concerts, des animations en images de
synthèses sorties de sa propre imagination. Depuis 2001, Mano Solo s'intéresse de près à Internet,
il crée et développe son propre site autour de ses centres d'intérêts
politiques, sociaux et artistiques, encourageant ses visiteurs à être
eux-mêmes créatifs.
En 2004 sort Les Animals.
Comme dans chaque album, le son est nouveau et les textes dégagent
toujours la même énergie servie par un langage maîtrisé d'une grande
poésie. Certains titres sont de nouveaux enregistrements d'anciennes
chansons. Y figure également le titre Botzaris, enregistré avec Les Têtes Raides.
En 2004 il fait également deux apparitions sur l'album Dans le caillou de Karpatt dans les chansons Jeux Olympiques et Léon.
En 2006, Mano Solo ne renouvelle pas son contrat avec Warner, sa maison de disques. Il s'autoproduit avec un nouvel album, In The Garden,
sorti en mars 2007. Il propose aux internautes de l'aider dans son
autoproduction par une souscription destinée à payer les frais de
promotion une fois l'album réalisé. Ce que personne ne voudra comprendre
et la presse relayera partout qu'il compte sur son public pour
financer l'album, alors qu'il a emprunté à sa banque, mettant sa maison
en garantie, 130 000 euros avec lesquels il payera la production et
la fabrication du disque. La souscription sera lancée le 18 septembre.
Tous les mois, le souscripteur a accès à de nouveaux contenus
(chansons ou films) et à la sortie, il reçoit l'album. L'argent
récolté sera utilisé pour la promotion de l'album. Par cette démarche,
l'artiste souhaite se démarquer de l'industrie classique tout en
montrant que la production artistique a un coût.
Par cette expérience et le peu de souscripteurs Internet (2 800),
Mano Solo essaye de démontrer que s'il peut s'autoproduire
aujourd'hui c'est uniquement sur un nom et une carrière déjà établie.
Ce n'est pas à un artiste débutant qu'une banque prêterait une somme
pareille. Les 35 000 exemplaires d'In The Garden vendus dans les bacs rembourseront la banque, sans offrir à l'artiste le moyen de produire l'album suivant.
Dans une interview au quotidien belge Le Soir en avril 2008, Mano Solo explique:
«L'autoproduction, ça ne peut pas marcher. J'en ai vendu 2 800 par
souscription et le distributeur du CD n'a pas fait son boulot. Je suis
la preuve vivante qu'on ne peut pas se passer des majors. J'en ai marre
de ces médias qui n'arrêtent pas de cracher sur elles. Sans Warner,
Mano Solo n'existerait pas. Ces firmes, ce ne sont pas des mécènes,
elles sont là pour se faire du blé. C'est normal que ces gens te
jettent si tu n'es plus compétent à leurs yeux. Pourquoi devraient-ils
garder ceux qui ne vendent plus ? Ceux qui ne rencontrent pas leur
public doivent dégager, c'est tout. Il y en a marre de ces
considérations. La presse est complice de ça. Il faut arrêter de se
leurrer : oui, le piratage nuit à la diversité et Myspace, c'est
pathétique, ça fait peur, ce n'est pas là qu'on trouve l'avant-garde.
Et personne en France n'a été révélé grâce à ça. Le MP3, ce n'est pas
faire la révolution, c'est fabriquer des chômeurs.»
Mano Solo reste avant tout un artiste très engagé. En mars 2006, il organise avec le « Collectif Je Suis Là » un concert au Bataclan dont les fonds ont été reversés à l'association Fazasoma qui vient en aide à la population malgache. Il anime également, depuis janvier 2007, une émission de radio sur Aligre FM (93.1), Le Clou de la Soirée,
tous les derniers samedis du mois, de minuit à pas d'heure, où il
donne la parole à ceux qui ne l'ont pas. Sans parler de ses nombreuses
apparitions dans des rassemblements visant à rétablir l'égalité.
Il a remporté trois disques d'or.
À partir du 1eroctobre2007, Mano Solo anime une autre émission radio, Smoke City, au détriment du Clou de la Soirée,
toujours sur Aligre FM, les lundis de 18h30 à 19h30. Il y accueille
le monde associatif et militant, des lanceurs d'alerte, dans une
émission partisane et débridée. Beaucoup d'artistes vinrent aussi
jouer en direct. L'émission du 7 juin 2008 a fait l'objet d'une
captation vidéo dont les images constituent le documentaire De babord à tri. Smoke City s'arrête en janvier 2009.
Un nouvel album est sorti le 28 septembre2009, Rentrer au port, en licence chez Wagram.
Mano Solo est mort le 10janvier2010 à l'âge de 46 ans, des suites de plusieurs anévrismes. Il avait été hospitalisé après son dernier concert à Paris le 12novembre2009.
Il repose désormais au cimetière parisien du Père-Lachaise (10e division).
Ziraldo Alves Pinto passou toda a infância em Caratinga. É irmão do também desenhista, cartunista, jornalista e escritor Zélio Alves Pinto e também de Ziralzi Alves Pinto. Estudou dois anos no Rio de Janeiro e voltou a Caratinga, tendo concluído o módulo científico (atual ensino médio). Formou-se em Direito pela Universidade Federal de Minas Gerais em 1957. O seu talento no desenho já se manifestava desde essa época, tendo publicado um desenho no jornal Folha de Minas com apenas 6 anos de idade. Ziraldo começou a falar com 3 a 4 anos.
Carreira
Começou a trabalhar no jornal Folha da Manhã (atual Folha de S.Paulo), em 1954, com uma coluna dedicada ao humor. Ganhou notoriedade nacional ao se estabelecer na revista O Cruzeiro em 1957 e posteriormente no Jornal do Brasil, em 1963. Os seus personagens (entre eles Jeremias, o Bom; a Supermãe e o Mirinho) conquistaram os leitores.
Em 1960 lançou a primeira revista em quadradinhos brasileira feita por um só autor, Turma do Pererê, que também foi a primeira história em quadradinhos a cores totalmente produzida no Brasil. Embora tenha alcançado uma das maiores tiragens da época, Turma do Pererê foi cancelada em 1964, logo após o início do regime militar no Brasil. Nos anos 70, a Editora Abril relançou a revista, desta vez, porém, sem o sucesso inicial.
A revista da Turma do Pererê, teve outras passagens pelas bancas, numa
edição encadernada pela Editora Primor no ano de 1986 e em formato de
almanaque pela Editora Abril na década de 90.
Em 1960 recebeu o "Nobel" Internacional de Humor no 32º Salão Internacional de Caricaturas de Bruxelas e também o prémio Merghantealler, principal prémio da imprensa livre da América Latina.
Foi fundador e posteriormente diretor do periódico O Pasquim, tabloide de oposição ao regime militar, uma das prováveis razões de sua prisão, ocorrida um dia após a promulgação do AI-5.
Incansável, Ziraldo ainda hoje colabora em diversas publicações, e
está sempre envolvido em novas iniciativas. Uma das mais recentes foi a
"Revista Bundas", uma publicação de humor sobre o quotidiano que faz uma brincadeira com a revista "Caras",
esta, voltada para o dia a dia de festas e ostentação da elite
brasileira. Ziraldo foi também o fundador da revista "A Palavra" em
1999.
Ilustrações de Ziraldo já figuraram em publicações internacionais como as revistas "Private Eye" da Inglaterra, "Plexus" da França e "Mad", dos Estados Unidos.
Desde o ano de 2000 participa da "Oficina do Texto", maior
iniciativa de coautoria de livros do Mundo, Criada por Samuel Ferrari
Lago então diretor do Portal Educacional, onde já ilustrou histórias que
ganharam textos de alunos de escolas do Brasil todo, totalizando aproximadamente um milhão de diferentes obras editadas em coautoria com igual número de crianças.
Il retrouve l'année suivante, en 1996, une partie des Chihuahuas pour l'album Frères Misère. Les rythmes sont parfois proches du punk
et les textes abordent des thèmes plus engagés que pour les
précédents albums solos. Peu médiatisé, cet album ne rencontrera pas
de succès immédiat.
En plus de sa carrière de chanteur, Mano Solo développe d'autres
talents. Il dessine et peint, notamment les pochettes de ses albums. Il
écrit aussi et, avec l'argent gagné grâce à la musique, il monte sa
propre société d'édition (La Marmaille nue) et publie deux ouvrages. En
1995, un recueil de poèmes, Je suis là, et en 1996, un roman, Joseph sous la pluie (épuisé). Ces deux ouvrages sont rassemblés dans un livre, Joseph sous la pluie, roman, poèmes et dessins, publié par Le Seuil en janvier 2012 et augmenté de textes et de dessins inédits. Enfin, il jouera le rôle du roi dans Sodomites, un court métrage de Gaspar Noé sorti en 1998.
En 1997 sort un nouvel album solo: Je sais pas trop (disque d'or) enregistré en live, aux mélodies et aux sonorités une nouvelle fois originales.
Deux ans plus tard, Mano Solo enregistre le double album Internationale Shalala
en live au Tourtour, un petit théâtre où il se produit régulièrement
depuis ses débuts. Il joue seul à la guitare, accompagné (à la guitare
également) par Jean-Louis Solans. Les morceaux sont extraits des
précédents albums solos, à l'exception du Shalala, un hymne de
«révolution intérieure» que l'artiste chante avec son public à la fin
de chaque concert. Son message est positif et dynamique.
Son deuxième album live, intitulé La Marche, sort en 2002, il reprend en grande partie des morceaux de l'album Dehors, sorti entre-temps (en août 2000). Le concert est enregistré à la Coopérative de Mai à Clermont-Ferrand et à La Halle aux Grains à Toulouse.
L'album est accompagné d'un DVD où l'artiste fait figurer, aux côtés
de photos et d'extraits de concerts, des animations en images de
synthèses sorties de sa propre imagination. Depuis 2001, Mano Solo s'intéresse de près à Internet,
il crée et développe son propre site autour de ses centres d'intérêts
politiques, sociaux et artistiques, encourageant ses visiteurs à être
eux-mêmes créatifs.
En 2004 sort Les Animals.
Comme dans chaque album, le son est nouveau et les textes dégagent
toujours la même énergie servie par un langage maîtrisé d'une grande
poésie. Certains titres sont de nouveaux enregistrements d'anciennes
chansons. Y figure également le titre Botzaris, enregistré avec Les Têtes Raides.
En 2004 il fait également deux apparitions sur l'album Dans le caillou de Karpatt dans les chansons Jeux Olympiques et Léon.
En 2006, Mano Solo ne renouvelle pas son contrat avec Warner, sa maison de disques. Il s'autoproduit avec un nouvel album, In The Garden,
sorti en mars 2007. Il propose aux internautes de l'aider dans son
autoproduction par une souscription destinée à payer les frais de
promotion une fois l'album réalisé. Ce que personne ne voudra comprendre
et la presse relayera partout qu'il compte sur son public pour
financer l'album, alors qu'il a emprunté à sa banque, mettant sa maison
en garantie, 130 000 euros avec lesquels il payera la production et
la fabrication du disque. La souscription sera lancée le 18 septembre.
Tous les mois, le souscripteur a accès à de nouveaux contenus
(chansons ou films) et à la sortie, il reçoit l'album. L'argent
récolté sera utilisé pour la promotion de l'album. Par cette démarche,
l'artiste souhaite se démarquer de l'industrie classique tout en
montrant que la production artistique a un coût.
Par cette expérience et le peu de souscripteurs Internet (2 800),
Mano Solo essaye de démontrer que s'il peut s'autoproduire
aujourd'hui c'est uniquement sur un nom et une carrière déjà établie.
Ce n'est pas à un artiste débutant qu'une banque prêterait une somme
pareille. Les 35 000 exemplaires d'In The Garden vendus dans les bacs rembourseront la banque, sans offrir à l'artiste le moyen de produire l'album suivant.
Dans une interview au quotidien belge Le Soir en avril 2008, Mano Solo explique:
«L'autoproduction, ça ne peut pas marcher. J'en ai vendu 2 800 par
souscription et le distributeur du CD n'a pas fait son boulot. Je suis
la preuve vivante qu'on ne peut pas se passer des majors. J'en ai marre
de ces médias qui n'arrêtent pas de cracher sur elles. Sans Warner,
Mano Solo n'existerait pas. Ces firmes, ce ne sont pas des mécènes,
elles sont là pour se faire du blé. C'est normal que ces gens te
jettent si tu n'es plus compétent à leurs yeux. Pourquoi devraient-ils
garder ceux qui ne vendent plus ? Ceux qui ne rencontrent pas leur
public doivent dégager, c'est tout. Il y en a marre de ces
considérations. La presse est complice de ça. Il faut arrêter de se
leurrer : oui, le piratage nuit à la diversité et Myspace, c'est
pathétique, ça fait peur, ce n'est pas là qu'on trouve l'avant-garde.
Et personne en France n'a été révélé grâce à ça. Le MP3, ce n'est pas
faire la révolution, c'est fabriquer des chômeurs.»
Mano Solo reste avant tout un artiste très engagé. En mars 2006, il organise avec le « Collectif Je Suis Là » un concert au Bataclan dont les fonds ont été reversés à l'association Fazasoma qui vient en aide à la population malgache. Il anime également, depuis janvier 2007, une émission de radio sur Aligre FM (93.1), Le Clou de la Soirée,
tous les derniers samedis du mois, de minuit à pas d'heure, où il
donne la parole à ceux qui ne l'ont pas. Sans parler de ses nombreuses
apparitions dans des rassemblements visant à rétablir l'égalité.
Il a remporté trois disques d'or.
À partir du 1eroctobre2007, Mano Solo anime une autre émission radio, Smoke City, au détriment du Clou de la Soirée,
toujours sur Aligre FM, les lundis de 18h30 à 19h30. Il y accueille
le monde associatif et militant, des lanceurs d'alerte, dans une
émission partisane et débridée. Beaucoup d'artistes vinrent aussi
jouer en direct. L'émission du 7 juin 2008 a fait l'objet d'une
captation vidéo dont les images constituent le documentaire De babord à tri. Smoke City s'arrête en janvier 2009.
Un nouvel album est sorti le 28 septembre2009, Rentrer au port, en licence chez Wagram.
Mano Solo est mort le 10janvier2010 à l'âge de 46 ans, des suites de plusieurs anévrismes. Il avait été hospitalisé après son dernier concert à Paris le 12novembre2009.
Il repose désormais au cimetière parisien du Père-Lachaise (10e division).
Il retrouve l'année suivante, en 1996, une partie des Chihuahuas pour l'album Frères Misère. Les rythmes sont parfois proches du punk
et les textes abordent des thèmes plus engagés que pour les
précédents albums solos. Peu médiatisé, cet album ne rencontrera pas
de succès immédiat.
En plus de sa carrière de chanteur, Mano Solo développe d'autres
talents. Il dessine et peint, notamment les pochettes de ses albums. Il
écrit aussi et, avec l'argent gagné grâce à la musique, il monte sa
propre société d'édition (La Marmaille nue) et publie deux ouvrages. En
1995, un recueil de poèmes, Je suis là, et en 1996, un roman, Joseph sous la pluie (épuisé). Ces deux ouvrages sont rassemblés dans un livre, Joseph sous la pluie, roman, poèmes et dessins, publié par Le Seuil en janvier 2012 et augmenté de textes et de dessins inédits. Enfin, il jouera le rôle du roi dans Sodomites, un court métrage de Gaspar Noé sorti en 1998.
En 1997 sort un nouvel album solo: Je sais pas trop (disque d'or) enregistré en live, aux mélodies et aux sonorités une nouvelle fois originales.
Deux ans plus tard, Mano Solo enregistre le double album Internationale Shalala
en live au Tourtour, un petit théâtre où il se produit régulièrement
depuis ses débuts. Il joue seul à la guitare, accompagné (à la guitare
également) par Jean-Louis Solans. Les morceaux sont extraits des
précédents albums solos, à l'exception du Shalala, un hymne de
«révolution intérieure» que l'artiste chante avec son public à la fin
de chaque concert. Son message est positif et dynamique.
Son deuxième album live, intitulé La Marche, sort en 2002, il reprend en grande partie des morceaux de l'album Dehors, sorti entre-temps (en août 2000). Le concert est enregistré à la Coopérative de Mai à Clermont-Ferrand et à La Halle aux Grains à Toulouse.
L'album est accompagné d'un DVD où l'artiste fait figurer, aux côtés
de photos et d'extraits de concerts, des animations en images de
synthèses sorties de sa propre imagination. Depuis 2001, Mano Solo s'intéresse de près à Internet,
il crée et développe son propre site autour de ses centres d'intérêts
politiques, sociaux et artistiques, encourageant ses visiteurs à être
eux-mêmes créatifs.
En 2004 sort Les Animals.
Comme dans chaque album, le son est nouveau et les textes dégagent
toujours la même énergie servie par un langage maîtrisé d'une grande
poésie. Certains titres sont de nouveaux enregistrements d'anciennes
chansons. Y figure également le titre Botzaris, enregistré avec Les Têtes Raides.
En 2004 il fait également deux apparitions sur l'album Dans le caillou de Karpatt dans les chansons Jeux Olympiques et Léon.
En 2006, Mano Solo ne renouvelle pas son contrat avec Warner, sa maison de disques. Il s'autoproduit avec un nouvel album, In The Garden,
sorti en mars 2007. Il propose aux internautes de l'aider dans son
autoproduction par une souscription destinée à payer les frais de
promotion une fois l'album réalisé. Ce que personne ne voudra comprendre
et la presse relayera partout qu'il compte sur son public pour
financer l'album, alors qu'il a emprunté à sa banque, mettant sa maison
en garantie, 130 000 euros avec lesquels il payera la production et
la fabrication du disque. La souscription sera lancée le 18 septembre.
Tous les mois, le souscripteur a accès à de nouveaux contenus
(chansons ou films) et à la sortie, il reçoit l'album. L'argent
récolté sera utilisé pour la promotion de l'album. Par cette démarche,
l'artiste souhaite se démarquer de l'industrie classique tout en
montrant que la production artistique a un coût.
Par cette expérience et le peu de souscripteurs Internet (2 800),
Mano Solo essaye de démontrer que s'il peut s'autoproduire
aujourd'hui c'est uniquement sur un nom et une carrière déjà établie.
Ce n'est pas à un artiste débutant qu'une banque prêterait une somme
pareille. Les 35 000 exemplaires d'In The Garden vendus dans les bacs rembourseront la banque, sans offrir à l'artiste le moyen de produire l'album suivant.
Dans une interview au quotidien belge Le Soir en avril 2008, Mano Solo explique:
«L'autoproduction, ça ne peut pas marcher. J'en ai vendu 2 800 par
souscription et le distributeur du CD n'a pas fait son boulot. Je suis
la preuve vivante qu'on ne peut pas se passer des majors. J'en ai marre
de ces médias qui n'arrêtent pas de cracher sur elles. Sans Warner,
Mano Solo n'existerait pas. Ces firmes, ce ne sont pas des mécènes,
elles sont là pour se faire du blé. C'est normal que ces gens te
jettent si tu n'es plus compétent à leurs yeux. Pourquoi devraient-ils
garder ceux qui ne vendent plus ? Ceux qui ne rencontrent pas leur
public doivent dégager, c'est tout. Il y en a marre de ces
considérations. La presse est complice de ça. Il faut arrêter de se
leurrer : oui, le piratage nuit à la diversité et Myspace, c'est
pathétique, ça fait peur, ce n'est pas là qu'on trouve l'avant-garde.
Et personne en France n'a été révélé grâce à ça. Le MP3, ce n'est pas
faire la révolution, c'est fabriquer des chômeurs.»
Mano Solo reste avant tout un artiste très engagé. En mars 2006, il organise avec le « Collectif Je Suis Là » un concert au Bataclan dont les fonds ont été reversés à l'association Fazasoma qui vient en aide à la population malgache. Il anime également, depuis janvier 2007, une émission de radio sur Aligre FM (93.1), Le Clou de la Soirée,
tous les derniers samedis du mois, de minuit à pas d'heure, où il
donne la parole à ceux qui ne l'ont pas. Sans parler de ses nombreuses
apparitions dans des rassemblements visant à rétablir l'égalité.
Il a remporté trois disques d'or.
À partir du 1eroctobre2007, Mano Solo anime une autre émission radio, Smoke City, au détriment du Clou de la Soirée,
toujours sur Aligre FM, les lundis de 18h30 à 19h30. Il y accueille
le monde associatif et militant, des lanceurs d'alerte, dans une
émission partisane et débridée. Beaucoup d'artistes vinrent aussi
jouer en direct. L'émission du 7 juin 2008 a fait l'objet d'une
captation vidéo dont les images constituent le documentaire De babord à tri. Smoke City s'arrête en janvier 2009.
Un nouvel album est sorti le 28 septembre2009, Rentrer au port, en licence chez Wagram.
Mano Solo est mort le 10janvier2010 à l'âge de 46 ans, des suites de plusieurs anévrismes. Il avait été hospitalisé après son dernier concert à Paris le 12novembre2009.
Il repose désormais au cimetière parisien du Père-Lachaise (10e division).