Seminário em Évora

RESSOURCES EN EAU EN ZONES SEMI-ARIDES - EXEMPLE DU BASSIN D'ESSAOUIRA (MAROC)

M. BAHIR

Laboratoire Geobasma

Ecole Supérieure de Technologie d’Essaouira – Maroc

Horário: 14.30 horas

Data: 30 de Novembro de 2010 (3ª feira)

Local: Anfiteatro 1 (Colégio Luís António Verney)

Promove: Centro de Geofísica de Évora - Universidade de Évora (CGE/UE)

Mots-Clés: recharge, surexploitation, intrusion marine, régions, vulnérabilité, semi-arides.

Abstract

Le Maroc a connu ces deux dernières décennies des périodes de sécheresse assez longues et inhabituelles jusque là, qui ont abouti à des baisses généralisées des niveaux piézométriques surtout libres, au tarissement de nombreuses sources et à la diminution des débits des oueds. La mobilisation de la ressource étant arrivée à ses limites et les meilleurs emplacements pour les barrages sont déjà occupés, il sera dans ce contexte de plus en plus difficile de mobiliser de la ressource et de répondre à une demande sans cesse croissante. C’est la fin du système dit «OFFERTA» par les collègues Espagnols.

Le potentiel des ressources en eaux souterraines est estimé à quatre milliards de mètres cubes et répartis sur à peu prés, 80 aquifères superficiels et profonds des 9 bassins que compte le pays. Elles sont soumises aux incidences des conditions climatiques et des pressions anthropiques tel le bassin d’Essaouira dont la recharge est entièrement dépendante des eaux météoriques pour les aquifères superficiels et la vulnérabilité accentuée par le risque de l’intrusion marine suite à la surexploitation. Pour les aquifères profonds, caractérisés par des ressources importantes, témoignent d’une recharge ancienne antérieure aux essais nucléaires. Leur vulnérabilité serait donc plus liée aux pressions anthropiques qu’à la variation des conditions climatiques. La mise au point d’une stratégie d’exploitation rationnelle pourrait donc permettre de valoriser les eaux souterraines tout en sauvegardant leurs potentialités à long terme.

ADENDA: passam hoje 25 anos sobre a tragédia de Armero, provocada por um lahar durante uma erupção do Nevado del Ruiz, na Colômbia. Recordemos as cerca de 25.000 mortes evitáveis desta grande tragédia.