quinta-feira, novembro 16, 2023

A república francesa afogou barbaramente noventa sacerdotes católicos há duzentos e trinta anos...

 Pintura de Joseph Aubert, 1882, mostrando as Noyades de Nantes

    

Noyades (em português: afogamentos) foi a forma de execução coletiva que Jean-Baptiste Carrier aplicou na cidade francesa de Nantes, em 1793, por ele descrita como "execução vertical do degredo", durante a fase do Terror na Revolução Francesa, e que consistia em fazer afundar, num barco, no rio Loire, dezenas de pessoas.

No dizer de Otto Flake, Nantes fora "entregue ao furor de Carrier, sanguinário patológico, egresso diretamente dos romances de Sade".
 


Contexto

Vivia a Revolução uma fase de afirmação de qual das correntes predominaria sobre as demais. Em abril daquele ano o Clube dos Jacobinos, sob a direção de Maximilien de Robespierre, principiou a tomada do poder, sob uma filosofia em que este seria transferido ao povo (os próprios jacobinos), e com a derrota dos girondinos, a 3 de junho.

Várias das cidades comandadas por simpatizantes da Gironda se rebelaram, forçando a Convenção a enviar seus representantes para submetê-las. Para Lião seguiram Fouché e Collot d'Herbois; para Nantes seguiu Carrier.

Ali, na Vendeia, havia os realistas tentado um golpe fracassado contra Nantes. Cerca de oitenta mil homens tentaram romper o cerco em direção à fronteira, mas foram impedidos em Le Mans e completamente batidos em Savenay. Determinou então a Convenção que a Vendeia fosse assediada, enviando para lá dezasseis acampamentos fortificados, tendo por pontos de apoio as chamadas Colunas Infernais - uma dúzia de colunas volantes - que avançaram destruindo a ferro e fogo os seus adversários.

Nantes havia de pagar pela insubordinação, e Carrier foi o encarregado disto. 

  

Afogamentos

A repressão fazia-se com execuções à guilhotina mas, para Carrier, esta era muito demorada. Enquanto em Lião Fouché criou o metralhamento em massa, em Nantes Carrier decidiu embarcar de uma vez noventa sacerdotes e, estando a embarcação a meio do rio, era a mesma posta a pique.
 

  

 
Le canonnier Wailly, de faction sur le ponton La Samaritaine, dans la nuit du 16 au , laisse l’unique témoignage sur cette première noyade :

« Environ minuit et demi, huit particuliers de moi inconnus se sont approchés du bord dudit pontons montés sur un canot ; je les ai hélés, et, au mot de qui vive ! il m’a été répondu : Commandant, nous allons à bord. En effet, ils se sont approchés et m’ont demandé la liberté de passer avec un gabareau, qu’ils me dirent être chargé de 90 brigands, que j’ai su depuis être 90 prêtres. Je leur ai répondu que la consigne qui m’était donnée était de ne laisser passer aucun bâtiment, que l’on ne m’apparaisse d’ordre supérieur. Sur ma réponse, l’un de ces individus, nommé Fouquet, me menaça de me couper en morceaux, parce que, ajouta-t-il, lui et sa troupe étaient autorisés à passer partout sans qu’on pût les arrêter. Je leur demandai à voir leurs pouvoirs, ils obéirent et me présentèrent un ordre conçu à peu près en ces termes, et signé Carrier, représentant du peuple : « Permis aux citoyens Fouquet et Lamberty de passer partout ou besoin sera avec un gabareau chargé de brigands, sans que personne puisse les interrompre ni troubler dans ce transport. » Muni de l’ordre du représentant Carrier que Fouquet et Lamberty venaient de me présenter, je ne crus pas devoir insister davantage ; en conséquence, les particuliers montant le canot et le gabareau contenant les individus passèrent sous la batterie du ponton où j’étais en faction, et un quart d’heure après j’entendis les plus grands cris partir du côté des bateaux qui venaient de se séparer de moi, et à la faveur du silence de la nuit, j’entendis parfaitement que les cris de ceux que j’avais entendus auparavant étaient ceux des individus renfermés dans le gabareau, que l’on faisait périr de la façon la plus féroce. Je réveillai mes camarades du poste, lesquels, étant sur le pont, ont entendu les mêmes cris, jusqu’à l’instant où tout fut englouti. »

Environ 90 prêtres périssent victimes de la première noyade. On compte cependant trois survivants qui sont recueillis par des matelots de L’Imposant qui leur donnent de l’eau-de-vie pour les réchauffer. Informé, le Comité révolutionnaire ordonne au capitaine Lafloury, commandant du navire, de faire transférer les trois prêtres dans une galiote hollandaise le , selon Fourier, directeur de l’hospice révolutionnaire « Ces prêtres furent repris et noyés le lendemain, le fait m’a été certifié par Foucault, qui était présent à la noyade ». Julien Landeau, curé de Saint-Lyphard parvient à s'échapper et regagne sa paroisse où il vit en clandestinité jusqu'en 1795. Il est l'unique survivant de la première des noyades de Nantes. Le , Carrier rend compte à la Convention nationale de l’opération en termes voilés :

« Un événement d’un genre nouveau semble avoir voulu diminuer le nombre des prêtres ; 90 de ceux que nous désignons sous le nom de réfractaires, étaient renfermés dans un bateau sur la Loire. J’apprends à l’instant, et la nouvelle en est très-sûre, qu’ils ont tous péri dans la rivière. »

 

in Wikipédia

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