O
atentado à mesquita de Quebec foi um
ataque terrorista ocorrido em
29 de janeiro de
2017, contra o Centro Cultural Islâmico de Quebec, uma
mesquita localizada em Sainte-Foy, na cidade de
Quebec, no
Canadá. Seis pessoas foram mortas e outras dezanove ficaram feridas. O ataque foi perpetrado às 20.00 horas locais por um
atirador solitário. Havia pelo menos 53 pessoas presentes na mesquita à hora do
atentado.
O suspeito de ser responsável pelo ataque foi identificado como Alexandre Bissonnette. Logo após o ataque, Bissonnette ligou para as autoridades e se entregou. Estudante da Universidade de Laval, ele é nativo da cidade e, segundo relatos de amigos e parentes, era vítima de bullying
na universidade, mas não tinha sinais de problemas mentais. Pessoas
próximas a ele, dizem que constantemente expressava ideias de extrema-direita, islamofóbicas e de nacionalismo branco. Ele também dizia apoiar políticos, como Marine Le Pen e Donald Trump, e frequentemente deixava mensagens contra refugiados e feministas no Facebook.
À
l'ouverture de son procès le 26 mars 2018, Alexandre Bissonnette plaide
non coupable avant de faire volte-face quelques heures plus tard et de
plaider coupable de tous les chefs d’accusation, soit six meurtres avec
préméditation et six tentatives de meurtre. Par cette reconnaissance de
culpabilité, Bissonnette encourt une peine d'emprisonnement à
perpétuité, dont vingt-cinq ans incompressibles.
Le 8 février 2019, le juge François Huot le condamne à une peine de
prison à vie, sans possibilité de libération conditionnelle avant 40 ans. Cette peine est l'une des plus sévères prononcées au Canada depuis 1976, année de l'abolition de la peine de mort. En 2020, la période de sûreté imposée à Bissonnette est réduite à 25 ans.
Impact sur les premiers répondants
La
fusillade a eu des conséquences secondaires qui ne se sont manifestées
qu'après l'événement. Andréanne Leblanc, 31 ans, a été retrouvée morte
en mars 2018, vêtue de son uniforme d'ambulancière paramédic. Elle était
en service cette nuit glaciale de janvier lorsqu'elle a reçu l'appel
urgent de se rendre à la mosquée du quartier de Sainte-Foy.
Les citoyens de la ville de Québec et ses collègues paramédic la
considèrent comme la septième victime de cette fusillade. Son suicide a
mis en lumière le manque de ressources en santé mentale pour les
premiers répondants. Ils sont souvent blessés mentalement avec le
syndrome de stress post-traumatique, ou les mêmes symptômes, parfois des
années après des interventions traumatiques similaires ou répétées. Le
cas de Leblanc est considéré comme un catalyseur qui a amené le ministre
de la Sécurité publique, Ralph Goodale, et la ministre de la Santé,
Ginette Petitpas Taylor, à publier en avril 2019 Soutenir le personnel
de la Sécurité publique du Canada : Un plan d'action sur les traumatismes liés au stress post-traumatique. L'annonce a entraîné un nouveau financement de 11 millions de dollars.