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sexta-feira, dezembro 02, 2011

Há 207 anos Napoleão coroou-se Imperador de França

Le Sacre de Napoléon, Musée du Louvre (Jacques-Louis David)

Du consulat à l'empire
En 1799, Napoléon Bonaparte effectue un coup d'État et est nommé Premier Consul. Chef d'État d'une République qui redevient prospère sous sa direction, il se présente comme l'homme providentiel sur lequel la France peut compter. Le 27 mars 1804, le sénat, se fondant sur le péril d'une restauration monarchique suite au complot royaliste de Cadoudal du mois de février 1804, n'hésite pas à lui proposer la constitution d'une forme de gouvernement à transmission héréditaire.
Le 15 mai 1804, un sénatus consulte confie le gouvernement de la République au Premier Consul, avec le titre d'Empereur des Français. Le plébiscite du 6 novembre 1804 entérine le vœu de toute la Nation en approuvant la motion sénatoriale officiellement par 3 572 000 voix contre seulement 2 572 non. Ainsi voit le jour la Constitution de l'an XII, véritable acte constitutif légitime du passage au Premier Empire. Il y est déclaré que le gouvernement de la République est confié à un empereur héréditaire dans sa descendance naturelle, légitime ou adoptive ou, à défaut, dans celle de ses frères Joseph ou Louis, celle de Lucien et celle de Jérôme ayant été écartées (ceux-ci ayant été déchus par leur divorce).

Les débuts de l'Empire (1804)
Napoléon, considérant que le pays a besoin de structures stables et hiérarchisées, s'attache à reconstituer la rigidité de fonctionnement de la société d'Ancien Régime.
Le 25 mai 1804, il décide de fonder la ville de La Roche-sur-Yon afin de mettre un terme à l'instabilité de la Vendée. Le 15 juillet, la première cérémonie de remise de la Légion d'honneur a lieu.

Armoiries de l'Empereur

Le sacre du 2 décembre 1804
Le sacre de Napoléon Ier a lieu en la cathédrale Notre-Dame de Paris en présence du pape Pie VII, qui préside la cérémonie.
N'étant pas pratiquant, l'Empereur ne communie pas lors de la messe. Se plaçant dos au pape, il prend la couronne impériale de ses mains, et se la pose lui-même sur la tête, se souvenant de l'épisode du couronnement impérial de Charlemagne. Il couronne ensuite son épouse Joséphine, qui devient, ainsi, impératrice. Cette scène est représentée par le tableau de Jacques-Louis David Le Sacre de Napoléon.
Le sacre impérial est lourdement chargé en symboles. Le passage de la République à l’Empire nécessite la création d’armoiries impériales, ainsi que la création d’objets symboliques destinés à établir une tradition auparavant inexistante. Napoléon, qui se veut rassembleur, décide d’associer aux symboles de son règne les images qui ont pu représenter auparavant la France, ainsi que les pouvoirs forts européens.
Les abeilles sont censées rappeler les Mérovingiens, et leur disposition sur les armoiries et le manteau impérial doit rappeler les fleurs de lys des Capétiens. La main de justice, utilisée par les Capétiens lors des sacres royaux, doit faire apparaître que l'Empereur est l’héritier de leur pouvoir. Napoléon veut montrer qu’il est le fondateur de la «quatrième dynastie», celle des Bonaparte, après les Mérovingiens, les Carolingiens, et les Capétiens. D’autres symboles utilisés pendant le sacre sont chargés de valeurs morales. Ainsi Napoléon tient-il un moment le globe de Charlemagne ; il porte la couronne de ce même empereur. Son épée et son sceptre sont dits « de Charlemagne » : ils ont été en réalité utilisés depuis plusieurs siècles par les Valois puis les Bourbons lors de leurs sacres.
L’aigle est choisi en référence aux aigles romaines, portées par les légions, mais il est également le symbole de Charlemagne, l’aigle éployée. La couleur rouge du manteau impérial est une référence directe à la pourpre de l’imperium romain. Napoléon se pose ainsi en héritier de l’Empire romain et de Charlemagne.
Serment prononcé par Napoléon Ier lors de son sacre ;
" Je jure de maintenir l'intégrité du territoire de la République ; de respecter et de faire respecter les lois du concordat et la liberté des cultes ; de respecter et faire respecter l'égalité des droits, la liberté politique et civile, l'irrévocabilité des ventes des biens nationaux ; de ne lever aucun impôt, de n'établir aucune taxte qu'en vertu de la loi ; de maintenir l'institution de la légion d'honneur ; de gouverner dans la seule vue de l'intérêt, du bonheur et de la gloire du peuple français. "
Acclamé à sa sortie de l'église, Napoléon devient aux yeux du peuple un chef d'État représentant à la fois le consensus politique d'une nation et un monarque choisi et protégé par la grâce de Dieu. Toutefois, il est considéré à l'étranger comme l'héritier d'une révolution fondamentalement antimonarchique. Cette ambiguïté est sans aucun doute le point faible du régime.

quarta-feira, novembro 24, 2010

Michel Giacometti morreu há 20 anos

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Michel Giacometti (Ajaccio, Córsega, 8 de Janeiro de 1929 - Faro, 24 de Novembro de 1990) foi um etnomusicólogo corso que fez importantes recolhas etno-musicais em Portugal.

(...)
Giacometti interessou-se pela música popular portuguesa após visitar o Museu do Homem em Paris. Veio viver para Portugal em 1959 quando soube que tinha tuberculose.
Acaba por se fixar em Bragança. Fundou os Arquivos Sonoros Portugueses em 1960. Percorreu o país nas décadas seguintes, até 1982, tendo gravado cantores e músicas tradicionais que o povo cantava no seu quotidiano.
Com Fernando Lopes Graça lançou a "Antologia da Música Regional Portuguesa", os conhecidos discos de sarapilheira, editados pela Arquivos Sonoros Portugueses em cinco volumes.
A partir de 1970 apresentou na RTP, durante três anos, o programa "Povo que Canta", realizado por Alfredo Tropa.
Em 1981 foi editado, pelo Círculo de Leitores, o "Cancioneiro Popular Português" que contou com a colaboração de Fernando Lopes Graça.
Em 1987 foi inaugurado em Setúbal o Museu do Trabalho. O museu teve importante colaboração de Giacometti na elaboração da exposição "O Trabalho faz o Homem".
Morreu em Faro no dia 24 de Novembro de 1990. Está sepultado na pequena aldeia de Peroguarda, no concelho de Ferreira do Alentejo.
Em 1991, o Museu do Trabalho de Setúbal, com uma vasta colecção de instrumentos agrícolas e objectos do quotidiano recolhidos por Giacometti, passou a denominar-se Museu do Trabalho Michel Giacometti. A reabertura foi em 18 de Maio de 1995. O seu espólio encontra-se também noutros museus, como o Museu Municipal de Ferreira do Alentejo, o Museu da Música Portuguesa (Casa Verdades de Faria, no Monte Estoril) e ainda o Museu Nacional de Etnologia.

NOTA: fazes-nos uma falta dos diabos, Michel. Um destes dias vou a Peroguarda cantar-te uma canção de ninar tradicional, meu amigo que nunca tive a honra de conhecer...