La catastrophe de Courrières illustrée par Le Petit Journal
La catastrophe de Courrières est la plus importante catastrophe minière d'Europe. Elle tire son nom de la Compagnie des mines de Courrières qui exploite alors le gisement de charbon du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais dans le Pas-de-Calais. Elle a lieu entre Courrières et Lens, le samedi 10 mars 1906 et a fait officiellement 1.099 morts. Ce gisement fournit alors 7 % de la production nationale de charbon. Un coup de grisou suivi d'un coup de poussière dévaste 110 kilomètres de galeries dans les fosses nos 2 à Billy-Montigny, 3 à Méricourt et 4 - 11 à Sallaumines. Le choc a été si fort que les cages ne peuvent plus circuler dans le puits no 3 et que des débris et des chevaux ont été projetés à une hauteur de dix mètres sur le carreau de la fosse.
Trois jours après l'explosion, les recherches pour retrouver les
survivants sont abandonnées et une partie de la mine est condamnée, pour
étouffer l'incendie et préserver le gisement. Cette gestion de la
crise par la compagnie minière a été particulièrement mal vécue par les
mineurs et par leurs familles.
Le 30 mars, soit vingt jours après l'explosion, treize rescapés
réussissent à retrouver le puits par leurs propres moyens après avoir
erré dans le noir total sur des kilomètres, un quatorzième fut retrouvé
quatre jours plus tard. La catastrophe provoque une crise politique et
un mouvement social qui débouche sur l'instauration du repos hebdomadaire.
in Wikipédia
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