sexta-feira, outubro 09, 2009
Jacques Brel morreu há 31 anos
Ne me quitte pas, il faut oublier
Tout peut s’oublier qui s’enfuit déjà
Oublier le temps des malentendus
Et le temps perdu à savoir comment
Oublier ces heures qui tuaient parfois
A coups de pourquoi le coeur du bonheur
Ne me quitte pas, ne me quitte pas,
ne me quitte pas
Moi, je t’offrirai des perles de pluie
Venues de pays où il ne pleut pas
Je creuserai la terre, jusqu’ après ma mort
Pour couvrir ton corps d’or et de lumière
Je ferai un domaine où l’amour sera roi
Où l’amour sera loi, où tu seras reine
Ne me quitte pas, ne me quitte pas,
ne me quitte pas
Ne me quitte pas, je t’inventerai
Des mots insensés que tu comprendras
Je te parlerai de ces amants là
Qui ont vu deux fois leurs coeurs s’embraser
Je te raconterai l’histoire de ce roi
Mort de n’avoir pas pu te rencontrer
Ne me quitte pas, ne me quitte pas,
ne me quitte pas
On a vu souvent rejaillir le feuDe l’ancien volcan
qu’on croyait trop vieux
Il est parait-il des terres brûlées
Donnant plus de blé qu’un meilleur avril
Et quand vient le soir pour qu’un ciel flamboie
Le rouge et le noir ne s’épousent-ils pas?
Ne me quitte pas, ne me quitte pas,
ne me quitte pas
Ne me quitte pas je ne vais plus pleurer
Je ne vais plus parler, je me cacherai là
A te regarder danser et sourire
Et à t’écouter chanter et puis rireLaisse-moi
devenir l’ombre de ton ombre
L’ombre de ta main, l’ombre de ton chien
Ne me quitte pas, ne me quitte pas,
ne me quitte pas
Postado por Fernando Martins às 04:10
Marcadores: Jacques Brel, música, Ne me quitte pas
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